Sujet : festivités médiévales, grand spectacle, reconstitution historique, guerre de cent ans, bataille médiévale Evénement : Spectacle historique, La Bataille de Castillon Période : moyen-âge tardif, 1453, Lieu : Castillon la Bataille (Aquitaine) Dates: les 3, 4, 5, 10, 11, 12, 17, 18, 19 août 2017
Bonjour à tous,
ous lui avions déjà dédié un article complet l’année dernière, le grand spectacle de la bataille de Castillon, ouvrira à nouveau ses portes à partir du 3 août et toutes les fins de semaine de ce mois jusqu’au 19 inclus, pour une heure trente de grand divertissement et de reconstitution historique, au coeur de la guerre de cent ans.
Le village d’Aliénor 2017 : un avant-spectacle enrichi de nouvelles animations
Comme l’année dernière, en avant spectacle et dès la fin d’après-midi, les organisateurs vous proposent jeux, animations, duels et combats de chevaliers, scénettes humoristiques et ripailles dans un espace médiéval recrée pour l’occasion : le Village d’Alienor. Cette année, une attention toute particulière a été portée pour offrir encore plus de divertissement dans le cadre de cet espace; une façon de transporter totalement les nombreux visiteurs dans le moyen-âge et de mieux les immerger en vue de la bataille.
Une édition 2017 remaniée
pour plus d’humour et de divertissement
e grand spectacle s’ouvrira, quant à lui, autour de 22 heures et en nocturne. Même si l’issue de la bataille de Castillon demeure inchangée, la scénographie se renouvelle chaque année et, pour cette édition, les organisateurs nous promettent de nombreuses surprises et nouveautés. Il y aura notamment « plus de légèreté et de fantaisie » et avec le choix artistique 2107 l’intention est clairement « de rééquilibrer par l’humour et la farce la rigueur de l’histoire ».
Ce divertissement historique mis en scène et réalisé par Eric le Collen, fête cette année ces 40 ans etreste, à ce jour, l’un des plus importants d’Aquitaine. Pour vous en donner la mesure, plus de 40000 visiteurs sont attendus pour cette saison 2017, sur les sept hectares de scène couverts par la bataille, au pied du château de Castegens.
Au delà du spectacle, il est aussi question d’une grand aventure humaine et de passion. Chaque fin de semaine de juillet et d’août, ce sont en effet plus de 700 bénévoles dont 600 acteurs qui s’emploient à faire revivre cette bataille historique de la fin de la guerre de cent ans.
Sujet : événement moyen-âge, compagnies médiévales. idée sorties, marché Noël médiéval, festivités Evénement : « Manifestation médiévale de Noël» Lieu : Estrées-Lés-Crécy , Picardie (Hauts de France) Date : les 10 et 11 décembre 2016
Bonjour à tous,
aison oblige, nous faisons encore une petite note, aujourd’hui, sur une manifestation autour d’un marché de Noël et du moyen-âge qui a aussi l’intérêt de se tenir à Estrées-Lés-Crécy en Picardie, non loin du théâtre d’une bataille qui fit date dans l’Histoire médiévale : la bataille de Crécy, premier grand affrontement de la guerre de cent ans qui vit la déroute des Armées du roi d’Angleterre devant celles de les armées du Roi de France.
Le programme de la manifestation médiévale d’Estrées-Lés-Crécy
i l’événement gravite autour d’un marché de Noël où sont attendus plus de cinquante exposants en costume du moyen-âge, les organisateurs nous ont gratifié d’animations en plus aux couleurs du moyen-âge. Durant ces deux journées, des compagnies seront donc là pour égayer la fête et lui donner un tour médiéval supplémentaire: danse médiévale et de la renaissance avec la Guilde du Lys d’or et les croissants d’or, parade et spectacle déambulatoire avec la Compagnie Trancrede Artois, théâtre de rue avec les Etoiles Bleues, combats de chevaliers avec la Confrérie du Cerbère, cracheurs de feu et autres saltimbanques par la Compagnie de Ur.
Pour cette 21e édition du marché médiéval de Noël d’Estrées-lès-Crecy, il y aura même, le samedi à 23 heures, du théâtre en nocturne en langue régionale picarde avec la compagnie locale les merlettes. A savoir toutefois, concernant cette dernière activité, le sujet de la pièce présentée n’a pas de relation avec le moyen-âge.
Le roi d’Angleterre alors dit à ses gens : — « Prenons place ici, car je n’irai pas plus avant que je n’aie vu nos ennemis ; et il y a bien raison que je les attende, car je suis sur le vrai héritage de madame ma mère et qui lui fut donné en mariage ; aussi je le veux défendre et revendiquer contre mon adversaire Philippe de Valois. » Jean Froissart (1337 -1405) – Les Chroniques
our dire un mot de la célèbre bataille médiévale de Crécy, elle tint place dans le lieu que l’on appelle aujourd’hui la vallée de Clercs, entre Crécy-en-Ponthieu et Estrées-Lès-Crécy. Les pertes furent immenses pour l’ost de Philippe VI de Valois qui découvrit alors les avantages stratégiques que confère pour le défenseur le choix de son terrain, en l’occurrence un camp retranché sur une légère élévation, autant qu’il pu mesurer les ravages que pouvait faire l’arc long contre la chevalerie, autant que l’infanterie.
Les chiffres avancés ont été longtemps voisins de dix contre un en faveur des français. Ils ont permis de forger une véritable mythe du côté des anglais sur cette bataille de Crécy qui perdure jusqu’à ce jour, mais ils ont été depuis, quelque peu revisités à la baisse, pour être ramenés à un ratio plus raisonnable de 1 contre 2, voir 1 contre 2,5, en défaveur du camp anglais.
Quoiqu’il en soit, le résultat fut cuisant et les pertes terribles. Sur le champ de bataille, on parle de près de 30 000 morts du côté français, dont plus de 1000 nobles et chevaliers. Galvanisé par cette victoire, Edouard III d’Angleterre poursuivra sur sa lancée à la conquête de Calais. Après un long siège, la ville tombera d’ailleurs entre ses mains, pour devenir durant l’ensemble du conflit, une tête de pont stratégique des armées anglaises en France. Elle sera d’ailleurs un des derniers bastions anglais à tomber, à la fin de la guerre de cent ans.
uelques siècles après la bataille de Crécy, l’Historien et écrivain Jules Michelet remettra en perspective ses conséquences dans le contexte du monde médiéval et des valeurs de la chevalerie, en écrivant ces lignes :
« La bataille de Crécy n’est pas seulement une bataille, la prise de Calais n’est pas une simple prise de ville; ces deux événements contiennent une grande révolution sociale. La chevalerie tout entière du peuple le plus chevalier avait été exterminée par une petite bande de fantassins. » (…) A Crécy, toute la chevalerie était là réunie, toute bannière flottait au vent, ces ners blasons, lions, aigles, tours, besans des croisades, tout l’orgueilleux symbolisme des armoiries. En face, sauf trois mille hommes d’armes, c’étaient les va-nu-pieds des communes anglaises, les rudes montagnards de Galles, les porchers de l’Irlande’; races aveugles et sauvages, qui ne savaient ni français, ni anglais, ni chevalerie. » Jules Michelet – Histoire de France Tome IV
Le style est, bien sûr, à l’image de Michelet. Aussi racialiste que lyrique et emporté, il n’appartient qu’à lui, même si, par certains aspects, il sonne aussi très XIXe siècle. Reste que l’on s’entend, en général, sur le fait que les armées d’Angleterre n’étaient pas faites alors que de professionnels, loin de là, mais de paysans ou petite gens dont la discipline militaire était pourtant irréprochable. Le corps des archers longs anglais qui fit la différence, ici comme à Azincourt, procédait, lui aussi, de la même discipline que ces forces d’infanterie issus des classes populaires.
Face à la chevalerie française, ces mêmes archers, par leur puissance et l’utilisation stratégique qui en sera faite durant les batailles, seront un atout majeur du camp anglais, et ce pendant de longues années. Il faut dire que les systèmes de valeur et la vision de la guerre diffèrent sensiblement d’un camp à l’autre. Du côté de l’approche de la bataille, on a, en effet, souvent relevé la nature très pragmatique des anglais pour lesquels les valeurs du combat au corps à corps ne priment pas sur le résultat à atteindre. Dans ce cadre, la victoire à distance ne représente pas un obstacle, mais un moyen. Cet argument ne peut pourtant tout expliquer et concernant la déroute de Crécy, les notions de conseil militaire et de discipline doivent certainement être prises en compte pour comprendre la mauvaise tournure que prit cette bataille du côté français.
Vidéo d’une bataille médiévale épique entre l’ost française et anglaise*
* Ne vous laissez pas arrêter par le fait que la première tirade du chevalier n’est pas traduite en français, ce n’est pas nécessaire pour comprendre ce qui se joue dans cette video.
Jeu video : Medieval Total War et Medieval Total War II. Editeur : Creative Assembly Distributeur : Activision Type : stratégie/action; jeux de stratégie au tour par tour et tactique en temps réel.
Sujet : Batailles médiévales épiques du moyen-âge Période : de 1080 à 1530 Lieu : Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient Date de sortie : 2002, 2006, collector donc.
La série Total War
élange de stratégie et de batailles de terrain tactiques, la série Total war a connu son premier succès en 2000 avec le jeu Shogun Total War. Depuis la société Creative Assembly a développé et sorti de nombreux titres ayant pour objectif de faire revivre de grandes batailles stratégiques et historiques depuis Rome, jusqu’à Attila et même encore plus récemment l’univers médiéval fantastique de Warhammer.
De fait, ce concept Total War a rencontré un grand succès auprès des amateurs de batailles épiques et de jeux de stratégie militaires et de conquête, sur fond de réalisme historique. Dans les titres qui nous intéressent particulièrement ici, il faut relever Medieval Total War sorti en 2002 et Medieval Total War 2 en 2006. Chacun des titres proposera à son tour des extensions.
Medieval Total War (1)
12 factions jouables, 8 présentes sur le terrain mais non jouables.
La carte de campagne se partage entre vingt factions dont douze sont jouables. La stratégie se fait au tour par tour avant de passer en mode action ou bataille le cas échéant. Une fois les options stratégiques choisies, les batailles pourront alors se résoudre en 3D et sur le terrain. En terme de gestion, en dehors de la force pure et dure, il est également possible d’utiliser la religion ou la diplomatie.
Le territoire de chaque faction et les factions présentes, dépendent de la période historique choisie en début de partie : haut Moyen Âge le Moyen Âge central ou le bas Moyen Âge tardif. A la sortie de l’opus un de Medieval Total war, les journalistes ont notamment salué l’exactitude de sa trame historique.
En 2003, une extension appelée « Invasion Vikings » sortira proposant une campagne plus spécifique qui aura pour théâtre les îles Britanniques et la Scandinavie et se déroulera entre 793 et 1066.
Medieval Total War 2
Le jeu vous propose le choix entre 17 factions, d’Europe occidentale
et orientale, ainsi que du Proche-Orient, avec comme objectif de bâtir votre propre empire à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient.
Une extension offrant quatre campagnes supplémentaires et de nouvelles factions, sortira en 2007: « Total War Kingdoms »
Editeur et Batailles épiques filmées
éritable plus, l’éditeur permet la réalisation de véritables petits films sur les scènes d’action et l’on trouve sur youtube de nombreux exemples de ce type de vidéos. Celle que nous partageons en début d’article vous permettra de vous en faire une idée. Trés beau travail d’édition, cette vidéo donne une excellente idée de ce à quoi peuvent ressembler les batailles de Médiéval Total War. Epique à n’en pas douter!
S’il fallait être tatillon, nous dirions qu’il y a peut- être un peu trop de belles armures, notamment sur l’infanterie. Au vue du coût des armures en métal complète, heaume inclus, à la période médiévale, on a, en effet, un peu du mal à imaginer des milliers d’hommes à pied tous suréquipés de la sorte. On manque donc certainement un peu de ces troupes de mercenaires, de guerriers ou encore de routiers qui se joignaient aux batailles et aux différentes osts à la faveur des opportunités ou du plus offrant.
Reste que l’effort est louable et l’essai transformé, la bataille est épique et les blasons et armures, autant que les harnachements sont totalement somptueux.
En bref
Par goût personnel n’étant pas fan du moteur de jeu Total War et n’ayant pas pour être honnête passé des heures dessus, il faut bien reconnaître qu’à ce jour il reste encore le seul à permettre d’offrir des batailles rangées avec des milliers d’hommes en environnement 3D. Graphiquement réussi, les jeux de cette série offrent aussi une profondeur qui en garantit la durabilité pour les amateurs du genre. Un ou deux mécréants et néanmoins amis de ma connaissance ont blanchi de sérieuses nuits avec cette série et ils ne sont pas les seuls. Je sais qu’ils se reconnaîtront.
Fred
Pour moyenagepassion.com
Jeux video sur le moyen-âge, Batailles médiévales, Réconstitution historique