Lecture Audio : Eustache Deschamps, Mieux Vaut Honneur que Honteuse Richesse

Sujet : poésie médiévale, poésie satirique, ballade
Période : moyen-âge tardif, XIVe siècle
Auteur ; Eustache Deschamps, Eustache Morel
Titre : Mieux vaut honneur que honteuse Richesse
Média : vidéo, lecture audio en vieux français

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous publions, aujourd’hui, une lecture audio autour de Eustache Deschamps, poète médiéval du XIVe siècle et officier d’armes à la cour sous Charles V et Charles VI. Nous en profitons pour dresser un court portrait de l’auteur et aussi pour faire lecture de la poésie « Mieux Vaut honneur que Honteuse richesse », toute chose dont nous avions parlé dans l’article que nous lui avions déjà consacré mais  cette fois-ci en y ajoutant la dimension du son.

Pour plus de lectures audio, voici un petit récapitulatif de ce que nous avons déjà publié:

La pauvreté Rutebeuf en Vieux français

Le Testament de l’âne, Ruteubeuf : fabliau

La housse partie du Trouvère Bernier : fabliau

Une belle journée à tous!

Frederic EFFE
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes

Petit message (pas médiéval du tout), sur les vidéos et les projets en cours

Re-bonjour à tous!

J_lettrine_moyen_age_passionuste un petit message de l’arrière-scène pour vous dire que nous allons pouvoir reprendre (enfin!) le traitement des vidéos sur les châteaux-forts et autres reconstitutions historiques médiévales.

Depuis plusieurs semaines déjà, nous faisions, en effet, face à de sérieuses difficultés techniques qui ralentissaient fortement le travail: carte graphique en surchauffe permanente, plantages intempestifs de l’ordinateur, dans tous les sens et, bien sûr toujours au pire moment et surtout dans les applications les plus gourmandes: 3D, montage vidéo, etc…  Bref, rien de bien médiéval, mais tout de même extrêmement fâcheux et gênant pour la bonne marche des opérations et des projets en cours.

Du coup, passage obligé, nous voilà nanti d’une nouvelle carte graphique (un genre de monstre) et de quatre fois plus de mémoire vive. C’est un vrai coup de jeune donné à la mécanique et, ô joie! nous sommes fin prêts à porter tous les projets que nous avions en chantier, et même au delà en terme de qualité de  que nous aurions pu le faire avec l’autre configuration. Chaque chose en son temps mais nous allons même pouvoir  installer Unity3D dont nous parlions la dernière fois, pour tester deux ou trois choses du côté médiéval! Il était absolument impossible de le faire tourner précédemment.

Désolé pour ce petit aparté très XXIe siècle qui nous sort de notre propos habituel, mais c’est la bonne nouvelle du jour pour ceux qui les attendent :  les nouvelles vidéos sur les mottes castrales et l’histoire des châteaux-forts seront bientôt là.

Du même coup, le roman et sa correction définitive souffrent un peu de tout cela mais comme je l’ai déjà lu près de cinq fois et que j’ai, depuis, reçu de très bon retours d’amis historiens ou de lecteurs assidus qui m’ont fait la grande faveur de le lire, je le laisse un peu reposer avant de m’atteler à corriger les coquilles qui m’ont été reportées. Ce n’est pas faute d’être impatient de le publier mais il faut que ces choses-là suivent leur cours naturel.

Amour, Joie et Santé à tous!
Fred

Le temps qui passe et l’impermanence des choses, un rondeau de Jean Froissart

poesie_medievale_satirique_eugene_deschamps_moyen_ageSujet : poésie médiévale, rondeau
Période : moyen-âge central,  XIVe siècle
Auteur
: Jean Froissart
Titre : On doit le temps ainsi prendre qu’il vient.

poesie_monde_medieval_rondeau_jean_froissard_chroniqueur_historien_poete

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous faisons ici un petit contrepied pour rendre un peu justice  à la poésie de Jean Froissart. On s’est en effet souvent accordé à voir en cet auteur médiéval bien plus un excellent chroniqueur, voir historien, qu’un poète, Après la marguerite, voici donc un petit rondeau de lui sur le temps qui passe.


Version originale
en vieux français (très intelligible)

On doit le temps ensi prendre qu’il vient,
Toutdis ne poet durer une fortune.
Un temps se piert et puis l’autre revient.
On doit le temps ensi prendre qu’il vient.

Je me conforte a che qu’il me souvient
Que tous les mois avons nouvelle lune.
On doit le temps ensi prendre qu’il vient,
Toutdis ne poet durer une fortune.

Version adaptée
en français moderne

On doit le temps ainsi prendre qu’il vient,
Toujours ne peut durer une fortune.
Un temps se part, et puis l’autre revient.
On doit le temps ainsi prendre qu’il vient.

Je me conforte à ce qu’il me souvient
Que tous les mois avons nouvelle lune.
On doit le temps ainsi prendre qu’il vient,
Toujours ne peut durer une fortune.


Une excellente journée à tous!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
« A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »

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