Sujet : Kaamelott, Léodagan, Bohort, Karadoc, Kadoc, Perceval, humour, série télévisée, farce. Période : moyen-âge central pour le roman arthurien & haut moyen-âge pour la légende. Auteur : Alexandre Astier Médias : détournement, humour, FB Kaamelottcréas Distribution : CALT production, M6
Bonjour à tous,
our fêter cette soirée du réveillon de Noël dans la joie et d’une manière plus contemporaine tout en n’oubliant pas au passage le Moyen-âge, voici quelques créations en forme de clin d’oeil à la série télévisée humoristique Kaamelott d’Alexandre Astier.
Cette année, pour une raison étrange, il semble que le roi Arthur ait décidé d’affecter ses chevaliers à des postes quelque peu spéciaux, dans le cadre des fêtes de l’Hiver. La tradition s’y invite donc de manière décalée et totalement anachronique il faut bien le dire, au grand dam des intéressés pour lesquels toute l’histoire prend de sérieux dehors de traquenard.
C’est aussi un peu la fête des enfants, et sans doute que l’auteur de la série, autant que son Arthur d’ailleurs, ne le désavoueraient pas.
Un merci particulier aux fans de la série qui nous accompagnent aussi ici et encore un joyeux réveillon et de belles fêtes à tous !
Sujet : humour, Kaamelott, Alexandre Astier, série télévisée, série culte, Saint Graal, légendes arthuriennes, roi Arthur. comédie, médiévalisme, Période : moyen-âge central pour le roman arthurien, haut moyen-âge pour la légende. Auteur:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : détournement affiche cinéma
Bonjour à tous,
ous vous proposons aujourd’hui un peu de détente à la façon Kaamelott, en tirant encore partie du temps qui nous est laissé avant que ne sorte le premier opus de la trilogie sur grand écran. Nul besoin de préciser que nous sommes, là encore, bien plus dans le médiévalisme que dans le moyen-âge réaliste, et bien plus dans l’humour contemporain que dans l’humour médiéval au sens propre.
Quoiqu’il en soit, avant la date tant attendue par des millions de fans impatients, et dont il n’est pas impossible que ce petit cachottier d’Alexandre Astier (oui non je sais, c’est un peu familier, je l’ai senti en le disant) nous la taira jusqu’à la sortie effective du film en salles, voici donc une digression et une affiche de cinéma totalement imaginaire, certainement très loin d’ailleurs de ce que nous réserve le premier long métrage de l’auteur de la série culte autour du Saint Graal et du roi Arthur. Ceux qui connaissent bien les Monty Python et leur Holy Grailne manqueront pas de reconnaître l’inspiration plutôt marquée de ce détournement.
ien sûr, il s’agit là encore d’un clin d’oeil et d’un hommage rendu à la série française, en l’inscrivant dans l’univers de référence des Monty Python et de leur Holy Grail. En 75, le film fit l’effet d’une bombe et l’on a quelquefois du mal à se souvenir du souffle et du ton nouveau que les six comédiens britanniques amenaient alors dans les salles. Dans l’Angleterre conservatrice, l’impertinence de cette bande qui osait tous les contre-pieds et passait tous les sujets au crible de leur humour déjanté faisait aussi débat et divisait; difficile en tout état de cause, de demeurer indifférent.
Si l’absurde et le non-sens sont au rendez-vous dans Kaamelott, à travers de nombreux dialogues et situations, sans faire d’échelle et pour des raisons ne serait-ce que culturelles, on ne peut pas pour autant comparer point par point l’humour présent dans la série télévisée avec les délires très british des Monty Python qui faisaient, par exemple, courir le roi Arthur à pied sur un rythme de noix de coco pour simuler le bruit de son cheval ou qui faisaient encore intervenir des cars de police pour arrêter les frais, dans un anachronisme totalement assumé.
L’anachronisme est aussi présent dans Kaamelott et c’est même un moteur humoristique dont Alexandre Astier use à de nombreuses reprises, mais s’il joue allègrement avec le non sens et s’aventure, on peut même le dire, bien plus loin que de nombreuses oeuvres comiques françaises sur les rives de l’humour british (et de son sens du non-sens), il y a indéniablement aussi, dans son écriture, une vraie touche de comédie française « classique » dans les situations. Par ailleurs, n’importe quel anglais mis en face de la série vous le dira, ça n’arrête pas de lever le ton et de s’engueuler dans Kaamelott, ce qui est perçu, semble-t-il, outre manche, comme « typiquement » français.
Au delà des différences évidentes, pour qui aime les Monty Python et leur humour, on ne peut s’empêcher pourtant de voir une vraie forme de filiation entre cette version française d’Alexandre Astierautour de la « Matière de Bretagne » comme la définissait Jean Bodel et la version des joyeux drilles anglais. Dans les deux cas, il s’agit bien de revisiter de manière légère et totalement décalée une oeuvre sérieuse, sans pour autant considérer que l’humour n’est pas une affaire à prendre au sérieux.
D’ailleurs, l’auteur de Kaamelott lui-même ne cache pas son admiration pour les comiques anglais et nous reprenons ici, en guise de conclusion, ses propres mots, tirés d’un interview qu’il donnait en 2013, au journal Le Progrès, dans le cadre du Festival Lumière.
Qu’est ce qui rapproche les Monty Python de Kaamelott ?
« Je dirais qu’il y a quelque chose de l’ordre de la bienveillance paternelle. Pour nous, la mythologie, la légende arturienne, l’ancien testament sont à tout le monde, ce sont des matières faites pour être triturées. La légende arturienne est un mur et chacun met sa brique, y compris George Lucas avec « Star Wars ». Les Monty peuvent déconner, mais ils ne sont jamais pris en défaut de respect, c’est ça que j’aime chez eux. Ma scène préférée de » Sacré Graal », c’est quand le châtelain dit aux deux gardes de surveiller la chambre de son fils. Ça dure un quart d’heure parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur demande. Le fait qu’au cinéma, des auteurs aient consacré plusieurs minutes d’écran utile à deux mecs qui ne comprennent pas, pour moi, ça a été une véritable révélation. C’est l’essence même de la comédie. » Alexandre Astier, propos recueillis par François Monnet, Le progrès
Vous aurez noté au passage les géniales illustrations de Terry Gilliamqui émaillent cet article. En réalisation, comme en animation, ses créations ont amené une touche unique dans les productions télévisuelles comme cinématographiques des Monty Python.
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, Merlin, Elias, druide, enchanteur, script. médiévalisme. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, épisode inédit hommage.
Bonjour à tous,
our égayer votre journée, voici le script d’un épisode inédit écrit en hommage à la série télévisée Kaamelott. Du même coup, nous postons à nouveau la vidéo/audio qui va avec.
Nous sommes, ici, à quelque distance du flamboyant ou même quelquefois plus obscur et inquiétant Merlin des légendes arthuriennes classiques et de son côté, Elias n’en faisait pas partie puisqu’il est une pure création d’Alexandre Astier.
Elias est affairé dans le laboratoire à préparer une potion quand Merlin, entre, trempé jusqu’aux os.
Elias : Tiens, vous êtes là vous?
Merlin : Bin oui chuis rentré plus tôt. I s’est mis à pleuvoir des trombes de flotte. Du coup forcément ça a écourté le rassemblement.
Elias : Non mais vous avez bien fait. A vos âges avancés des fois, une ptite ondée, un ptit coup d’froid ça a vite fait de se compliquer… D’autant que sur les quarante druides, j’imagine qu’il y en avait pas un d’foutu de contrer une petite averse…
Merlin : Oh ça va l’ironie hein… Non, mais c’est dommage par contre, y avait du beau monde cette fois.
Elias : Ah bin racontez, j’m’en voudrais de louper ça.
Merlin : Y a un druide qu’était venu d’Armorique pour faire une démonstration de cueillette de gui. Une nouvelle technique. Le type i lance sa serpette d’une certaine manière et tac ça coupe la plante directement dans les hauteurs. Y a plus qu’à se baisser pour la récupérer au sol. Même plus besoin de monter dans l’arbre! Bon là i s’est loupé et i s’est un peu coupé le bout du doigt avec la serpette mais en principe i réussit à chaque coup! I parait que c’est drôlement impressionnant!
Elias : Effectivement ça à l’air oui… Et dans la série des trucs révolutionnaires, à part le jonglage, y avait des trucs utiles ou pas? ²Non parce que là bon…
Merlin : Non pas cette année, mais bon avec la pluie si ça se trouve ça allait venir. On peut pas savoir.
Elias : J’ai ma petite idée quand même…
Merlin : Oui, oh ça va; Non mais sinon, y avait aussi un druide avec un corbeau apprivoisé. Le gars y jetait un croûton de pain en l’air . Et bin croyez moi, si vous voulez, à chaque coup presque l’oiseau arrivait à les rattraper. il ratait en moyenne qu’un coup sur deux. Ah, ça vous la coupe ça hein !
Elias : Ah bin, c’est sur avec un truc de clodo pareil, si le mec tend la main après, si ça se trouve on lui jette un petite pièce…
Merlin : C’est ça moquez-vous, Mossieur Elias, Vous d’toute façon, sorti d’votre magie…
Elias : Ah non mais croyez pas que je sois pas impressionné. Des vieux barbus qui pique niquent dans les sous bois et qui ont encore l’énergie de s’occuper l’esprit avec des petits numéros plutôt que de rester dans leur hutte auprès du feu a manger leur soupe, moi je suis admiratif..
Merlin : Oh et puis ça commence à suffire hein!. Respectez un peu les traditions ancestrales ou sinon ça va se mettre de travers.
Elias : Non mais sinon, j’y pense, si vous avez le temps, y a une araignée là dans le coin du plafond entraînez-vous donc à lui faire attraper des mouches crevées en vue du prochain rassemblement. Avec ça vous risquez de tout déchirer, non?
Merlin : Bon ! Cette fois vous l’aurez voulu! vous direz pas que vous l’avez pas cherché.
Elias : Oh? Sérieux? Et vous allez faire quoi?
Furieux Merlin sort un parchemin de sous sa robe et crie avant de le dérouler :
Merlin : SORT DE FOUDRE! Va y avoir de l’Elias grillé! Vous allez moins faire votre mariole, c’est moi qui vous le dit !
Elias : Vous ? Un sort de Foudre? Non mais Allez y, j’attends de voir..
Merlin relit à voix basse le parchemin, mais visiblement rien ne se passe.
Elias : Bon bin qu’est ce qui se passe ça vient ou quoi? Vous lancez votre truc. J’ai pas la journée moi !
Merlin : Non mais c’est bon je me suis gouré en fait
Elias : Bin c’est quoi alors? Boule de feu, Sort de Froid? Paralysie? allez y,quoique ce soit maintenant que vous avez piqué ma curiosité. J’m’en voudrais de rater ça.
Merlin : Non mais c’est rien, j’vous dis. Remettez vous donc a vos ptites affaires et arrêtez d’enquiquiner l’monde.
Elias : RHoooo i veut même pas le dire.
Merlin : Non mais c’est à la fin on s’est échangé des trucs…
Elias : Bon mais qu’est-ce que c’est ? Allez-y dites le.
Merlin : C’est une recette de gratin de courge.Voila ! Vous êtes content !
Elias : Oh oh oh, un gratin de courges.. Remarquez j’rigole mais on sait pas, suivant dans quel plat vous y mettez, lancé bien fort ça peut avoir son p’tit effet. Bon bien sûr faut compter le temps de cuisson…
NOIR
Merlin : Bon bin, du coup maintenant que je l’ai sous la main, vaut autant l »préparer…
Elias : En tout cas vous quand vous vous mettez en colère, c’est drôlement impressionnant. La prochaine fois si je vous pousse un peu plus, vous pensez que vous pouvez nous faire aussi griller une ou deux saucisses dans la foulée?
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, armoiries historiques, chevaliers, table ronde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, humour, produits dérivés
Bonjour à tous,
ous vous proposons un peu de détente aujourd’hui, tout en apprenant. Voilà donc huit des chevaliers de la table ronde et personnages principaux des légendes arthuriennes revues et corrigées sous la plume d’Alexandre Astier dans son excellente série Kaamelott. Chacun avec son armorial d’époque comme décrit dans les ouvrages et romans médiévaux du cycle arthurien.
Vous trouverez dans l’ordre d’apparition, de gauche à droite et de haut en bas : Arthur (Alexandre Astier), Lancelot du Lac (Thomas Cousseau), Léodagan (Lionnel Astier), Bohort (Nicolas Gabion), Perceval (Franck Pitiot), Karadoc (Jean-Christophe Hembert), Yvain (Simon Astier), et Gauvain (Aurélien Portehaut).
Le détail des armoiries
l s’agit là d’une liste non exhaustive des chevaliers de la table ronde et uniquement des principaux « héros » de Kaamelott, ou de ceux qui reviennent le plus souvent.
Il existe de nombreux documents sur cette question des armes et armoiries historiques des chevaliers de la table ronde. Si vous en avez la curiosité, nous vous conseillons déjà de lire cette synthèse assez complète, basée notamment sur les ouvrages de Michel Pastoureau : Les armoiries des chevaliers de la table ronde.
Arthur de Bretagne : « D’azur à 3 couronnes d’or »
Lancelot du Lac:« D’argent aux trois bandes de gueules »
Léodagan de Carmélide :« De sable à un lion léopardé d’or armé de gueules »
Bohort de Gaunes:« D’argent semé d’étoiles de sable aux trois bandes de gueules brochant sur le tout »
Perceval de Galles: » De pourpre semé de croisettes d’or et lampasé de gueules »
Karadoc de Vannes : « De gueules à l’hermine passante d’argent, accolée et bouclée d’argent, cravatée d’hermine doublée d’or » (je précise que, pour celui-ci, je suis allé chercher le dernier en date. Il n’est pas certain qu’il soit historique.)
Yvain le Grand, chevalier au Lion: « D’azur au lion d’or, armé et lampassé de gueules »
Gauvain d’Orcanie: « De pourpre à l’aigle bicéphale d’or becquée et membrée d’azur »
Kaamelott meets les produits dérivés
our autant que nous passions notre temps à proposer des âneries et autres détournements dans notre « collection » graphique « Kaamelott meets les Produits Dérivés », je dois avouer que cette fois-ci, je serais plutôt client de ces petits chevaliers qui n’existent bien sûr, pour l’instant, que sur le papier.
Pour rappel, cette collection d’inepties est née d’un clin d’oeil fait à l’absence de Merchandising (hors DVD’s) autour la série Kaamelott. Alexandre Astier. Nous le disions dans un article précédent sur le sujet, ce dernier a, en effet, pour l’instant, tenu à protéger son oeuvre pour justement ne pas laisser le marché et le marketing sauvage libre de la dépouiller joyeusement sans en garder un minimum le contrôle.
Partant de là, l’idée nous est venue de créer un département marketing factice, à la limite de la débilité et dont les créatifs sont assez proches dans l’esprit des personnages qui entourent le roi Arthur dans la série Kaamelott. En gros et à quelques exceptions près, ils ne font que présenter à l’auteur des créations bancales et douteuses, la plupart du temps irréalisables et vouées à la corbeille. Celle d’aujourd’hui est certes burlesque mais elle semble quelque peu échapper à la règle.
En vous souhaitant une excellente journée et une superbe fin de semaine.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.