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Bestiaire médiéval fantastique : la question épineuse de l’adaptation chez les elfes

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Les Elfes de JRR Tolkien, selon Peter Jackson dans Le Hobbit & Le seigneur des anneaux

P_lettrine_moyen_age_passion copiaoursuivons notre bestiaire médiéval fantastique, en exclusivité pour moyenagepassion.com et pour nos lecteurs*, et, bien entendu, toujours animés que nous sommes de la volonté tenace  de mieux cerner tous ces êtres magiques que l’on peut pouvons croiser dans la littérature ou le cinéma dédiés au médiéval fantaisie (ou même simplement dans une forêt un peu ancienne pour certains d’entre eux). Aujourd’hui donc, nous parlons de ces merveilleuses créatures des forêts que sont les elfes et nous nous posons la question de leur « adaptabilité moyen_age_bestiaire_medieval_fantastique_elfe_elrondsociale réelle en environnement urbanisé à semi-urbanisé ». Autrement dit, sans en faire des caisses non plus, il s’agit de savoir comment les elfes arrivent plus ou moins à passer en ville, propos que nous tâcherons d’illustrer à travers une anecdote les concernant. (photo: Elrond, roi de elfes, Le Seigneur des anneaux de P. Jackson)

Notre histoire se passe donc dans un village médiéval. Trois elfes entrent dans une taverne et s’assoient à une table.  La patronne s’approche et leur demande :

« – Qu’est-ce qu’on leur sert? »

Le premier elfe réfléchit longuement et finalement dit :

 » – Je vais prendre un jus d’airelles bien frais avec un soupçon de coulis de mûres et si c’est possible, une à deux pincées de pollen de lys blanc, vraiment juste un peu par contre. Après, sinon, ça va être trop fort et ça va passer par dessus le goût de la mure »

Le deuxième elfe se gratte la tête, et après un moment, fait:

« – Alors, moi je vais plutôt partir sur un jus à base de romarin et de trèfles, avec un nuage d’hydromel et, si vous avez, deux ou trois petites framboises sauvages également, mais par contre là, vous vous embêtez pas, vous les mettez juste comme ça entières, avec le reste dans la chope ».

La patronne acquiesce et regarde le troisième elfe qui fait :

« – Bon du coup, moi, je vais partir sur un jus d’airelles aussi, très  bonne idée ça Gwëhëndorn!, mais par contre ce qu’on va faire, on va le couper avec un bon tiers de jus de cresson sauvage et trois cuillères de miel d’acacia. Ça devrait le radoucir un peu. Ah aussi, si vous pouviez bien battre le tout pour que ce soit bien homogène, ce serait parfait ».

La femme acquiesce, retourne au comptoir où son mari, le tavernier, lui demande :

« – Alors, i veulent quoi? »

Et la femme lui répond :

« – Trois bières. »

___________________________________________________________________________PS : si vous avez un site web, une page sociale, un blog, une page FB et que vous souhaitez partager une partie des contenus écrits de notre bestiaire médiéval fantastique, merci de nous contacter avant. Ils sont tous originaux, déposés et sous copyright et nous passons du temps à les écrire avec notre petite main, cela nous ferait donc plaisir d’être crédité de leur création.

Bestiaire médiéval fantastique : la vie sociale des trolls 1

Le troll selon Peter Jackson
Le troll de JRR Tolkien selon Peter Jackson

N_lettrine_moyen_age_passionous sommes tou-jours avec ce projet ambitieux et peut-être même un peu fou de mieux comprendre la vie des bêtes et des êtres qui peuplent l’univers du médiéval fantastique.

Aussi, aujourd’hui, conscient de l’immensité de la tâche et en exclusivité pour moyenagepassion, nous nous penchons sur la vie sociale des trolls.

C’est donc trois trolls qui entrent dans une taverne, dans un village médiéval et le tavernier leur fait :

– Comme d’habitude?

Le premier troll répond en grognant : « MeuHaaaaaaaaa! », le deuxieme hôche la tête et hurle « Beeeeuuuuhhhaaaaaaaa! ».  Le troisième les regarde et fait au barman « Ouais du coup,  moi aussi, je vais prendre comme eux ».

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Humour médiéval, blague moyen-âge fantastique

Bestiaire médiéval fantastique : l’organisation criminelle chez les orcs

Sujet : médiéval fantastique, orcs, bestiaire, blague, humour médiéval, médiéval fantastique, geek culture

Les "orcs" : psychologie et organisation criminelle*
Les « orcs » : psychologie et organisation criminelle (photo tirée de LOR de Peter Jackson)

D_lettrine_moyen_age_passionans le cadre de notre découverte du bestiaire médiéval fantastique, nous abordons aujourd’hui les incontournables orcs.  Nous le faisons  avec une devinette qui devrait nous permettre de mieux approcher et de comprendre leur psychologie, autant que la structure leur organisation criminelle. Parler de psychologie pour des orcs, est certes ambitieux, mais il vaut mieux mettre la barre un peu haute et « Viser les étoiles pour atteindre la lune », comme dit l’adage. Bref…

– Combien faut-il d’orcs  pour enlever l’enfant du seigneur?

Solution : il en faut trente. Un pour enlever et séquestrer l’enfant et vingt-neuf  pour écrire la demande de rançon.

Orcs organisation criminelle bestiaire médiéval
L’organisation criminelle chez les orques : reproduction d’une demande de rançon originale

Nous aurons certainement l’occasion de parler plus avant de ces mystérieuses créatures dans le futur, mais ce premier post fera, nous l’espérons, un peu mieux toucher du doigt l’organisation sociale et criminelle complexe chez les orcs. C’était ambitieux, nous l’avions dit !

Fred
Pour moyenagepassion.com

Les trois défis du dragon ou l’histoire du serf qui le dragon vainquit

Humour médiéval, Blague médiévale du jour, histoires drôles

L_lettrine_moyen_age_passion‘histoire se passe, bien entendu, au moyen-âge. Un chevalier, un marchand et un serf sont affairés à parler au bord d’un champ, quand, surgi de nulle part, un énorme dragon se pose devant eux, bien décidé à les boulotter. Avant que la bête ne passe à l’action, le chevalier l’arrête et lui dit :

« – Dragon, dans ta magnificence et ta grande puissance, accorde-nous trois défis. Un pour chacun d’entre nous. Si tu les relèves tous trois, alors nous te laisserons nous dévorer sans nous défendre, sinon tu nous devras nous laisser la vie sauve. »

Le dragon obtempère et le chevalier poursuit, sûr de son affaire :

« – Dragon, vois-tu cette montagne face à nous? Je te mets au défi d’en abattre tous les arbres et de la raser! »

Le dragon soupire, va vers la montagne, l’atomise en un rien de temps, ne laissant qu’un petit tas de cendres et revient se poser en face des trois hommes. Le deuxième d’entre eux, le marchand, rendu un peu pâle à la vue du désastre, réfléchit un instant, puis son visage s’illumine et il finit par lancer :

« – Dragon, je te défie de boire toute l’eau du lac qui se trouve là. »

Le dragon hausse les épaules et se dirige vers le plan d’eau. Quelques minutes après, le lac est vidé et il ne demeure plus qu’une vaste étendue de boue où s’agitent encore quelques poissons. Horrifiés par la puissance de la bête, le chevalier et le marchand regardent le serf sur lequel reposent désormais tous leurs espoirs. Le paysan se tient tranquille et placide, les bras croisés, et tandis que vient son tour de lancer le défi, son visage se tord d’une grimace puis il finit par lâcher un pet monumental et lance au dragon :

« – Tiens! Attrape-moi donc ça et peins-le en vert… »

Ainsi donc, les trois types vécurent heureux et on raconte que le dragon court toujours.