« La joie est fausse lorsqu’on trouve son plaisir en ce qui passe : biens temporels, amitiés sensibles, avantages physiques, joies de ce monde ; cette joie nous enlace dans la tristesse. En effet, comme tout cela passe, la joie s’en va aussi, et la tristesse vient ensuite. Et si cette tristesse ne se retire du cœur, la joie véritable n’y entrera jamais : l’une et l’autre ne peuvent être ensemble, tels l’eau et le feu, qui s’excluent mutuellement. »
Saint Albert, Albert le grand (1200-1280), Albertus Magnus, Albert de Cologne, dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste, Mentor, entre autres disciples, de Saint Thomas d’Aquin.
Citations médiévales, Sagesse & Mystique chrétienne du moyen-âge.
Sujet : architecture et charpente médiévale, halles de marché, halles médiévales, halles et marchés couverts. Métier du moyen-âge : charpentier
Période : moyen-âge central.
Ci-dessous, une vidéo ludique réalisée avec le moteur du jeu vidéo medieval engineers
n dehors des beaux châteaux de pierre et des merveilleuses fortifications qui subsistent autour de certaines villes, en dehors de la majesté de nos églises ou de nos cathédrales, ou encore de certaines rues de nos villes de France qui ont gardé dans leurs merveilleux dédales ou dans leurs maisons à colombage la marque indélébile de l’architecture médiévale, le moyen-âge nous a aussi légué ces édifices majestueux qui trônent souvent sur les places de nos villages, non loin des églises, et que sont les halles de marché couvertes. Bien sûr, on connaît les marchés « ouverts » ou « couverts » depuis l’antiquité, mais la construction de ces halles couvertes que nous voyons encore dans nos villes et villages de France de nos jours est devenue véritablement florissante à partir du XIIIe siècle au coeur du moyen-âge central. (photo ci-contre les halles de marché de Saint Antonin Noble Val)
Un Bâtiment populaire au cœur des échanges économiques et commerciaux des villes et villages du moyen-âge.
Véritable lieu d’échange commercial et symbole de l’activité économique médiévale, ces halles de marché couvertes ont fleuri durant une grande partie du moyen âge et font partie des constructions populaires de cette période. L’essor économique que connaîtra l’Europe médiévale du XIe siècle au XIIIe siècle se traduira, en effet, par la multiplication des échanges commerciaux et l’on verra alors dans les marchés des villes arriver des marchants italiens, de Venise, de Gène ou de Florence. Les fermes pourront aussi y écouler leur surplus de produits tandis que les artisans, cordonniers ou autres marchands de peaux, lingères ou fripiers pourront y étaler leurs plus belles offres. A la faveur de cette activité économique florissante, on fera également construire des espaces couverts pour héberger ces activités afin qu’elles puissent tenir place et se poursuivre en cas de pluie ou par gros temps. (photo ci-dessus les halles de marché médiévales de la Bastide de Sérrou)
Dans les bastides, ces villes nouvelles du XIIIe siècle, elles trouveront leur place sur la place centrale de la cité et accueilleront parfois à l’étage des greniers à grains ou la maison communale. On y vendait alors toute sorte de produits et biens sûr aussi des bêtes, raison pour laquelle on les construisait de manière aussi ouverte. (photo ci-dessus les halles de marché couvert d’Egreville)
Ces édifices majestueux se distinguent par leur charpente très élaborée et leur absence de murs. La toiture repose en effet sur des poteaux de bois ou de pierre, offrant ainsi un espace abrité et ouvert pour tout type d’échanges commerciaux. Les plus belles œuvres de la charpenterie médiévale s’y expriment. Elles sont, la plupart du temps, calquées sur le modèle des granges de l’époque et faites par les mêmes charpentiers, véritables experts dans leur Art. Les couvertures peuvent être de bois, de chaumes ou de tuiles. (photo ci-contre les halles de Crèmieu (Isère), chef d’oeuvre de la charpenterie médiévale du XVe siècle).
Les communautés de métiers, ancêtres du compagnonnage
Il est probable même s’il reste difficile de le savoir qu’à cette époque on est déjà dans une structure de type compagnonnage. Le métier semble en effet un peu plus ouvert les premières mentions de cette organisation n’apparaissant, en effet, qu’au début du XVIIIe siècle même si on en trouve quelques traces au XVe. Il peut s’agir alors de guildes ou de corporation et l’on parle concernant la charpenterie de « communauté de métiers ». Si vous désirez en savoir plus sur cette question, je vous renvoie, une fois n’est pas coutume, à cet article de Wikipédia, bien sourcé et assez complet et qui fournit une bonne base de départ sur la charpenterie au moyen-âge et sur ces questions. Vous aurez à partir de là la possibilité de partir en étoile sur les références indiquées ou de croiser avec d’autres sources. Si le sujet vous passionne, en voici une autre assez pointue, « De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie … » par Frédéric Épaud. (photo ci-contre « Charpentiers travaillant à la basilique, » 1317, Bibliothèque Nationale de France).
Quelques exemples supplémentaires de ce merveilleux patrimoine historique.
Une dimension sociale et d’échanges
conservée jusqu’à nos jours
La grande majorité de ses halles quand elles ont pu connaître un entretien régulier, ou même des restaurations complètes dans le courant des siècles suivant leur construction, sont encore en fonction et accueillent toujours les petits ou grands marchés, lieux de convivialité qui célèbrent souvent la culture des produits locaux, le goût de la rencontre et de la qualité, dans la bonne humeur. Voilà ce qui se passe quand le patrimoine historique français rencontre la culture populaire dans ce bel héritage architectural qui nous vient tout droit du monde médiéval.
« Ne sois pas un autre si tu peux être toi-même. »
Paracelsus (1493-1541)
Citation médiévale, Sagesse du moyen-âge.
Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse : médecin, alchimiste et astrologue du moyen-âge tardif, début renaissance XVIe siècle.
otre dernier roman d’aventure médiévale est encore à la relecture, lu par des gens de confiance dont certains nous ont déjà fait des retours qui nous ont vraiment fait chaud au coeur et dont nous les remercions d’ailleurs ici! Dans la solitude de l’écriture, au bout d’un moment, on se lit, on se corrige, on se relit et finalement au bout de quatre ou cinq fois sur un roman entier, on finit, souvent, par perdre le recul sur son travail.
Pas question pourtant, dans cette attente, de dormir sur nos lauriers et nous menons donc, en plus du projet de série humoristique sur le moyen-âge dont nous vous parlions déjà ici, il y a quelque temps et qui existe déjà sous forme de trente épisodes audio), un autre projet d’écriture humoristique lui aussi mais, qui concerne, cette fois, le médiéval fantastique et ses créatures. Ce « bestiaire médiéval fantastique » contiendra donc des histoires drôles sur les elfes, trolls, orcs, Ents dragons et autres êtres ou créatures mythiques de cet univers. En exclusivité pour nos visiteurs web, fans de médiéval fantaisie et du monde de JRR Tolkien, vous pouvez, d’ailleurs, retrouver des textes issus de ce bestiaire dans la section « moyen-âge passion », ainsi que dans la section « Humour médiéval » de ce site. (photo ci-contre buste baroque, Nicolas de Leyde, XVe siècle, musée de Strasbourg*)
‘en profite d’ailleurs pour délivrer, ici, un message d’importance. De grâce, mes bon amis et lecteurs, si vous possédez pages FB, blogs, forums, pages sociales ou autres sites web, etc, et que vous souhaitiez partager une partie des contenus écrits de ce bestiaire médiéval fantastique ou de ce site, merci de nous contacter avant pour que nous en parlions. Nos contenus sont tous originaux, déposés et sous copyright et donc protégés par le droit d’auteur. Nous passons vraiment beaucoup de temps à les écrire, aussi est-il légitime que nous soyons crédité de leur création.
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