Moyenagepassion est un portail d’information sur le Moyen-âge. Vous y trouverez des articles exclusifs sur le sujet, des traductions de textes, de poésies et de chansons anciennes, des informations sur l’actualité du monde médiéval et les fêtes ou festivals qui s’y rapportent, des conférences, et bien d’autres choses encore.
ujourd’hui, nous voulons simplement faire passer un petit message aux passionnés de moyen-âge et aux personnes ayant des activités ou produisant des choses autour de ce thème du monde médiéval : artisanat, art, musique, nourriture, compagnies médiévales, site d’intérêt historique, organisateurs de spectacles ou d’événements, etc…
Si vous reconnaissez, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous pour nous parler de cette passion et de vos réalisations. Nous prévoyons de faire régulièrement des articles pour présenter des profils de passionnés de monde médiéval qui œuvrent à le faire vivre ou revivre, sous toutes ses formes. Une petite sélection sera bien sûr effectuée sur la base du sérieux, des éléments et des médias (vidéos, photos) pouvant être fournis. (si vous souhaitez voir le type d’article que nous réalisons en voici un bel exemple ici.)
Voilà, portes ouvertes donc! Voici le courriel où nous joindre.
Une belle journée à tous et longue vie!
Fred
pour moyenagepassion.com « L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publiliue Syrus Ier s. av. J.-C
Mille excuses pour les interruptions de service sur le site web durant la journée d’hier! Nous sommes visiblement victimes de notre succès et le serveur doit être optimisé. Nous nous en occupons!
Excusez-nous encore et merci de votre compréhension.
Fred
Art digital inspiré des ruines du château d’Ogrodzieniec, Pologne
Bonjour à tous bonne gens,
ujourd’hui, j’avais envie de dédier quelques vers aux châteaux, d’ici ou ailleurs. Je n’aurais pas l’arrogance de nommer cela poésie. Faire de la poésie, c’est comme se prétendre « artiste », c’est une définition que seuls les autres peuvent donner, qu’il me suffise déjà d’avoir l’outrecuidance de publier ces quelques lignes…
Oeil des Siècles
Coquilles d’escargot en spirale indolente, Qui gravissent les cieux jusqu’à tes dents de pierre Tandis que l’eau se mire dans tes hauteurs lierres Tes tours tremblent encore d’émotion retenue Au souvenir des temps où l’on donnait le cor A l’assaut de tes murs, à l’assaut de tes rues D’émotion contenue, tes tours tremblent encore.
Et s’ils te disent ruines, O vénérable ancien, Le port encore bien droit dedans ta robe altière, Digne comme un promis que l’on mène à sa belle A peine effacé, le souvenir revient Des jours où face aux osts, tu te tenais rebelle. Tous alors, fols ou rois, redoutaient le courroux De tes remparts grondants d’une rage tonnerre.
Et cette tour qui penche comme une cicatrice, A l’Est de ta ronde, du côté du levant, Insigne de victoire dans ta chair pierraille A la beauté étrange des blessures refermées Et des marques guerrières, au large des batailles, Tes ennemis d’alors ? Poussière au lit du temps Leur ambition déchue en régal aux chimères. Mais toi, oeil des siècles, vieil ami, vieux complice, Tu te tiens encore là, debout, vibrant et fier.
Et dans l’eau qui se pâme aux langueurs célestes De tes murailles borgnes aux longs doigts effilés Raisonnent encore les luths, les vièles et les gestes Des jongleurs en liesse venus te célébrer. Trouvères, montreurs d’ours et belles damoiselles, Dames à la coiffure plus haute qu’un donjon, Vendeurs ambulants qui vantent leurs chiffons, Seigneurs, manants, vilains, en fête tout autour, A la gloire de tes faits, au soleil de tes jours.
Et de ton pont-levis dont il ne reste rien, Pas plus que de ta grille mâchurée de ferraille, Moi je sais bien, vieux frère, que c’est coquetterie. Du sage un peu railleur à la barbe grisaille. Au jour qui les perce, ces ouvertures qui baillent Sont comme le sourire édenté de l’ancien, Des ridules de joie autour de ses yeux gris, Et qui se rie de nous, nous qui ne savons rien.
Une bien belle journée à tous sur les terres de monde où l’on parle le Françoués.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com « L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publilius Syrus Ier s. av. J.-C
“Le Moyen-Âge ne m’a retenu que parce qu’il avait le pouvoir quasi magique de me dépayser, de m’arracher aux troubles et aux médiocrités du présent et en même temps de me le rendre plus brûlant et plus clair.”
Citation de Jacques Le Goff, historien médiéviste (1924-2014), « A la recherche du Moyen Âge ».