Sujet : poésie médiévale, rondeau
Période : moyen-âge central, XIVe siècle
Auteur : Jean Froissart
Titre : On doit le temps ainsi prendre qu’il vient.
Bonjour à tous,
ous faisons ici un petit contrepied pour rendre un peu justice à la poésie de Jean Froissart. On s’est en effet souvent accordé à voir en cet auteur médiéval bien plus un excellent chroniqueur, voir historien, qu’un poète, Après la marguerite, voici donc un petit rondeau de lui sur le temps qui passe.
Version originale
en vieux français (très intelligible)
On doit le temps ensi prendre qu’il vient,
Toutdis ne poet durer une fortune.
Un temps se piert et puis l’autre revient.
On doit le temps ensi prendre qu’il vient.
Je me conforte a che qu’il me souvient
Que tous les mois avons nouvelle lune.
On doit le temps ensi prendre qu’il vient,
Toutdis ne poet durer une fortune.
Version adaptée
en français moderne
On doit le temps ainsi prendre qu’il vient,
Toujours ne peut durer une fortune.
Un temps se part, et puis l’autre revient.
On doit le temps ainsi prendre qu’il vient.
Je me conforte à ce qu’il me souvient
Que tous les mois avons nouvelle lune.
On doit le temps ainsi prendre qu’il vient,
Toujours ne peut durer une fortune.
Une excellente journée à tous!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
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