Sujet : marché médiéval, , festival, fetes, animations médiévales, agenda spectacles, moyen-âge fantastique Evénement : Lou Mirabéou 2018 15 ème édition Lieu : Les-Pennes-Mirabeau, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte-d’Azur
Dates : du 11 au 13 mai 2018
Bonjour à tous
quelques lieues à l’Est de Marignane et au nord de Marseille, la belle fête médiévale des Pennes- Mirabeau, baptisée « Lou Mirabéou » se propose, chaque année, de célébrer dans la joie, un moyen-âge mâtiné de fantastique et de légendes.
Organisé par l’Association La porte des Etoiles, avec l’appui exclusif de nombreux bénévoles, ce beau festival fêtera là sa 15ème édition et, à cette occasion, ses protagonistes ont plus que jamais souhaité que la qualité autant que l’intensité des animations soient au rendez-vous. De fait, la quantité de troupes, artistes et reconstituteurs qui seront au rendez-vous ce week-end, dans leurs plus beaux costumes d’époque, pour transporter la cité en plein coeur du monde médiéval est rien moins qu’impressionnante.
Marché médiéval & animations à profusion
En plus de ses différentes parades, de sa retraite aux flambeaux, de ses camps à la découverte de la vie au moyen-âge, de ses joyeux jongleurs, troubadours, saltimbanques et de son grand marché qui se signera, cette fois encore, par une sélection rigoureuse de ses exposants sur la base du thème médiéval, ces grandes festivités seront émaillées d’un grand nombre de spectacles. Les sujets en seront aussi variés que le moyen-âge fantastique et onirique, la magie, la fauconnerie, mais encore la chevalerie, ses combats, ses tournois et ses prouesses équestres.
Ripailles et nocturne
Du côté ripailles, un grand banquet est prévu le samedi soir qui se prolongera par une nocturne et un spectacle de la troupe de l’Association la porte des Etoiles dédié au « peuple caché », (entendez les elfes). Du côté des grands appétits et pour continuer de festoyer avec gourmandise, il y aura même un autre banquet le dimanche à
la mi-journée.
Artistes et compagnies médiévales (hors exposants marché médiéval)
Fredini l’enchanteur – Les Centaures du Temps – La Guerre des Couronne – Les Animaux des R – Cie la porte des Etoiles – Les Compagnons du Chêne Ardent – L’ensemble Clef de Fées – Cie Evénement – Cie Lez Ensoleillés – Cie Mimethis et Catharsis – Les Chevaliers de l’Ordre Noir – La Guerre des Couronnes – Les Compagnons de Guilhempierre – Le Prince des Dombes – La Cie des Cabris d’Argent – Les Fils du Vent – Les Archers de Beaumont de Pertuis – La Hanse du Loup – Les Guerriers du Lendemain – La Cie les Yalicko – La T’Choupa-eco-caroussel – L’Association Culturelle de l’Obro – Les Gueux de Volonne – Les Aboyeurs – Aragorn – Futhark – La Ferme du Soleil 13.
Théâtres, concerts et spectacles en salle
n plus de toutes ces animations médiévales au grand air, d’autres spectacles sont encore programmés en intérieur : théâtre humoristique avec plusieurs pièces prévues (dont notamment la reprise de la pièce Les Bonobos de Laurent Baffie), mais aussi divers concerts de musique médiévale donnés par la formation les Compagnons du ChêneArdent et par l’ensemble et trio Clef de Fées.
Notons enfin et c’est loin d’être anecdotique que l’Association la Porte des Etoiles s’est jointe cette année à l’Association Nouveau Regard sur le Handicap pour assurer aux personnes handicapées des accès prioritaires et facilités.
Sujet : fêtes historiques, festival médiéval européen, compagnies médiévales. festival historique. animations médiévales Période : grand Moyen Âge, du Ve au XVe siècle, Evénement : La fête des Remparts de Dinan 2018, 1000 ans d’Histoire Lieu : Dinan, Côtes-d’Armor (Bretagne) Date : les 21 et 22 juillet 2018
Bonjour à tous,
l y a quelques jours l’Association Fête des Remparts de Dinan, autrement dit le comité organisateur de la grande fête médiévale de la cité bretonne a levé le voile sur son programme 2018. Avec plus de 100 000 visiteurs attendus sur les deux journées du samedi et du dimanche, ce rendez-vous, pérenne depuis 35 ans, relève à chaque nouvelle édition les défis les plus ambitieux pour contenter son public. Cette fois encore, cet événement devenu incontournable au niveau européen pour tous les amateurs d’évocation historique et de moyen-âge festif ne dérogera pas à la règle.
1000 ans d’Histoire et des lieux dédiés
aux différentes périodes du Moyen-âge
L’ambition de cette Fête des Remparts 2018 reste donc comme toujours le grand divertissement sans pour autant perdre de vue la valorisation du patrimoine ainsi que sa vocation à transmettre. Dans ce cadre, le thème choisi cette année et c’est une grande nouveauté de cette édition, couvrira les mille ans du moyen-âge. De fait, des lieux ont été choisis pour représenter, chacun, une période de la longue histoire médiévale : Haut-moyen-âge et mérovingiens au Jardin Anglais, (Ve – VIIIe siècles) carolingiens à la Douve du Jersual (VIIIe – Xe siècles), moyen-âge central et féodal (XIe – XIIIe siècles) aux Grands Fossés et enfin moyen-âge tardif et période ducale (XIIIe – XVe siècles) au Square Dinantais.
A chaque lieu sa programmation, ses spectacles et ses animations, du grand divertissement sans temps mort et un découpage judicieux qui devrait permettre au public de mieux appréhender « les » différents Moyen-âge(s).
En plus des campements, contes, farces, musiques ou « danseries » que l’on pourra retrouver dans chaque endroit, il faut ici faire une mention particulière aux ateliers. Au delà du découpage en période, ces derniers couvrent en effet un nombre impressionnant de savoir-faire médiévaux : tabletterie, boissellerie, frappe de monnaie, travail du lin, peintures et matériaux, vitraux, technique de bâtisseurs, gravures d’enseignes, gastronomie, artisanat et manuscrits, etc, … Divertir intelligemment, le parti-pris pédagogique cher aux organisateurs sera bien, cette année encore, au rendez-vous.
Animations, parades, campements et divertissement continu dans toute la ville
En dehors de ces lieux dédiés, une pléthore d’animations gratuites et continues est encore prévue dans toute la ville. Elles débuteront dès le vendredi soir pour s’étaler jusqu’au dimanche en nocturne. Au programme, Grande Pavane et Remontée du Jerzual devenues désormais traditionnelles, mais aussi campements fixes, troupes et artistes en déambulation, défilés costumés et joyeuses parades, grands concerts et bal médiéval animé, le samedi soir, et bien d’autres surprises encore.
Voici quelques compagnies ou d’artistes que vous pourrez y croiser en dehors de ceux présents dans les lieux dédiés sus-décrits :
La Chalemie – La Volte Gaillarde – La Cie Grimpe à l’Echelle – Les Korriflames – Les Gourganes – La Rigourden – Les Ménestrels de la Rance – REC escrime – La Ferme de Kémo – Leita at Bardagi – Ar Soudarded – La Maisnie des Rêveurs d’Histoire – Les Archers du Papegault – Les Karnuths, etc…
Il faut souligner que les nombreux reconstituteurs, artistes, musiciens et troupes présentes ne seront pas les seuls à faire revivre la cité aux heures médiévales. De nombreux autres acteurs locaux sont également associés à la fête y compris les commerçants qui participent activement à son animation et à sa réussite.
Marché médiéval
Comme pour les autres éditions, du samedi au dimanche un grand marché médiéval proposera jusqu’à des heures tardives, ses créations et produits d’inspiration historique ou plus imaginaire et fantastique. On y annonce, cette année encore, près d’une centaine d’artisans et exposants.
Le grand tournoi-spectacle de Chevalerie
Enfin, en plus de toutes ces animations qui jalonneront la fête, il faut, bien sûr, mentionner le grand tournoi équestre. C’est la compagnie haute en couleur Arkaval Spectacles qui en aura la charge (au deux sens du terme). Entre divertissement et émotion, ce beau spectacle autour de la chevalerie sera donné à huit reprises durant le week-end, quatre fois le samedi et quatre fois le dimanche. Inutile de dire qu’au vue de l’affluence générale de l’événement et pour ceux qui souhaitent assister à ce tournoi, les réservations sont fortement conseillées.
Les préludes les 19 et 20 juillet
Si les temps forts de la fête se concentreront sur le samedi et le dimanche, il faut encore noter que des préludes sont organisées sur les deux journées précédentes. Destinées aux enfants en matinée, (ateliers, visites guidées, animations) il s’agit de mieux préparer leur immersion dans le festival mais aussi de tirer avantage de ce dernier comme support de sensibilisation et de découverte de la période médiévale. Les après-midis, ces préludes sont également ouvertes aux individuels qui pourront y retrouver des activités diverses (projections de films, conférences, découverte du patrimoine de la cité…) et encore la possibilité d’assister à des joutes à cheval et à lances « réelles ». comptant dans le championnat d’Europe de la discipline.
Pour plus de détails sur la programmation de ce grand festival mais aussi sur les accès (formules payantes ou gratuites selon les lieux mais aussi selon que vous serez vêtus ou non pour l’occasion, en costume d’époque), nous vous invitons à consulter le site web de la Fêtes des Remparts de Dinan 2018.
En vous souhaitant une très belle journée.
Fréd
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet : musique médiévale, Cantigas de Santa Maria, galaïco-portugais, culte marial, Sainte-Marie, rose, littérature courtoise, chant médiéval chrétien. Epoque : moyen-âge central, XIIIe siècle Auteur : Alphonse X (1221-1284) Titre : Cantiga 10 rosas das rosas Interprète : Marina Lys(2015) Bonjour à tous,
ous poursuivons ici notre présentation, adaptation et traduction des Cantigas de Santa Maria, qui nous viennent de l’Espagne médiévale du XIIIe siècle et du règne d’Alphonse X le Sage.
Aujourd’hui, c’est une des plus célèbres de ces cantigas que nous abordons : la dixième. Elle est, comme toutes les autres, en galaïco- portugais, elle a pour titre « Rosa das Rosas » (rose d’entre les roses) et c’est une chant allégorique entre la rose, fleur des fleurs de l’occident médiéval et la Sainte vierge. Nous sommes donc à nouveau au coeur du culte marial si prégnant au moyen-âge central, et nous verrons en particulier ici comment cette place réservée à la sainte a pu hériter dans certains textes ou chants chrétiens d’alors, d’aspects tout droit sortis de la littérature profane des XIIe, XIIIe siècles, et notamment de la lyrique courtoise des troubadours et de leur fin’amor (ou fine amor).
Pour parler de cette Cantiga, nous avons choisi une belle version de l’artiste, chanteuse et musicienne Marina Lys que cet article va aussi nous donner le grand plaisir de vous présenter.
La Cantiga Santa Maria 10 : Rosa das rosas par Marina Lys
Marina Lys, chanteuse, musicienne et belle égérie sur la route des fêtes médiévales
ormée au conservatoire de musique d’Orly, Marina Lys excelle autant dans le chant que dans les instruments à cordes ou à archet.
A ses premières passions pour la guitare, du registre Jazz manouche au classique, son goût pour les musiques anciennes et médiévales l’a rapidement conduite à compléter sa formation pour y ajouter, sous la houlette d’artistes et professeurs reconnus dans ce domaine, le chant mais encore des instruments aussi variés que la vièle à archet, le luth, le luthare, le bouzouki irlandais, la flûte et même la harpe ou la harpe-lyre, à l’occasion.
Le travail artistique de Marina évolue des chants chrétiens anciens aux envoûtantes mélopées séfarades du moyen-âge central, en passant par des registres plus variés et folkloriques (tziganes, celtiques ou nordiques) mais toujours inspirés par les musiques anciennes. Entre restitution historique, émotion et adaptations artistiques plus libres, elle déroule encore ses talents vocaux dans un répertoire qui couvre près de dix langues, de l’araméen, à l’hébreu, en passant par le latin, le serbe, le galaïco-portugais, le tzigane russe ou encore le suédois.
A la manière de bien des artistes, trouvères ou trobairitz des XIIe et XIIIe siècles, c’est, pour l’instant, de manière itinérante que Marina a décidé de faire partager sa passion pour les musiques anciennes, bien décidée à les faire découvrir au plus large public. Aussi, c’est dans l’ambiance enjouée d’une belle fête médiévale, dans la fraîcheur et l’atmosphère propice d’une église, ou encore dans un beau jardin,, au milieu d’un parterre de fleurs, que vous pourrez avoir le plaisir de la rencontrer et de découvrir son art.
Elle ne sera d’ailleurs pas toujours seule puisqu’elle a fondé en 2012 la troupe musicale « Jàdys » qui se dédie à un répertoire d’inspiration festif plus ouvert : musiques tzigano-médiévales et danses et chants du monde, au programme. Trois ans après sa création, le travail artistique de la formation a d’ailleurs été salué par la Fédération Française des Fêtes et Spectacles Historiques et lui a valu d’être distinguée comme le meilleur groupe 2014-2015.
Rosa das rosas, les paroles de la Cantiga 10 et leur traduction en français moderne
Questa è di lode a Santa Maria, come è bella e buona e ha gran potere.
Cette Cantiga est une louange à Sainte-Marie, à sa beauté et sa bonté et à son grand pouvoir.
Rosa das rosas e Fror das frores, Dona das donas, Sennor das sennores.
Rose d’entre les roses, fleur d’entre les fleurs Dame d’entre les dames, reine d’entre les reines
Rosa de beldad’ e de parecer e Fror d’alegria e de prazer, Dona en mui piadosa ser Sennor en toller coitas e doores. Rosa das rosas e Fror das frores, Dona das donas, Sennor das sennores.
Rose de beauté et belle apparence Et fleur de joie et de plaisir. Dame de grande piété (miséricorde) Reine pour ôter peines et douleurs Rose d’entre les roses, fleur d’entre les fleurs
Dame d’entre les dames, reine d’entre les reines
Atal Sennor dev’ ome muit’ amar, que de todo mal o pode guardar; e pode-ll’ os peccados perdõar, que faz no mundo per maos sabores. Rosa das rosas e Fror das frores, Dona das donas, Sennor das sennores.
Telle seigneuresse* (reine) doit-on bien aimer Qui de tout le mal nous peut préserver Et peut pardonner pour tous les péchés Qu’on fait dans le monde par mauvais goût ( à mauvais escient) Rose d’entre les roses, fleur d’entre les fleurs
Dame d’entre les dames, reine d’entre les reines
Devemo-la muit’ amar e servir, ca punna de nos guardar de falir; des i dos erros nos faz repentir, que nos fazemos come pecadores. Rosa das rosas e Fror das frores, Dona das donas, Sennor das sennores.
Nous devons l’aimer (beaucoup) et bien la servir Car elle peut nous garder des fautes Et nous faire repentir des erreurs Que nous commettons, nous, pécheurs, Rose d’entre les roses, fleur d’entre les fleurs
Dame d’entre les dames, reine d’entre les reines
Esta dona que tenno por Sennore de que quero seer trobador, se eu per ren poss’ aver seu amor, dou ao demo os outros amores. Rosa das rosas e Fror das frores, Dona das donas, Sennor das sennores.
Cette dame là que je tiens pour reine et dont je veux être le troubadour Si je pouvais obtenir (gracieusement) son amour Je laisserai au démon tous les autres amours Rose d’entre les roses, fleur d’entre les fleurs
Dame d’entre les dames, reine d’entre les reines
Culte Marial et lyrique courtoise
Littérature profane, littérature religieuse
vec cette Cantiga 10 et ses louanges à la Sainte-Vierge, nous nous situons dans le registre du grand chant « adapté » de la lyrique courtoise profane, appliqué au culte marial. Ici, le croyant s’assimile en effet lui-même au troubadour et les sentiments voués à la Sainte viennent pratiquement se calquer sur la lyrique courtoise, ou y être transposés. C’en est même au point que le poète se dit prêt à « jeter au diable » toutes ses autres amours s’il gagnait l’amour de la Vierge.
A partir de son émergence à la fin du XIIe et dans le courant du siècle suivant, c’est une tendance que l’on retrouvera souvent dans le culte marial. Certains médiévistes feront même l’hypothèse que l’entrée de la lyrique courtoise au sein des chants liturgiques et de la littérature religieuse mariale a été une forme de réponse « politique » pour, en quelque sorte, reprendre à son compte les éléments de la littérature profane, tout en proposant une alternative pieuse et acceptable à la Fin’amor, qui, par ses transgressions et ses formes assez clairement adultérines n’était pas tout à fait du goût de l’église. Quelques auteurs parlent de calquage littéral, ou même de « registre parasite » de la littérature courtoise profane, d’autres médiévistes restent un peu plus nuancés et mettent l’accent sur une forme adaptée et recomposée. Sans non plus verser dans la naïveté, peut-être n’y a-t-il pas eu là que des volontés d’instrumentalisation, mais aussi, par moments, quelques élans sensibles de la part des auteurs religieux qui, inspirés par certains éléments de la lyrique courtoise et par certaines de ses valeurs chevaleresques aussi, se mettent au diapason d’une société qui à travers sa littérature et son art, est en train de repenser le sentiment amoureux au coeur même de ses valeurs (1).
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
(1)Hors de l’Espagne médiévale et des Cantigas de Santa Maria, on trouvera un exemple saisissant de ces questions de transposition de la lyrique courtoise au culte marial, dans l’oeuvre du trouvère et moine bénédictin Gautier de Coinci et on pourra valablement se reporter, comme point de départ, à un article publié en 2010 par Jean-Louis Benoit dans la revue Le Moyen : « La dame courtoise et la littérature dans Les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci »
Sujet ; agenda médiéval, salon, livre médiéval, heroïc fantasy, médiéval fantaisie, médiéval fantastique Nom: Les enchanteurs, festival du livre médiéval et de l’imaginaire Lieu : Châteaugiron, Ille-et-Vilaine, Bretagne Dates : les 25 et 26 novembre 2017
Bonjour à tous,
n très bel événement est à retenir, cette fin de semaine, sur l’agenda médiéval pour tous ceux d’entre vous qui se trouvent en Bretagne : le 6e Festival du livre médiéval et de l’imaginaire, à Châteaugiron.
Organisé par la communauté de communes du pays de Châteaugiron entourée de nombreux partenaires, ce festival recevra durant tout le week end en les murs de son château mais aussi autour, de nombreux auteurs et créateurs. Au delà de cet aspect salon, il promet encore de très belles animations thématiques autour du monde médiéval et de l’imaginaire.
Avant de poursuivre et au titre de ces partenaires privilégiés, mentionnons ici que l’événement compte le Centre de l’Imaginaire Arthurien. Installé au coeur de la forêt de Brocéliande, ce dernier propose à l’année de nombreuses animations de qualité autour de la célèbre légende du Graal et des chevaliers de la table ronde et il sera présent, tout au long de ce week end sur le site, aux côtés d’autres artistes et compagnies médiévales.
Moyen-âge historique ou plus fictionnel et rêvé, il sera donc question durant ces deux jours à Châteaugiron, d’approcher ces deux univers mais, vous le savez, tous les moyen-âge(s) nous interpellent ici a fortiori quand la rencontre s’annonce de qualité.
Le programme des réjouissances
Pour cette 6eme édition, la Nature sera à l’honneur. Nature nourricière et domestiquée, sans laquelle même le plus urbanisé des hommes ne saurait survivre, c’est ici plus favorablement la Nature rêvée qui sera invitée, celle qui sait se parer des plus profonds mystères pour inspirer les contes les plus merveilleux et la littérature. (Ah ! Quel lecteur de Tolkien n’a marché, au moins une fois à sa suite et avec délice, sur le sol moussu d’une forêt profonde, à la rencontre des Elfes ? )
Auteurs, illustrateurs, photographes
Du roman ou de la BD historique, aux genres les plus fictionnels et fantastiques, en passant même par l’archéologie médiévale, ils seront plus de vingt-huit auteurs et créatifs à Châteaugiron, ce week end pour répondre aux questions des visiteurs et dédicacer leurs oeuvres.
Amour et célébration du livre obligent, le festival sera aussi l’occasion de riches rencontres littéraires autour de l’Histoire, de la nature, ou du thème du héros dans la littérature fantaisie ou fantastique. Du côté des créations graphiques et visuelles, On notera encore trois belles expositions dont une du photographe Philippe Manguin sur la forêt de Brocéliande.
En dehors des livres, le grand divertissement ne sera pas en reste puisque le festival lui ménage une large place : spectacles équestres, musiques médiévales et danses anciennes, parades déambulatoires et festives, défilé de costumes sur le thème « Natures extravagantes », contes en continu autour de Brocéliande, scénettes et théâtre humoristiques ( il y aura même des farces du XVIe en français ancien ), visite guidée et animée des rues de la ville sur les pas d’un « veilleur de nuit » qui vous ménagera bien des surprises, et ce ne sont là que quelques unes des réjouissances et des animations prévues.
Pour les plus actifs et prompts à l’exercice, il y aura aussi du tir à l’arc, de l’accrotour et un tournoi de « TrollBall », mélange de jeu de rôle grandeur nature et de sport.
Marché médiéval et Ripailles « tavernicoles »
Côté emplettes, l’événement propose un marché médiéval et du côté gastronomique, les affamés trouveront largement de quoi ripailler auprès des maîtres queux, crêpiers, rôtisseurs ou vendeurs de bière et d’hypocras, venus pour l’occasion.