Sujet : légendes arthuriennes, cinéma, Excalibur, Merlin, citations médiévales, citations autour du Moyen Âge, Dragon Période : Moyen Âge central, haut Moyen Âge Film : Excalibur (1981) Réalisateur : John Boorman
« J’ai été, une fois, exposé au souffle du dragon afin qu’un homme puisse s’allonger, durant une nuit, aux côtés d’une femme. Il m’a fallu 9 mois pour m’en remettre. Et tout cela pour cette chose démente qu’on appelle « Amour », cette maladie folle qui frappe le mendiant comme le roi. Plus jamais ça. Jamais… »
« I once stood exposed to the Dragon’s Breath so that a man could lie one night with a woman. It took me nine moons to recover. And all for this lunacy called, « love », this mad distemper that strikes down both beggar and king. Never again. Never. »
Merlin (Nicol Williamson), citation extraite du film Excalibur de John Boorman (1981)
Sujet : Kaamelott, cinéma, trilogie, film, news, nouveautés, interview, humour, série télévisée, comédie, humour, détournement. Période : moyen-âge central pour le roman arthurien & haut moyen-âge pour la légende. Auteur : Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6
Bonjour à tous,
vec le début d’année, les fans et amateurs de la série télévisée Kaamelottapprécieront certainement à leur juste valeur les déclarations faites aujourd’hui même, mardi 2 janvier 2018, par l’auteur lui-même, Alexandre Astier, sur l’avancée de son projet cinématographique autour des légendes arthuriennes, mais encore sur les quelques points de blocages pouvant en expliquer les retards.
NB : avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons que nous émaillons cet article d’affiches et autres images détournées issues de la page Facebook Autour de Kaamelott et qui n’ont rien à voir avec le film original prévu. Elles seront d’ailleurs seront bientôt reléguées au rencart à en juger par les nouvelles du jour.
Déboires, retards, un peu d’histoire
On s’en souvient, plus de deux ans se sont déjà écoulés depuis la résolution des problèmes de droits d’exploitation cinématographique entre l’auteur et la société Calt qui l’avait accompagné dans la co-production de la série pour la télévision. Depuis l’annonce faite du déblocage de la situation, courant 2015/2016, la grande majorité des fans s’était donc attendue à une sortie rapide du premier volet de ce qui s’annonçait comme une trilogie, sous réserve, bien sûr, que le film trouve son public, ce qui semble, encore à ce jour, peu sujet à caution, au regard du succès de la série.
Pourtant, depuis rien n’était encore venu et ce, malgré une confirmation de l’auteur lui-même de la mise en route du projet, dans une interview donnée à l’Express en Juin 2016, suivie, dans le courant de l’automne de la même année 2016, d’annonces faites par certains acteurs de la série (dont François Rollin notamment) qui avaient confirmé un possible début de tournage au printemps 2017.
Par la suite, un black-out relatif avait de nouveau recouvert le sujet. Pas de nouvelles, à l’exception d’un ou deux tweets (énigmatiques) de l’auteur, courant juin 2017 et d’une courte interview donnée au vrai faux journal de Canal+ en avril 2017 : « Le tournage s’apprêtait à commencer » avait-il alors déclaré, En date du 13 décembre 2017, c’est cette fois Serge Papagalli, le grand Guethenoc de Kaamelott, qui annonçait dans un interview sur France3 Rhône-alpes, sa participation prévue dans le long métrage et un tournage probable prévu pour « fin printemps, début été » de cette année 2018.
Depuis, du côté des fans de la série, on attendait toujours une confirmation ou au moins une information de l’auteur lui-même qui puisse apporter un peu d’eau au moulin. C’est aujourd’hui chose faite puisque, invité de France Inter et d’Antoine De Caunes (le Dagonet de Kaamelott) Alexandre Astier révélait ce début-d’après midi et sans même entendre qu’on lui pose la sempiternelle question, être toujours affairé sur le projet, en donnant, en plus, quelques informations fraîches le concernant.
Kaamelott, le film, opus 1, les news
« Il faut le faire comme il faut. Il ne faut pas que ce soit simplement une comédie avec uniquement des vannes à la con. Il faut que ce soit un film avec tout dedans – et tout dedans c’est compliqué. Il est écrit. Simplement, voilà, il faut trouver des sous. Je ne vais pas m’en sortir avec un film d’1h25. Ça ne dépend pas que de moi, vous vous doutez bien que je vais pas faire ça tout seul dans ma cave. Il faut que je trouve un petit plus de sous parce que c’est un film de près de deux heures, c’est compliqué à monter. « Alexandre Astier – extrait interview France Inter, 2 janvier 2018
Le film est donc écrit, on le savait déjà, mais c’est une nouvelle information, il devrait durer au moins 2 heures, et c’est encore une news, sans doute même plus importante, bien que glissée entre deux phrases, le budget n’est pas encore tout à fait bouclé.
Évalué il y a quelques années, le budget du premier volet cinématographique de Kaamelott avait été annoncé comme bouclé, la partie financière comme ne constituant pas un frein à la réalisation. Il semble donc s’avérer aujourd’hui un peu plus coûteux que prévu. Sans douter aucunement de la capacité d’Alexandre Astier,le réalisateur, à évaluer les coûts et à dimensionner précisément ses ambitions, il faut dire qu’à l’époque l’enveloppe annoncée (de mémoireautour de 15 millions d’euros) avait même pu paraître à certains particulièrement modeste en prenant en considération les possibles moyens à engager pour un tel sujet et supposant que le film n’allait pas se contenter comme la série télévisée d’être tourné majoritairement à « huis clos ».
Pendant ce temps dans la presse à sensation…
Ecrit depuis longtemps, peut-être qu’avec le temps Alexandre Astier y a aussi apporté quelques petites retouches ? Difficile de le savoir. Quoiqu’il en soit, il nous annonce en tout cas et c’est une bonne nouvelle un film de 2 heures, ce qui semble une durée bienvenue pour traiter convenablement un thème de la richesse des légendes arthuriennes. Au passage, cela devrait aussi permettre aux spectateurs d’en avoir pour leur faim, après une si longue attente.
Ajoutons que si nous n’avons pas encore de date de sortie précise, pour la recherche de fonds, les millions de fans encore actifs sur les réseaux sociaux, les conférences, les ouvrages et le mouvement que la série suscite encore, devraient largement rassurer quelques financiers ou producteurs désireux de participer ou de s’associer au projet. Gageons donc que de ce côté là, la situation saura se débloquer rapidement et c’est tout le bien que l’on souhaite à l’auteur et à son projet.
Réécouter l’émission complète de France Inter
Kaamelott en bande Dessinée, le tome 8 :
L’antre du basilic
Dans l’attente de la sortie au cinéma, les fans pourront toujours se mettre sous la dent le Tome 8 de Kaamelott en Bande dessinée « l’Antre du Basilic » qui vient à peine de sortir chez Casterman. Ecrit par Alexandre Astier, l’album a été réalisé, comme les sept premiers, en collaboration avec le dessinateur belge Steven Dupré. Vous pourrez le trouver à la vente ici: Kaamelott, Tome 8 : L’Antre Du Basilic ou en cliquant sur l’image ci-contre.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Edito du 4 janvier 2018.
Suite à l’interview sur France Inter, de nombreux fans s’étaient manifestés pour se dire prêts à financer eux-mêmes et en partie le film, via des opérations de Crowd-funding, etc. Du coup, une petite clarification d’Alexandre Astier est arrivée, aujourd’hui même (4 janv) sur son compte Twitter, quant à ce « manque d’un peu de sous » dont il avait parlé à la radio. L’affaire est en bonne marche et il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter.
Sujet : Kaamelott, trilogie, série télé, long métrage, films légendes arthuriennes, roi Arthur Auteur : Alexandre Astier Interview : L’express Date : janvier 2016 Période : haut moyen-âge forcément
on, sur ce coup là, je ne m’explique franchement pas comment j’ai fait pour passer à côté de cet interview d’Alexandre Astier par l’Express à propos de la suite des projets Kaamelott et qui date déjà de quelques mois. Ce n’est pas faute pourtant de jeter un oeil régulier sur le sujet mais entre De Joinville, Saint Louis, Froissard, les troubadours, les poètes médiévaux, les châteaux-forts, les croisades et aussi deux ou trois âneries, le temps file…
Du coup, je dois bien l’avouer, je me sens un peu comme ce type qui se pointe 5 mois après pour vous souhaiter un bon anniversaire. Mais, tant pis, notre pain noir mangé, publions la nouvelle! Elle est trop bonne pour ne pas trouver ici sa place, même avec effet retard, et je me fais même une joie de l’annoncer à tous ceux qui étaient passés à coté, aussi surprenante soit-elle: Oui, vous entendez bien! Alexandre Astier plébiscite les tee shirts marins! C’est fantastique! Mais je plaisante bien sûr, la nouvelle c’est que le bateau trilogie; long métrage sur grand écran kaamelott s’apprête à lever l’ancre et la concrétisation du projet n’a jamais été si proche (pour le jargon maritime, là par contre, ce n’est pas moi qui continue mes âneries, c’est lui dans l’interview).
Voilà tout est dit! Rien à ajouter, le capitaine de bord de la nef Kaamelott a parlé et nous serons, de toute façon et comme toujours, au rendez-vous de ses créations.
Sans parler des longs métrages et de la trilogie Kaamelott qui traiteront vraisemblablement du retour du roi Arthur et que tous les suiveurs et autres aficionados de la série télévisée attendent impatiemment depuis quelques années déjà, j’avoue que le format écrit qui semble poindre à l’horizon pour Kaamelott Resistance a, lui aussi et par anticipation, une effet assez jubilatoire. Qui sait, en effet, où l’imagination d’Alexandre Astier et son talent pourront le porter avec sa plume, une fois affranchi des contraintes budgétaires qu’emporte toujours forcément un peu la production audio-visuelle?
Même s’il avait déjà sorti le scénario des premiers livrets en format papier, et aussi quelques bandes dessinés de choix, pour ceux qui suivent les pérégrinations du talentueux auteur et qui aiment aussi les livres, on ne peut être qu’impatient de le voir se prêter à l’exercice; si c’est bien d’un roman ou d’un livre qu’il pense nous gratifier, bien entendu, mais allez savoir avec lui. Cette manie de vouloir surprendre aussi, le pire c’est que je suis sûr qu’il a toujours été comme ça, jamais là où on l’attend…
Plaisanterie mise à part, soyons franc c’est aussi ça qui est rafraîchissant chez Alexandre Astier: ne jamais chercher à être attendu, quitte à prendre même le contre-pied. Franchement c’est un vrai bol d’air et c’est aussi un pari sur l’intelligence du public que le public lui rend bien. Combien de films avez-vous vu dernièrement dont vous connaissiez déjà la fin dès la première minute? Nous l’avons déjà dit ici mais je ne me lasse pas de le répéter parce que c’est loin d’être anodin. Dans nos sociétés « médiamétrisées » au ras du slip, tout est sacrifié sur l’autel du neuromarketing et des annonceurs: le politiquement correct, les choses attendues, les choses convenues, On ne cesse de nous diffuser de la médiocrité culturelle en nous expliquant que ce sont les gens qui en redemandent, mais au fond on continue de leur en servir à seule fin de leur vendre des cacahuètes, des salades ou des chips entre les vides des programmes: de l’émotion pas cher et bon marché contre du contenu qui fait réfléchir. Il faut que le cerveau soit mou et disposé pour consommer.
Dans ce contexte de mise à mort progressive du sens critique et de dictate du pognon à tout crin, surprendre et miser sur l’intelligence du public est devenu, de fait, rien moins qu’une forme d’acte engagé. Au delà d’être la marque d’une liberté que justement l’Art véritable devrait toujours permettre, c’est aussi une marque profonde d’empathie et de respect et même si on sent bien qu’il y a du jeu et de la complicité dans la manière dont Alexandre Astier le fait, il n’y a, pour autant, aucune facilité dans l’exercice. Ne nous y trompons pas, c’est toujours de la prise de risque et c’est aussi toujours dans le sens d’un pari d’élévation. Au delà de l’immense plaisir qu’il y a toujours à découvrir ses créations, il est aussi en train de démontrer quelque chose et d’ouvrir des voies. Alors une fois encore, respect et Grazie mille!
Juste avant de décrocher par contre et pour le relever quand même, j’ai bien aimé la question suivante du journaliste, ça sent le truc mûrement réfléchi:
– Tous les personnages de Kaamelott seront-ils dans le film ?
– Oui, tout à fait, absolument, les cent cinquante acteurs des six livres télés et des centaines d’heures vidéos seront tous là. Ils auront même une réplique chacun. Bon assez courte par contre. Va falloir que ça dépote pour que tout le monde puisse en placer une parce que même à une minute la réplique, ça va nous faire déjà un film de plus de deux heures trente. Rassurez-vous par contre le roi Arthur en aura deux. C’est le minimum que je pouvais faire quand même. Une autre question peut-être?
– Elle est où la poulette ?
– Ah voilà! Enfin, on sent que vous retombez enfin sur vos pattes. Vous dansez ?
– Non désolé. Jamais entre les repas.
– Dommage, ça aurait pu être sympa de se faire un p’tit Moon walk.
Mais allons, freinons là! Ne cédons pas à la facilité de se gausser. Le journaliste voulait surement savoir quels personnages clés on allait retrouver dans le film et soutirer quelques infos en posant la question à l’envers. A son grand dam, il fit choux blanc mais nous le remercions quoiqu’il en soit de cette interview qui, bien que publiée ici avec quelques retards, apporte son lot de vraies bonnes nouvelles pour la suite de Kaamelott et de la légende du roi Arthur, façon d’Alexandre Astier. Rassurez-vous, par contre, de notre côté, leçon bien apprise, nous avons, depuis, cherché sans relâche tel le courageux teckel explorant avec frénésie le terrier du lapin s’il y avait des nouvelles plus fraîches et point n’en avons trouvé, hormis la petite phrase de l’excellent François Rollin (le roi Loth dans Kaamelott) datant de quelques jours et qui confirme les démarrages de tournage autour des débuts 2017. Il a même ajouté qu’il était vraisemblable qu’il en fasse partie. Tant mieux que serait le royaume de Logres sans ce traître né et cet inlassable comploteur. Une autre nouvelle datant de deux jours confirme également que le tournage du film devrait démarrer cet hiver. Le sujet est donc bien plus chaud que jamais!
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Kaamelott, les cours de rattrapage sont ici. Vous y trouverez aussi toutes les infos pour vous procurer cette excellentissime oeuvre d’Alexandre Astier autour de la légende du roi Arthur et des preux chevaliers de la table ronde. Pour le cas où vous soyez passés à côté au moment de sa diffusion télévisuelle, il y a quelques années, n’ayez aucune crainte, il ne sera jamais trop tard, c’est absolument indémodable.
Une belle journée à tous!
Fred
pour moyenagepassion.com « L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publilius Syrus Ier s. av. J.-C
Sujet : Films moyen âge, cinéma, moyen-âge chrétien
Titre : Vision, la vie de Sainte Hildegarde Von Bingen Réalisée par Margaretthe Von Trotta en 2009 Période :Moyen-âge central, XIIe siècle Genre :biographie, moyen-âge réaliste Langue :allemande, sous-titré en français Sujet : la vie de Sainte Hildegarde Von Bingen, (1095-1179),Docteur en médecine de l’église, botaniste, compositeur, écrivain, poète et grande mystique du XIIe siècle.
SAINTE HILDEGARDE
En 1098, à près de cent ans de l’an mil, naquit en Rhénanie l’enfant d’une famille noble qui allait, à sa façon, révolutionner les pratiques médicales de son époque. Fille d’une fratrie de dix enfants, Hildegarde Von Bingen se passionnera très vite de religion et entrera rapidement dans les ordres. Bientôt nommée abbesse, dotée de multiples talents et recevant des visions divines, Hildegarde von Bingen marquera son temps et les siècles suivants. Son influence sur la médecine perdurera bien au delà de sa vie et sa musique et ses œuvres littéraires ou scientifiques sont aujourd’hui toujours appréciés.
UN PEU D’HISTOIRE
ous sommes encore dans cette période où il échoie aux religieux et aux moines de pratiquer la médecine. Avec le temps, plusieurs phénomènes surviendront qui changeront cela et feront que les moines, les couvents et les monastères délaisseront peu à peu leur rôle de médecin des corps et des âmes pour ne se concentrer que sur la partie plus spirituelle et les âmes. Un certain nombre de conciles leur interdisant la chirurgie dans le courant du treizième siècle favoriseront cela, mais très certainement l’avènement des universités, celle de Salerne d’abord et puis celle de Montpellier, suivies par d’autres, ouvriront peu à peu la médecine aux laïques, du douzième au quatorzième siècle, en en faisant une profession à part entière. Quoiqu’il en soit, en l’an mil, la médecine est encore et très largement une affaire de moines et c’est dans ce contexte que Sainte Hildegarde développera sa médecine et ses nombreux ouvrages sur le sujet. Ce film raconte donc son histoire.
FILM EN ALLEMAND SOUS-TITRE EN FRANCAIS
EN BREF
e film aborde toutes les questions autour de la vie de la Sainte. La réalisation est sobre et comme dans de nombreuses productions cinématographiques allemandes sur la période médiévale, le sérieux dans l’approche historique est au rendez-vous.
S’il est indéniable qu’Hildegarde était une femme en avance sur son temps, le film met aussi en exergue les difficultés de la condition féminine des nonnes de l’église dans un clergé largement dominé par les hommes. En vérité, cet aspect là relève d’une thématique relativement moderne dont je ne saurais dire si elle s’appuie sur des éléments historiques ou si elle est le fruit d’un regard rétrospectif de la réalisatrice sur la vie de la Sainte. Je n’en préjuge pas, je le mentionne juste. On redécouvre tellement le moyen-âge en permanence, en se rendant compte qu’en fait l’obscurantisme, l’ignorance, etc que l’on avait dépeint sombrait beaucoup dans la caricature que j’aurais tendance à rester un peu prudent, Quelquefois je me demande même si pour encenser le siècle des lumières on a pas forcé un peu le trait au désavantage des siècles le précédent pour en rehausser le contraste. De mon côté, j’avoue avoir beaucoup de mal à croire à une parenthèse de mille ans entre les romains et la renaissance durant laquelle aucun progrès n’aurait été fait et l’héritage du moyen âge n’a surement pas fini de nous surprendre pour peu que l’on s’y penche sérieusement. Je reprend donc cette métaphore attribuée à Bernard de Chartres, maître du XIIe siècle et qui le résume parfaitement.
« Nous sommes comme des nains assis sur des épaules de géants. Si nous voyons plus de choses et plus lointaines qu’eux, ce n’est pas à cause de la perspicacité de notre vue, ni de notre grandeur, c’est parce que nous sommes élevés par eux. »
n tout cas, quoiqu’il en soit, au final et concernant ce film, le résultat est là, les oeuvres de Sainte Hildegarde furent reconnues et publiées et ce film témoigne de la vie de la sainte que l’église a canonisé faisant d’elle la quatrième femme Docteur de l’Église après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance, parmi les plus hautes de l’Église catholique cite en exemple la vie autant que les écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.