Sujet : animations médiévales, campement, concerts, musique médiévale, compagnies médiévales, sortie week-end, Moyen âge festif, sortie historique, agenda médiéval Evénement : Campement d’été et animations médiévales Dates : du 2 juillet au 27 août 2022 Lieu : Chartres, Eure-et-Loir, Centre-Val de Loire.
Bonjour à tous,
ur l’agenda des événements festifs autour du Moyen Âge, des animations médiévales vous attendent à Chartres durant tout l’été. Ces réjouissances ont débuté au début de ce mois de juillet et se prolongeront tout au long de ce mois jusqu’au 27 août prochain. C’est durant les week-ends et dans le centre historique de la cité qu’elles vous attendent, du jeudi au samedi, à partir du milieu d’après-midi jusqu’à la fin de soirée.
Animations médiévales et concerts
Ces animations estivales sont organisées par C’ Chartres Médiévale. Cette Association du cru, férue de Moyen Âge et notamment de XIIIe siècle, propose, à l’année, divers événements historiques dans la cité. La grande fête médiévale planifiée en 2022 sur Chartres a du être déprogrammée. Pourtant, les organisateurs et les bénévoles de l’Association n’ont pas, pour autant, baisser les bras. En lieu de l’événement prévu, ils ont fait le choix de privilégier une formule originale d’animations médiévales étalées de juillet et d’août.
Au programme des réjouissances, un campement sera donc installé toutes les fins de semaine dans le centre ville. Les visiteurs pourront y assister à des démonstrations de combat et de tirs, mais aussi à des jeux et des danses inspirées des temps médiévaux. Des déambulations auront également lieu dans les rues du centre historique. Enfin, chaque jeudi, des formations musicales ou des artistes visuels inspirés par le Moyen Âge viendront renforcer l’ambiance de leur musique et de leur bonne humeur.
Compagnies médiévales programmées
Compagnie de la citadelle – Les Derniers trouvères – Soñj – Waraok – La Compagnie Arcadia – Marina Lys – La compagnie Tan Elliel
Pour la programmation détaillée des concerts, n’hésitez pas à vous reporter au site de l‘Association organisatrice. Ce jeudi 21 juillet, c’est la musicienne Marina Lys qui sera à l’honneur.
Noter que du 2 au 28 juillet, une exposition permanente aura également lieu sur la période médiévale. Elle se tiendra à l’Edicule, place des halles. Bien entendu, une visite à Chartres pourra aussi vous fournir une belle occasion de profiter du patrimoine historique de la cité et d’une visite à sa mythique cathédrale.
En vous souhaitant une belle journée. Fred Pour Moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
NB : sur la photo d’en-tête, le musicien en premier plan fait partie de la troupe des Derniers Trouvères présente cet été à Chartres (crédit photo Richard Guillemain – Source Facebook C Chatres médiévale). Le reste des photos sur les vignettes présente certains des artistes présents sur l’événement au fil de l’été. Dans l’ordre, Marina Lys, la Compagnie de la Citadelle, la troupe Tan Elliel et, à nouveau, les Derniers Trouvères.
Sujet : musique médiévale, plain-chant, chants médiévaux, chants polyphoniques, Saint-Antoine, monachisme chrétien, ordre des Antonins, album, opération participative.
Période : moyen-âge central à tardif Ensemble médiéval : Vox in Rama
Evénement : CD Album « Chants de dévotion à Saint-Antoine ».
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous avons le grand plaisir de retranscrire un entretien exclusif que nous a accordé Frédéric Rantières, le fondateur et directeur artistique de Vox-In-Rama. Cet échange nous a fourni l’occasion de parler de l’opération lancée par l’ensemble médiéval, en collaboration avec l’Association Française de l’Ordre des Antonins, autour d’un programme et d’un album dédié aux chants des Antonins et à Saint-Antoine l’Égyptien.
Au Sujet de Saint-Antoine l’Égyptien
Pour rappel, à propos de Saint-Antoine l’Ermite, le Grand ou l’Égyptien, ce grand mystique des IIIe et IVe siècles, père du monachisme chrétien, a donné naissance, sur le sol français et durant le moyen-âge central, à l’Ordre des Antonins. D’abord organisée autour des reliques du Saint qui, disait-on, soignait le mal des ardents, cette confrérie a connu, par la suite, un essor sans précédent. Reconnue par Rome, l’ordre essaima bientôt, depuis son berceau isérois d’origine de Saint-Antoine l’Abbaye, sur les terres d’Europe et au delà. De nombreux établissements virent ainsi le jour, destinés à accueillir les infortunés frappés d’ergotisme. (voir notre article précédent sur le sujet)
L’interview de Frédéric Rantières,
directeur de l’ensemble Vox in Rama
Parcours, recherche et itinéraire artistique
— Bonjour Frédéric, tout d’abord un grand merci de nous accorder cet entretien. Parlons un peu de vous pour commencer. Votre parcours semblait plutôt vous destiner à écumer les bibliothèques et à vous investir dans de fastidieuses recherches en Sciences Humaines, Comment a débuté l’aventure Vox-in-Rama ?
— Tout a commencé en avril 2006, lorsque j’ai formulé le souhait de fonder un ensemble qui soit un lieu de pratique vocale et surtout un laboratoire d’expériences artistiques où les traditions de chant médiévales, en particulier liturgiques et sacrées, puissent se reconnecter aux réseaux de pensée dans lesquels elles sont nées et se réactualiser dans notre époque. En 2008 l’ensemble a été fondé en association et depuis nous n’avons pas cessé de découvrir et de travailler dans cet état d’esprit. Quatre CD de chant médiéval sont nés depuis ainsi que la vidéo d’un spectacle original sur les chants et les visions de Hildegarde de Bingen (vous pouvez vous procurer ces produits sur le site Vox-in-Rama). Un cinquième est en projet pour décembre 2019 sur les chants de dévotion à saint Antoine abbé, dont le berceau de la création provient de l’église fascinante de Saint-Antoine l’Abbaye en Isère.
— Cet investissement musical et cette implication à travers vos ateliers notamment de chants grégoriens laissent-ils encore la place à des travaux dans le domaine des sciences humaines ?
— Aujourd’hui, je me considère plus cherchant que chercheur, dans la mesure où les investigations que je mène sur le chant médiéval et, en ce moment sur le chant antonin, ont pour but essentiel de se concrétiser dans une forme artistique (et donc variable) et que je ne considère pas qu’une forme d’expression soit supérieure à une autre, qu’elle soit écrite ou orale. Bien sûr, je suis toujours heureux de mettre en forme de manière « scientifique » mes découvertes, mais pour moi cette distinction relève plus aujourd’hui d’une question de forme que de fond.
Les chantres, chanteurs, tropeurs et compositeurs du Moyen Âge étaient des hommes et des femmes comme nous le sommes, c’est-à-dire imparfaits et en quête d’à-venir, nourris par un désir de perfection qui se structurait envers et contre leur héritage. Je crois que c’est cette filiation dont nous provenons qui me semble importante aujourd’hui, car notre mentalité, que l’on pourrait dire postmoderne, en voulant rompre avec le primat de la rationalité et du sujet, ne laisse pas forcément, malgré toutes ses tentatives, la juste place aux filiations spirituelles et humaines. Or, dans l’expression fourre-tout que l’on appelle « Moyen Âge », l’on met justement tout ce qui relève de l’esprit de la rhapsodie, c’est-à-dire tout ce qui est le produit d’un lent tissage d’héritages textuels et mélodiques qui, malgré les guerres, les destructions, les tremblements de terre de toute sorte et les distances entre les êtres, continue son chemin coûte que coûte et se transmet de bouches à oreilles et d’oreilles à calames. C’est cela qui m’émerveille le plus dans un manuscrit de chant, cette oralité qui se veut être « cousue » d’un seul tissu et qui, à chaque fois, avec ses infimes variantes et corruptions, affirme toujours à nos yeux un désir inébranlable de rester fidèle à son héritage et de le prolonger.
— C’est un peu la même question mais comment votre formation en anthropologie religieuse s’articule-t-elle avec votre approche artistique et musicale ? Les deux choses sont-elles cloisonnées ? Y-a-t-il des ponts ?
— La réalité, bien sûr, est extrêmement cloisonnée, et il est toujours aujourd’hui un défi de vouloir relier les mondes de l’art, même médiévaux, à ses auteurs et surtout à ses penseurs. Mais ça tombe bien, j’aime les défis ! Une des raisons de Vox In Rama est bien celle-ci : ouvrir des espaces-temps où plusieurs formes d’art, pris en tant que savoir-faire, qu’ils soient musicaux, picturaux, littéraires, philosophiques, théologiques, etc. se rencontrent et laissent tinter leurs harmoniques. Je n’ai pas de tabou en matière de recherche, car tout m’intéresse, et ce que j’aime en particulier, c’est entendre les échos de pensées que l’on a oubliées, qui se sont stratifiées. À chaque fois, l’émerveillement est le même : rien est nouveau, tout disparaît pour mieux s’innover, se reformer !
Le programme sur les chants de Saint-Antoine
— Après le Mystère Vox Sanguinis de Hildegarde de Bingen, comment est né ce projet autour de Saint-Antoine ? La mystique médiévale est-elle un fil conducteur de votre travail ou l’enchaînement de ce nouveau programme avec les visions de l’abbesse rhénane n’est-il que le fruit du hasard ?
— Personnellement, je pense que le hasard fait extrêmement bien les choses, et j’accorde une grande confiance à sa bienveillance ! Bien sûr, vous avez raison, le fil conducteur des thèmes que je choisis est souvent en lien avec des phénomènes mystiques ou spirituels médiévaux. Même s’il ne s’agit pas des mêmes époques – Hildegarde de Bingen était une femme et abbesse bénédictine du XIIe siècle, et les Antonins, du moins à l’époque de l’expansion de leur art, étaient des hommes de la fin du Moyen Âge – une croyance néanmoins très puissante les relie : celle dans le pouvoir des reliques et de leur filiation avec le Christ! La première fois que je suis allé à Saint-Antoine l’Abbaye pour y animer un stage de chant grégorien, j’ai été intrigué en particulier dans mes lectures pas le Saint-Vinage, cette préparation à base de vin local et de plantes que les chanoines antonins sanctifiaient au contact des os d’Antoine, l’ermite égyptien, dont les reliques furent translatées dans ledit village durant la seconde moitié du XIe siècle. Lors de ma rencontre avec les responsables du palais abbatial et du musée, j’ai appris l’existence de livres de chœur qui avaient été conservés depuis la dissolution de l’Ordre antonin en 1776. J’ai tout de suite voulu en découvrir plus !
— Pouvez-nous vous parler de ce programme et son contenu musical plus en détails ?
— Ce programme comprend des chants figurant dans des manuscrits et imprimés rattachés de près ou de loin à l’Ordre antonin que j’ai pu retrouver à Saint-Antoine l’Abbaye et dans plusieurs bibliothèques. Il se concentre sur un office qui fut bien connu au Moyen Âge mais dont les traces ont totalement disparu à la dissolution de l’Ordre : l’office de saint Antoine abbé, souvent confondu avec celui de saint Antoine de Padoue ! Dans les chants que j’ai pu retrouver, de magnifiques parts sont confiées à l’intercession de l’anachorète, à ses tentations, son ascension céleste et ses vertus thaumaturgiques (pouvoir de guérison par l’intercession du saint ou par contact avec ses reliques) que l’on se devait d’invoquer contre le mal des ardents, cette terrible maladie contractée par l’ergot de seigle. C’est à la cure de ce grand fléau que les laïcs hospitaliers puis les chanoines réguliers de l’Ordre de Saint-Antoine se sont consacrés jusqu’à son extinction.
— Cette messe de Du Fay qui intervient aussi n’est pas la plus connue du compositeur ? Comment s’inscrit-elle dans son œuvre ? En dehors de son thème de prédilection, quelles sont ses particularités du point de vue technique ou musicale ?
— En effet, elle est une messe particulière, dont l’attribution directe a été remise en doute par Alejandro Enrique Planchart, le spécialiste émérite de Guillaume Du Fay, qu’il considère être plutôt l’œuvre d’un élève du maître cambrésien. Au cours de mes recherches sur les mélodies de l’office de saint Antoine abbé, j’ai pu retrouver les mélodies de plain-chant que ce pseudo-Du Fay a connues et à partir desquelles il a pu composer les mouvements de sa messe, comprenant l’ordinaire et le propre de l’office.
Le projet de CD qui sera enregistré dans l’église de Saint-Antoine l’Abbaye en octobre prochain, en partenariat avec l’Association des Amis des Antonins(AFAA), aura pour but essentiel de faire connaître et de diffuser ces chants qui sont des chefs-d’œuvre textuels et mélodiques et qui furent très certainement confectionnés par des chanoines de l’abbaye chef-d’ordre ou de commanderies qui y étaient rattachées. Bien sûr, la messe de Saint Antoine abbé de Du Fay ou de son double seront mises en regard, ses sources éclairant sa création en mettant en valeur le travail mélodique et harmonique absolument magnifique effectué sur le plain-chant antonin, avec notamment l’emploi de dissonances et de résolutions parfois étonnantes, l’usage de libertés rythmiques qui donnent à la prosodie du chant une grande élasticité, mais aussi le déploiement d’immenses phrases vocales qui donnent aux textes latins une temporalité sans limite.
— La restitution des chants à saint Antoine pour la guérison du mal des ardents est une initiative unique en son genre. La mise en place de ce programme autour de Saint-Antoine a-t-elle nécessité beaucoup de recherches et de travail sur les manuscrits ou de retranscription ?
— La première phase a consisté d’abord dans le « pistage » dans les inventaires et catalogues des traces d’incipit et de mentions de l’office. Après de multiples collations de ses informations, j’ai pu retrouver des pièces manuscrites dont certaines complètent la collection des livres de chœur du Trésor de l’abbaye, et d’autres contiennent des copies de l’office de saint Antoine abbé, dans sa forme antonine. Il s’agit de maillages qui, en continuant les recherches, déboucheront encore sur de nouvelles découvertes.
Spectacle vivant, mystère, supplément d’âme ?
— À travers les projections d’iconographies autour de la vie du Saint, durant le récital, il y a, là encore, une volonté d’immerger le public dans des aspects visuels et sensoriels au-delà de l’écoute ? Ce parti-pris d’amener les prestations de Vox In Rama sur le terrain du « spectacle vivant » est-il en train de devenir une des signatures originales de votre formation ?
— Oui, tout à fait ! mais qui dit spectacle vivant sous-entend qu’il existerait une autre forme de spectacle ou de prestation qui serait mort… je ne préfère pas rentrer dans ce débat, mais selon moi toute forme de représentation relève du vivant, en tant qu’elle le réanime, lui rappelle qu’il a une âme, et que malgré les vicissitudes du temps et sa fuite inexorable, la conscience de l’être et tout ce qui s’y rattache n’a pas d’âge et n’a de limites que celles que l’on veut bien lui donner.
Pour le spectacle sur Hildegarde de Bingen, plutôt que « spectacle », j’ai préféré employer le terme « mystère » – même si parfois j’emploie le terme « spectacle » pour en simplifier l’approche – ce sur quoi je me suis expliqué dans le livret du CD. Je préfère le deuxième au premier car un spectacle implique une manifestation étonnante, qui puisse surprendre, ce qui dans la mentalité de notre époque n’a plus rien d’étonnant, alors qu’un mystère, dans son essence propre, doit rester voilé, et ce n’est que par des détours successifs, comparables à ceux que fait une vie, qu’il peut s’appréhender, s’apprécier, se « penser », ce qui est de nos jours plutôt original, car peu enclin à la consommation. Par sa polysémie, le mystère est également infiniment plus « moderne » que le spectacle, car sa résonance traverse les temps et, à ce titre, il peut mieux s’en libérer. Si l’on accepte de ne pas le réduire à sa seule acception chrétienne, il relie d’un seul élan l’Antiquité à notre époque, en transitant par le mystère et sa relation au sacrement dans le christianisme. Si, aujourd’hui, il revêt davantage un aspect fantasmagorique et imaginaire, il peut encore réveiller la conscience, car ses significations n’ont jamais pu être totalement arrêtées.
L’opération de financement participatif
— Enfin quid de cette nouvelle opération de financement participatif ? Il s’agit de la deuxième opération de ce genre que vous lancez et la première avait été une vraie réussite. Comment va-t-elle se dérouler et quelles seront les avantages de ceux qui y souscriront ? Comment participer ?
— L’Association Française des Amis des Antonins (AFAA) qui porte le projet de création du CD a mis en place un système de Financement Participatif Helloasso avec des contreparties tout à fait originales qui font entrer les contributeurs dans la l’histoire fascinante de l’Ordre antonin. Le mieux est de vous en rendre compte par vous-même en allant sur Helloasso Redecouvrez les chants disparus de l’Ordre des Antonins.Chaque contributeur pourra assister de près au déroulement du projet en s’abonnant à l’événement Facebookainsi qu’aux sites internet de l’AFAAet de Vox in Rama. Des reportages, articles, extraits sonores et vidéos seront proposés au public et lui permettront de s’immerger dans cet univers ainsi que de le partager avec leurs amis et réseaux intéressés.
— Quelles sont les dates clés prévues ?
— Le calendrier de ce projet sera marqué par des dates importantes. La première fut le concert du 6 avril dernier à Saint-Antoine des Quinze-Vingts. La seconde sera remarquable en ce qu’elle aura lieu dans l’abbaye mère de l’Ordre, où ces chants ont été pratiqués pendant des siècles. Je veux bien sûr parler de l’église abbatiale de Saint-Antoine l’Abbaye en Isère. En partenariat avec le musée et le diocèse, Vox In Rama y présentera le jeudi 30 mai à 18h les chants de dévotion à saint Antoine abbé que les chanoines pratiquaient pour les fêtes de leur saint patron, notamment le jour de l’Ascension, où le Saint-Vinage était sanctifié ! Tout le monde est convié à ce concert original, où les contributeurs Helloasso pourront entendre les chants pour la restitution desquels ils auront apporté leur soutien, afin qu’ils puissent être enregistrés dans les conditions nécessaires. C’est aussi dans ce lieu que le CD sera enregistré courant octobre 2019, ce qui donne à ce projet encore plus de force, reliant à la fois la mémoire de ses chants à celles de ce lieu consacré à la dévotion et à la guérison. Enfin la sortie du CD sera fêtée publiquement soit le samedi 14 soit le samedi 15 décembre 2019 (dates en cours) dans la même abbaye avec les contributeurs qui auront pu venir et toutes les personnes intéressées.
— Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions, nous vous souhaitons encore une très belle réussite pour cette ambitieuse opération.
Sujet : fête médiévale, patrimoine médiéval, animations médiévales, tournois, concerts, conférences, monument historique, classé. Lieu : Crécy-la-Chapelle,
Seine-et-Marne, Île-de-France Dates : d’avril à octobre 2019 Evénement : les 800 ans de la Collégiale de Notre-Dame-de-L’Assomption
Bonjour à tous,
u titre de l’agenda des fêtes et événements célébrant le Moyen-âge, à compter de cette fin de semaine jusque dans les mois qui viennent, la ville de Crécy-la-Chapelle fêtera les 800 ans de sa Collégiale.
La Collégiale Notre-Dame-de-L’Assomption
Construit au début du XIIIe siècle, ce superbe édifice gothique et religieux, rattaché au diocèse de Meaux, a essuyé depuis de nombreux revers. Partiellement détruit durant la guerre de cent ans, il a également été en proie aux crues et aux inondations du Grand Morin, quelques siècles plus tard et, tout au long de sa longue histoire, il a dû faire l’objet de nombreux programmes de sauvegarde et de restauration pour être maintenu en l’état. Il faudra attendre le milieu du XIXe siècle et l’année 1846 pour que cette belle église, considérée comme une des plus belles du département, soit classée monument historique. Le guide vert du tourisme Michelin ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisqu’il a décidé de l’étoiler.
Au programme des 800 ans : célébration et divertissements autour du moyen-âge
Mis en place par la municipalité et l’Association Les Amis du patrimoine créçois, avec le soutien de nombreux partenaires locaux, institutionnels, mais aussi privés, le programme est ambitieux puisque’à partir de cette fin de semaine (6 et 7 avril) et jusqu’à octobre prochain, il proposera, chaque mois, des rendez-vous thématisés autour de cet anniversaire. Ainsi, à la célébration du patrimoine culturel et historique de la cité et de sa collégiale, viendront aussi s’ajouter nombre d’animations médiévales : mise en place d’un village inspiré du moyen-âge, tournois, combats et joutes chevaleresques, mais aussi jeux, danses, concerts, ateliers et joyeuses ripailles…
Du côté nourriture spirituelle, on pourra compter sur des conférences animées par de grands spécialistes d’Histoire médiévale et de patrimoine, mais encore sur la projection de documentaires et sur des visites guidées à la découverte de ce joyau du patrimoine qu’est là Collégiale Notre-Dame-de-L’Assomption. Les samedi 6 et dimanche 7 avril, à l’occasion des premières journées d’inauguration de cette grande fête anniversaire, l’événement sera croisé avec Les Journées européennes des métiers d’Art mais égalementavec les Journées des Plantes et Art du Jardin qui se tiendront, pour ces dernières, à deux pas de la collégiale, au château de la Chapelle.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Crécy-la-Chapelle et son beau patrimoine, ces réjouissances seront aussi l’occasion de belles ballades au cœur de la cité, à la découverte de son Histoire et de ses monuments.
Sujet : événement, festival, musiques anciennes, musiques médiévales, patrimoine, églises romanes, Ars Nova, chants polyphoniques, troubadours Evénement :Festival Voix et Route Romane, « l’Alpha et l’Omega, une Histoire du Temps » Dates : du 31 août au 23 septembre 2018 Lieu : Alsace, itinérant, (route, romane)
Bonjour à tous,
Petit rappel sur l’agenda des événements notables de ce mois, le Festival Voix & Route Romane 2018 continue sa route itinérante à la découverte des musiques médiévales et de l’architecture de l’Alsace romane du Moyen-âge central.
Pour ne rien en manquer, nous vous invitons à consulter l’article que nous avions dédié à l’événement, il y a déjà quelque temps. Tout est là : le Festival Voix et Route Romane 2018
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen-âge sous toutes ses formes.