oursuivons notre bestiaire médiéval fantastique, en exclusivité pour moyenagepassion.com et pour nos lecteurs*, et, bien entendu, toujours animés que nous sommes de la volonté tenace de mieux cerner tous ces êtres magiques que l’on peut pouvons croiser dans la littérature ou le cinéma dédiés au médiéval fantaisie (ou même simplement dans une forêt un peu ancienne pour certains d’entre eux). Aujourd’hui donc, nous parlons de ces merveilleuses créatures des forêts que sont les elfes et nous nous posons la question de leur « adaptabilité sociale réelle en environnement urbanisé à semi-urbanisé ». Autrement dit, sans en faire des caisses non plus, il s’agit de savoir comment les elfes arrivent plus ou moins à passer en ville, propos que nous tâcherons d’illustrer à travers une anecdote les concernant. (photo: Elrond, roi de elfes, Le Seigneur des anneaux de P. Jackson)
Notre histoire se passe donc dans un village médiéval. Trois elfes entrent dans une taverne et s’assoient à une table. La patronne s’approche et leur demande :
« – Qu’est-ce qu’on leur sert? »
Le premier elfe réfléchit longuement et finalement dit :
» – Je vais prendre un jus d’airelles bien frais avec un soupçon de coulis de mûres et si c’est possible, une à deux pincées de pollen de lys blanc, vraiment juste un peu par contre. Après, sinon, ça va être trop fort et ça va passer par dessus le goût de la mure »
Le deuxième elfe se gratte la tête, et après un moment, fait:
« – Alors, moi je vais plutôt partir sur un jus à base de romarin et de trèfles, avec un nuage d’hydromel et, si vous avez, deux ou trois petites framboises sauvages également, mais par contre là, vous vous embêtez pas, vous les mettez juste comme ça entières, avec le reste dans la chope ».
La patronne acquiesce et regarde le troisième elfe qui fait :
« – Bon du coup, moi, je vais partir sur un jus d’airelles aussi, très bonne idée ça Gwëhëndorn!, mais par contre ce qu’on va faire, on va le couper avec un bon tiers de jus de cresson sauvage et trois cuillères de miel d’acacia. Ça devrait le radoucir un peu. Ah aussi, si vous pouviez bien battre le tout pour que ce soit bien homogène, ce serait parfait ».
La femme acquiesce, retourne au comptoir où son mari, le tavernier, lui demande :
« – Alors, i veulent quoi? »
Et la femme lui répond :
« – Trois bières. »
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