Archives de catégorie : Musiques, Poésies et Chansons médiévales
Vous trouverez ici une large sélection de textes du Moyen âge : poésies, fabliaux, contes, chansons d’auteurs, de trouvères ou de troubadours. Toutes les œuvres médiévales sont fournis avec leurs traductions du vieux français ou d’autres langues anciennes (ou plus modernes) vers le français moderne : Galaïco-portugais, Occitan, Anglais, Espagnol, …
Du point du vue des thématiques, vous trouverez regroupés des Chansons d’Amour courtois, des Chants de Croisade, des Chants plus liturgiques comme les Cantigas de Santa Maria d’Alphonse X de Castille, mais aussi d’autres formes versifiées du moyen-âge qui n’étaient pas forcément destinées à être chantées : Ballades médiévales, Poésies satiriques et morales,… Nous présentons aussi des éléments de biographie sur leurs auteurs quand ils nous sont connus ainsi que des informations sur les sources historiques et manuscrites d’époque.
En prenant un peu le temps d’explorer, vous pourrez croiser quelques beaux textes issus de rares manuscrits anciens que nos recherches nous permettent de débusquer. Il y a actuellement dans cette catégorie prés de 450 articles exclusifs sur des chansons, poésies et musiques médiévales.
Sujet : poésie médiévale, littérature, auteur médiéval, moyen-français, poésie , rondeau, justice, raison, poésie courte Période : Moyen Âge tardif, XIVe siècle Auteur : Eustache Deschamps (1346-1406) Titre : « Eureux est homs de bon pais» Ouvrage : Œuvres complètes d’Eustache Deschamps, Tome IX, Marquis de Queux de Saint-Hilaire (1893)
Bonjour à tous,
ous revenons, aujourd’hui, au Moyen Âge tardif et à la fin du XIVe siècle, avec une poésie d’Eustache Deschamps. Cette fois-ci, pour changer un peu des nombreuses ballades que nous a léguée cet auteur médiéval, nous vous présentons un de ses rondeaux.
Dans l’édition du Marquis de Queux de Saint-Hilaire (op cité), le titre « Heureux les habitants d’un pays où règne la justice » a été donné à cette courte pièce. C’est assez explicite ; il fait bon vivre dans un pays où règne justice et raison. Pour peu qu’il possède de quoi se nourrir, un toit ou même un lopin de terre, l’homme de bien n’aura plus qu’à y couler des jours heureux, en toute tranquillité.
Faut-il ranger ce rondeau d’Eustache dans ses poésies sur le thème de l’éloge du contentement (voir Aurea Mediocritas) ? En vérité, on serait plutôt tenté d’y lire le constat ou l’appel de celui qui a connu les affres de la guerre de cent ans tout au long de sa vie. Dans de nombreuses ballades, il s’est aussi beaucoup plaint des exactions, abus et pillages menés à l’encontre des pauvres gens (ou même encore, occasionnellement, de ses propres terres). Nul doute qu’Eustache connait la grande valeur de la justice et de la raison pour la paix sociale et pour la félicité des habitants d’un pays ou d’un royaume. De ce rondeau jusqu’à l’actualité récente, l’expérience a d’ailleurs prouvé que ce minimum exigible n’est pas si facile à réunir.
Eureux est homs de bon pais
Ou il court justice et raison,
S’il a vivre, terre ou maison.
Mais qu’il ne soit de nul haït
Et face bien toute saison
Eureux est homs de bon pais !
De nul en sera envahis,
Se ce n’estoit par traison;
Car, puis qu’il ne fait desraison,
Eureux est homs de bon pais
Ou il court justice et raison,
S’il a vivre, terre ou maison.
NB : pour ce qui est de l’enluminure utilisée dans notre illustration, elle est tirée d’un livre d’heures italien daté de la fin du XVe siècle : le manuscrit médiéval MS G14 actuellement conservé à la Morgan Library de New York.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : rondeau, chanson, musique, médiévale, poésie médiévale, manuscrit de Bayeux Période : Moyen Âge tardif (XVe) Auteur : anonyme, Alain Chartier ? Titre : Triste plaisir et douloureuse joye Interprète : Ensemble La Maurache Album : Ambroise Paré et la Musique (2012)
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous partons au Moyen Âge tardif, à la découverte d’un rondeau tiré du Manuscrit de Bayeux. Au XVe siècle, cette chanson a connu d’autres versions que celle présentée ici et, jusqu’à nos jours, une variation de Gilles Binchois a même eu tendance à l’éclipser. Il faut donc rendre grâce à l’ensemble médiéval La Maurache pour s’être attaché à nous faire redécouvrir la pièce tirée du Ms de Bayeux.
Source médiévale : le Manuscrit de Bayeux
Nous avons déjà eu l’occasion de vous présenter quelques chansons du Manuscrit de Bayeux. Cet ouvrage du XVIe siècle, très coloré et plutôt bien conservé, est aussi connu sous la référence MsFrançais 9346 à la BnF où il est précieusement gardé. Il contient un peu plus de 100 compositions d’époque avec leur notation musicale (version d’époque consultable ici). Pour la version en graphie moderne du rondeau du jour, nous nous appuyons, quant à nous, sur les travaux de Thédore Gérold, daté de 1921 : Le manuscrit de bayeux, texte et musique d’un recueil de Chansons du XVe. Pour les musiciens, cetouvrage (qu’on trouve encore réédité) a l’avantage de fournir, en plus des textes du manuscrit médiéval, leurs partitions modernes.
La version de Gilles Binchois & Alain Chartier
Comme indiqué en introduction, il existe une version médiévale sensiblement différente de ce rondeau du Manuscrit de Bayeux. Composée par Gilles Binchois, sa mélodie diffère même de la pièce du jour. Si elle contient également le même refrain, « Triste plaisir et douloureuse joye, … », son texte varie aussi de nombreux points.
On peut retrouver cette version de Gilles de Binche dans le manuscrit médiéval MS Misc Canonici 213 de la librairie Bodléienne d’Oxford. Ce dernier est d’une datation antérieure à celui de Bayeux. Les vers sur lesquels s’est appuyé Gilles Binchois sont attribués à Alain Chartier (1385-1430). Cette chanson de Chartier, datée du XVe, connut même une popularité assez tardive puisqu’on la retrouve, jusque dans le courant du XVIe siècle, avec une mention dans le Pantagruel de Rabelais. Notons que dans la version du Manuscrit de Bayeux, l’auteur n’est pas mentionné et demeure anonyme.
Registre courtois pour une poésie absconse
Dans les deux cas, ce rondeau semble faire référence au registre courtois, même si le rapprochement peut paraître, de prime abord, un peu abstrait, du moins par rapport à d’autres poésies du genre : la dame n’y est pas citée, ni même complimentée, le texte s’étale sur des états émotifs sans en donner vraiment les causes, … Pourtant, si le poète ne fait pas l’effort d’être très clair, au point de basculer (assez tardivement pour son temps) dans un jeu poétique qui pourrait évoquer les trobar clus des XIIe/XIIIe siècles, les sentiments contradictoires qu’il exprime pourraient aisément être rattachés au registre de la fine amor : souffrance et joye, présence « d’envieux » ou de médisants qui veulent lui nuire. On sait que la courtoisie fait son nid dans les émotions contradictoires : plaisir et douleur, tension et relâchement, désir et frustration, distance et proximité. Cette référence tout de même un peu brouillée, à la courtoisie, est plus clair dans la version de Chartier.
Figures de style et oxymorons
Quoiqu’il en soit, les tensions émotionnelles donneront lieu ici à de très beaux oxymorons (ou oxymores) : « triste plaisir », « douloureuse joye », « Ris en plorant », « souvenir oublieux ». C’est aussi d’époque. Ces énoncés qui jouent sur les contradictions et les oppositions, sont un procédé assez prisé dans la poésie du XVe siècle. On les retrouve chez Charles d’Orléans (sous l’influence, sans doute, de Chartier) mais également chez François Villon qui en sera, lui aussi très friand (voir la ballade des contre-vérités, par exemple). D’autres poètes médiévaux suivront également et, même jusqu’à nous, un nombre important d’illustres auteurs modernes (Molière, La Fontaine, Corneille, Victor Hugo, Balzac, Baudelaire, Rimbaut, sans oublier le silence assourdissant de la Chute chez Albert Camus).
« Triste plaisir et douloureuse joye », Ensemble Médiéval La Maurache
L’Ensemble La Maurache : de l’art des trouvères du XIIe aux airs de cour du XVIIe siècle
l’Ensemble La Maurache a été fondé en 1978 par le compositeur, chanteur et musicien Julien Skowron. Ce multi-instrumentiste n’en était pas à son galop d’essai puisque on lui devait, depuis le début des années 60, la participation à un certain nombre d’autres formations de musiques médiévales et renaissantes. On se souvient notamment des Ménestriers qui avaient reçu, en leur temps, une belle reconnaissance de la presse et de la scène musicale.
Pendant plus d’une vingtaine d’années, La Maurache s’est concentrée sur un répertoire qui partait du Moyen Âge central et du XIIe siècle pour aller jusqu’à la musique du XVIIe siècle, sur des terrains à la fois religieux et profanes. Sous la houlette de son directeur qui a fêté, cette année, ses quatre-vingt printemps (et que nous saluons au passage), la formation a été très active jusqu’à l’année 2005. Depuis lors, elle ne semble plus s’être produire.
Album : Ambroise Paré et la Musique
Originellement, on trouvait l’interprétation de la pièce du jour par la Maurache dans un double album daté de 2005. L’opus était dédié très à propos aux musiques du temps de François Villon : « Le Paris de François Villon : Ballades au XVe siècle sous la direction de Julien Skowron. Nous aurons, sans doute, l’occasion d’y revenir dans un futur article.
Pour revenir à l’album du jour, qui propose à nouveau ce rondeau du Manuscrit de Bayeux, il a pour titre Ambroise Paré et la Musique. Daté de 2012, comme son titre l’indique, c’est une compilation de pièces contemporaines de la vie de Ambroise Paré (1510-1590). On y découvre donc plutôt des musiques et chansons du XVIe siècle, plus « post-pléiades » que médiéval tardives. Sur les 17 pièces proposées, trois sont interprétées par l’ensemble la Maurache. A sa suite, on retrouve un bon nombre d’interprètes et formations : l’Ensemble Madrigal, l’Ensemble Bourscheid, Jean-Paul Lécot, Bernard Soustrot, François-Henri Houbart, … L’album est toujours disponible à la distribution au format MP3 ou Cd : Ambroise Paré et la Musique (Ambroise Paré Music Favorites)
Triste plaisir et douloureuse joye,
La version du manuscrit de Bayeux
Triste plaisir et douloureuse joye
Apre(s) doulceur, reconfort anuyeux. Ris en plorant, souvenir oublieux M’accompaignent, combien que seul je soye.
Se j’ay soulas* (joie, plaisir), d’aultre part je lermoye ; J’ay bon support, maiz danger d’envyeux. Triste plaisir et douloureuse joye, Apre(s) doulceur, reconfort anuyeux.
Je suis hermé (entouré, cerné?) de mensonge et de soye. L’ung me trahit ; l’aultre m’est cauteleux* (fourbe, rusé). D’estranges tours l’on joue en plusieurs lieux. Pompeux* (glorieux) je suis, mais l’on deffend la soye.
La rondeau de Alain Chartier
(version de Gilles Binchois)
Triste plaisir et douloureuse joye, Aspre doulceur, desconfort ennuieux, Ris en plorant, souvenir oublieux M’acompaignent, combien que seul je soye.
Embuchié sont, affin qu’on ne les voye Dedans mon cueur, en l’ombre de mes yeux. Triste plaisir et amoureuse joye !
C’est mon trésor, ma part et ma monoyé ; De quoy Dangier est sur moy envieux Bien le sera s’il me voit avoir mieulx Quant il a deuil de ce qu’Amour m’envoye. Triste plaisir et douloureuse joye.
Sujet : citation, monde médiéval, médiévale, chanson, hommage, François Villon, Georges Brassens, le moyenâgeux (1966)
« Je mourrai pas à Montfaucon Mais dans un lit, comme un vrai con. Je ne mourrai, pas même pendard Avec cinq siècles de retard. Ma dernière parole soit Quelques vers de Maître François, Et que j’emporte entre les dents Un flocon des neiges d’antan. »
Sujet : poésie médiévale, fable médiévale, langue d’oïl, vieux français, anglo-normand, auteur médiéval, ysopets, poète médiéval, pauvreté, justice, poésie satirique Période : XIIe siècle, Moyen Âge central. Titre : Dou chien et d’une berbis Auteur : Marie de France (1160-1210) Ouvrage : Poésies de Marie de France Tome Second, par B de Roquefort, 1820,
Bonjour à tous,
utour du premier siècle de l’ère chrétienne, Caius Iulius Phaedrus, plus connu sous le nom de Phèdre, lègue à la postérité un grand nombre de fables. Il crée ses propres récits, mais, pour une grande part d’entre eux, marche dans les pas du grec Esope qui l’avait précédé de cinq-cents ans.
Ce double-héritage traversera le temps jusqu’au Moyen Âge pour y être repris, en partie, sous le nom d’Ysopets ou Isopets. Ces petits récits où les personnages sont plantés par des animaux inspireront ainsi quelques auteurs médiévaux. A la fin du XIIe siècle, Marie de France est l’un des plus célèbres d’entre deux. Deux siècles plus tard, au Moyen Âge tardif, Eustache Deschamps s’y frottera aussi bien que dans une moindre mesure. Plus tard encore, au XVIIe siècle, par son talent stylistique hors du commun, Jean de Lafontaine, donnera, à son tour, à ses fables antiques de nouvelles lettres de noblesse. Aujourd’hui, nous étudions ensemble la fable médiévale de Marie de France intitulée : dou chien et d’une brebis.
Ou comment les puissants utilisent
la justice pour dépouiller les faibles
On trouve la trace de cette fable du Chien et de la Brebis chez Phèdre. Elle est , toutefois, reprise dans des formes un peu différentes chez Marie de France. Chez les deux auteurs, la justice est instrumentalisée de manière perfide par les puissants, au détriment des faibles. En effet, ces derniers n’hésiteront pas à produire de faux témoins pour dépouiller la brebis, éternel symbole de pauvreté, d’innocence et de faiblesse. Dans les complices de la malversation, la poètesse franco-normande a ajouté un rapace, qu’on ne trouve pas chez Phèdre et qui vient renforcer cette idée de collusion des prédateurs.
La fin de la fable de Phèdre est aussi plus heureuse puisque la Brebis paye ce qu’on lui réclame injustement mais ne périt pas. Egalement, le loup s’y trouve punit de son mensonge et la notion d’une justice transcendantale est mise en avant : les dieux le font tomber dans une fosse pour son mensonge. Chez Marie de France, la fin est sans appel. L es pauvres et les faibles sont sacrifiés par les puissants et on se partage leurs avoirs (et, même leur chair) entre prédateurs. Faut-il y voir le simple reflet du pessimisme de la poétesse ? On serait plutôt tenté d’y décrypter l’influence contextuelle de maux de son temps qu’elle entend dénoncer ainsi, ouvertement.
Le Brebis, le chien et le loup chez Phèdre
Les menteurs n’évitent guère la punition de leurs méfaits. Un Chien de mauvaise foi demandait à la Brebis un pain qu’il soutenait lui avoir laissé en dépôt. Le Loup, cité comme témoin, affirma qu’elle en devait non pas un, mais dix. La Brebis, condamnée sur ce faux témoignage, paya ce qu`elle ne devait pas. Peu de jours après elle vit le Loup pris dans une fosse : « Voilà, dit-elle, comme les dieux récompensent le mensonge! »
Les Fables de Phèdre, traduites par par M. E. Panckoucke (éd de 1864)
Dou Chien et d’une berbis
dans l’oïl franco-normand de Marie de France
Or cunte d’un Chien mentéour De meintes guises trichéour, Qui une Berbis emplèda Devant Justise l’amena. Se li ad un Pain démandei K’il li aveit, ce dist, prestei; La Berbiz tut le dénoia E dit que nus ne li presta. Li Juges au Kien demanda Se il de ce nus tesmoins a Il li respunt k’il en ad deus, C’est li Escufles è li Leus. Cist furent avant amenei, Par sèrement unt afermei Ke ce fu voirs que li Chiens dist: Savez pur-coi chascuns le fist, Que il en atendoient partie Se la Berbis perdeit la vie.
Li Jugièrres dunc demanda A la Berbis k’il apela, Pur coi out le Pain renoié Ke li Chienz li aveit baillié, Menti aveit pur poi de pris Or li rendist ainz qu’il fust pis. La Chative n’en pot dune rendre Se li convint sa leine vendre, Ivers esteit, de froit fu morte, Li Chiens vient, sa part enporte È li Escoffles d’autre par; E puis li Leus, cui trop fu tard Ke la char entre aus detreite Car de viande aveient sofreite. È la Berbiz plus ne vesqui E ses Sires le tout perdi.
Cest essample vus voil mustrer, De meins Humes le puis pruver Ki par mentir è par trichier, Funt les Povres suvent plédier. Faus tesmoignages avant traient, De l’avoir as Povres les paient; Ne leur chaut que li Las deviengne, Mais que chascuns sa part en tiengne.
Du chien et de la brebis
Adaptation en français moderne
NB : nous avons fait le choix d’une adaptation libre et versifiée plutôt qu’une traduction littérale.
On conte d’un chien menteur Aussi tricheur que trompeur, Qui, au tribunal, attaqua Une brebis pour qu’on la jugea. Un pain elle devrait rembourser Que, jadis, il lui a prêté. La brebis nia sans délai : « Jamais tel prêt ne lui fut fait ! Aussi, le juge requit du chien Qu’il puisse produire un témoin. Le chien rétorqua, sentencieux : « Milan et loup : ils seront deux » Ainsi, témoignèrent les compères Et, sous serment, ils affirmèrent Qu’ils confirmaient du chien, les dires. Savez-vous pourquoi ils le firent ? C’est qu’ils en tireraient partie Si la brebis perdait la vie.
Lors, le juge demanda, A la brebis qu’il convoqua Pourquoi avoir nié qu’un pain Lui fut bien prêté par le chien ? C’était là piètre menterie Qu’elle rende ce qu’elle avait pris ! La pauvrette qui n’avait rien Dut vendre sa laine à bas prix. C’était l’hiver elle en périt. Le chien vint prélever sa part, Puis le milan vint à son tour Et puis le loup, un peu plus tard, Ainsi la chair fut partagée Car de viande on avait manqué Et c’en fut fait de la brebis Que ces seigneurs avaient trahie.
Moralité
Cet exemple nous montre bien (et je pourrais en trouver maints) Comment par ruse et perfidie On traîne les pauvres en plaidoirie Leur opposant de faux témoins Qui se payent sur leurs maigres biens. Peu leur chaut de ce qu’il devienne, Pourvu que chacun, sa part, prenne.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du Moyen Âge sous toutes ses formes.