Sujet : salon, festival, heroïc fantasy, médiéval fantaisie, médiéval fantastique, moyen-âge imaginaire, geek culture, cosplay. Nom : Le 7e Salon Fantastique de Paris Lieu : Paris, Espace Champerret, 17e Dates : les 3, 4 et 5 novembre 2018
Bonjour à tous,
e week-end, du vendredi à partir de 16h00 jusqu’au dimanche soir, le Salon du Fantastique ouvrira ses portes à Paris. Pour sa 7ème édition, cet événement qui célèbre les Univers de l’imaginaire continuera de proposer les ingrédients qui ont fait son succès jusque là, soit un joyeux mélange de Fantaisie, d’imaginaire, de Moyen-âge fantastique et de culture geek futuriste et débridée.
Sous la houlette de son organisateur, l’Association Au-delà du Fantastique, ce sont en tout plus de 250 intervenants, musiciens, comédiens, auteurs, artistes et exposants qui se sont encore mobilisés cette année, pour faire de ce Salon une véritable réussite.
Au programme du Salon Fantastique
De Harry Potter à Star Wars en passant pas les univers D&D et bien d’autres encore, les animations seront des plus variées et les trois lieux pivots de l’événement ne désempliront pas : Petite scène, Grande scène et Arène seront ainsi le théâtre permanent de divertissements ludiques, littéraires, musicaux, humoristiques ou plus combatifs (sabre laser, sabre coréen escrime médiévale et ancienne, …).
Sur toute la durée de ce grand salon, vous pourrez ainsi retrouver un cocktail de spectacles, concerts, projections, séance de dédicaces, jeux, concours, mais aussi des conférences sur des thèmes qui viendront apporter de l’eau au moulin des univers imaginaires et fictionnels : fantastique, horreur, Wicca, super héros, monstres et créatures imaginaires, avec encore des réflexions autour des univers de JRR Tolkien, de Games of Trones, ou de Lovecraft, entre autres.
A l’habitude, le salon hébergera encore une partie édition et salon du livre et de la BD, où vous pourrez rencontrer auteurs et illustrateurs du secteur, ainsi qu’un vaste espace dédié aux artisans.
Sujet : fêtes, festivités médiévales, festival, marché, animation, compagnie médiévale, sortie historique, agenda, humour, créativité, fête débridée, Période: moyen-âge imaginaire assumé Lieu : Roissy Evénements: Les Visitables, 2017
4eme festival des Voyageurs du Temps Dates : les samedi 3 & dimanche 4 juin 2017
Bonjour à tous,
armi les événements sur le thème médiéval et festif qui vous attendent, durant ce week end de la Pentecôte, il en est un à ne pas manquer si vous êtes en région Parisienne. Il s’agit de la 4e édition des Visitables de Roissy.
Vous le savez, si vous consultez régulièrement nos articles sur les sorties médiévales, les villes et villages de France rivalisent de plus en plus d’originalité et ne lésinent souvent pas sur les moyens quand il s’agit de créer des rendez-vous historiques et festifs. Or, nous sommes là, avec ce festival devant le parfait exemple d’un événement qui voit les choses en grand et qui, en plus, lâche la bride à l’humour et l’originalité. Et pour tout dire, c’est un vrai coup de coeur.
Aventuriers, viking, et flibustiers à Roissy,
pour une fantaisie créatrice débridée
« Dans le port de Roissy,
Y a des marins qui chantent,
Les rêves qui les hantent
Au large de Roissy » Les visitables 2017
oulignons en tout premier lieu la dimension créative de ce festival totalement original et semblable à aucun autre. Sur cet aspect, la 4eme édition des Visitables met encore le paquet en plantant le décor d’un port en plein coeur du grand parc de la Mairie de Roissy, à quelques embardées seulement de l’aéroport.
Sur des datations plutôt imprécises, avec une légère marge d’erreur de cinq-cent ans, certains éminents spécialistes locaux (eux-même également légè-rement fantasques) auraient établi que par le passé, quelque part en le XIe et le XVe siècle, la ville aurait été un grand port où venaient commercer et accoster des marchants, pirates, corsaires, vikings, flibustiers et autres aventuriers venus des quatre coins du globe. Depuis le passé hélas révolu de cette Roissy, station portuaire médiévale ouverte aux vents marins, tous les deux ans, à la Pentecôte, les « fougueux Roisséens (au pied vraisemblablement resté marin)fêtent leurs ancêtres Vikings, Corsaires, Pirates, Flibustiers et autres Navigateurs aventuriers ». On se prépare donc à célébrer, cette fin de semaine, le grand départ des navires et des bateaux vers des destinations lointaines.
La compagnie du Scénographe
Voilà le décor planté avec humour par Luc Brévart(artiste plasticien et scénographe de talent) et la Compagnie du Scénographe et à travers ces premiers éléments , c’est toute une ambiance de fête qui se dessine déjà. La bonne humeur y sera rien moins que contagieuse et comme les visiteurs de ce festival se font, à chaque nouvelle édition, un peu plus complices de l’événement et de ses artistes, cette année ils seront, à n’en pas douter, au rendez-vous de ce joyeux mélange d’histoire, d’imagination et de fantaisie créatrice.
Pour dire un mot de la Compagnie du Scénographe, créée en 90 par Luc Brévart, cette compagnie s’est fait une véritable spécialité des grands spectacles décalés et humoristiques autour du thème du moyen-âge ou de l’histoire, avec des inspirations avouées du côté des Monty Python, de Mel Brooks mais aussi « des tableaux de Bruegel et des banquets rabelaisiens« . En fonction de l’ambition et des moyens dédiés aux événements, elle s’entoure d’un collectif d’artistes de taille variable et comme nous le disions plus haut, à Roissy, le festival de cette fin de semaine est rien moins qu’ambitieux.
Le programme des visitables 2017
Divertissement avec un D majuscule
pectacles visuels, théâtre, performances artistiques, musique, troubadours, bateleurs, cascadeurs, conteurs,saltimbanques mais encore reconstituteurs viendront se joindre à la fête pour l’animer de leurs facéties.
Des centaines de comédiens
pour animer le festival
Plus de 500 marins, aventuriers et voyageurs en tenue y sont attendus, près de 25 compagnies artistiques et/ou médiévales et historiques !
ici, vous trouverez des passionnés d’histoire vivante; des campements médiévaux seront notamment installés sur place par des compagnies qui couvriront trois thèmes : campement viking, vie de camp aux XIVème et XVème siècle, culture et vie médiévale du XIIe et XIIe siècle. Pour le reste, vous l’avez compris, entre histoire véritable, fantaisie et humour et même médiéval fantastique ou totalement décalé, les Visitables c’est un grand festival qui assume totalement sa dimension évocatrice et imaginaire. C’est justement cela qui est au coeur de sa réussite. Il faut donc s’attendre à être surpris et venir y chercher le divertissement bien plus que le réalisme historique.
Une grande implication et mobilisation pour la réussite du festival
u point de vue de l’organisation, il faut encore ajouter que plus de 100 acteurs locaux de la ville de Roissy entre associations, bénévoles, entreprises, commerçants se sont affairés depuis des mois à préparer avec les artistes et les compagnies professionnelles cet événement auquel sont encore associés la Ville de Roissy et ses services, les communautés agglomération de Roissy, et bien sûr l’office du tourisme.
Des milliers de visiteurs y sont attendus dont de nombreux viendront costumés pour se fondre totalement dans l’ambiance de la fête.
Banquet géant animé Pour le reste, en plus des nombreux jeux et animations, un grand banquet est prévu (500 places). Ripailles à échelle rabelaisienne, il semble que les scénographes soient bien décidés à être à la hauteur de leur réputation de ce côté là aussi.
Grand bal « pop médiéval » Il y aura aussi un « grand bal Pop Médiéval des temps modernes en son et lumière » le samedi soir qui promet de décoiffer.
Marché médiéval Comme toujours dans ce type d’événement, un marché médiéval vous proposera ses nombreuses échoppes et artisans,
Des jeux à profusion pour les enfants Enfin, pour les enfants, je veux dire les moussaillons, de nombreux jeux et activités tous plus originaux les uns que les autres seront organisés autour (entre autres) des thèmes maritimes, des trois mats, de la flibusterie, de la chasse au trésor. Il y aura même encore des balades à dos de chameaux ou de yaks ! Bref sur ce point, là encore, la créativité s’est laissée joyeusement allée pour le plus grand plaisir des visiteurs. Je vous le disais, et je le redis, les visitables 2017 de Roissy, c’est un vrai festival coup de coeur.
Sujet : pagan folk, paganisme, légendes celtiques, médiéval imaginaire, musique, néofolk médiéval, médiéval fantaisie, Période : médiéval fantastique Groupe : OMNIA Titre : Fee Ra Huri Album : Live On Earth (2012)
Bonjour à tous,
uand les instruments du monde médiéval fusionnent avec le folk celtique et la musique rock du côté de la Hollande, cela donne OMNIA. Bien sûr, il ne faut pas chercher ici à retrouver le réalisme d’un Hespèrion XXI ou d’un Micrologus, nous sommes face à une réinterprétation qui s’assume et dont les racines vont bien plus certainement chercher dans le folk irlandais des siècles postérieurs au moyen-âge mélangés d’autres influences, et, peut-être même encore, dans les racines folk celtiques remises au goût du jour par un nombre important de groupes dans les années soixante-dix, dans la continuité de la mouvance contestataire californien hippie.
Au delà de la musique et du sens de la fête
un mouvement et des valeurs
« OMNIA est un groupe d’amoureux inconditionnels de la nature et de Musiciens guerriers de la terre qui voyage de part le mond pour diffuser leur musique et célébrer à travers elle, l’amour de la vie, la créativité, la nature et la fantaisie avec un public de tout âge et de toute culture. » OMNIA – Biographie – Site web
Pour autant que la formation hollandaise interpelle bien plus le public sur un imaginaire celtique médiéval que sur un moyen-âge musical authentique, il faut reconnaître que l’ambiance est largement festive et les musiciens talentueux.
Folk, paganisme, et musique festive
A travers tout cela, on peut difficilement s’empêcher de penser qu’une certaine idée de la fête reste attachée à l’univers médiéval même quand il est revisité comme ici par une modernité technique et musicale assumée: « Au moyen-âge on sait faire la fête ». Cette idée semble relativement partagée et sans doute qu’un certain nombre de bandes médiévales Folk ou néofolk récentes lui fait écho, même s’il faut bien sûr s’entendre sur le moyen-âge auquel il est ici fait référence.
Quoiqu’il en soit, le genre musical d’OMNIA s’inscrit, de manière déclarée, dans un Folk Païen (Pagan Folk) ouvert à toutes les influences et qui ne se prive d’aucune. Au delà du positionnement musical, il faut encore dire un mot de l’ambition qui sous-tend tout cela. Il ne s’agit pas, en effet et même loin de là, que de célébrer un certain sens de la fête. Plus qu’un style de musique, le groupe veut aussi être la manifestation toute à la fois « d’un style de vie, d’une philosophie et d’une religion « naturelle » sans leader et sans règle ».
Formé autour de l’an 2000, on doit depuis à la formation hollandaise quelque chose comme dix-sept albums. Leur philosophie restant l’indépendance dans la production musicale en particulier et dans leur choix de vie en général, ils auto-produisent leur création et on peut même trouver sur leur site web, outre la possibilité d’acquérir leur musique sous toutes les forme (CD, Itunes, etc), une boutique de Tee shirts et autres « goodies » de leur cru. Ajoutons à cela qu’ils écrivent leurs chansons dans des langues aussi diverses que l’anglais, le breton, le latin, le français, le finlandais, l’arabe, l’espagnol, l’allemand, le mongolien, l’Hindi et qu’ils ont même comme le groupe MAGMA de Christian Vander l’avait fait en son temps, créé leur propre language appelé l’OMNIAN. On doit également à ses étonnants musiciens, amants de littérature, la mise en musique et la reprise de poésies célèbres de Catulle, Edgar Poe, William Blake, Shakespeare, et encore d’autres auteurs.
Un mouvement naturaliste à l’ambition globale
Au delà de sa nature festive, le folk médiéval celtique est bien souvent le signe ou la tête émergée d’un « mouvement » social qui, culturellement, nous dit bien plus que sa simple manifestation musicale. Ainsi, la formation hollandaise entend bien chanter: « la liberté individuelle, les anciennes valeurs celtiques de bien et du mal » et, à travers tout cela, prétend encore encenser une « conscience écologique globale et la connexion spirituelle entre l’homme et la nature ».
Sans vouloir généraliser, le PAGAN FOLK (folk païen) en provenance d’Angleterre, d’Allemagne ou d’Europe du Nord puise, presque de manière systématique, ses valeurs de référence dans une antique culture celtique (souvent plus rêvée qu’historique), mélangée à d’autres traditions, et ancre ses racines dans un univers pré-chrétien dont peu de choses nous sont finalement parvenues, mais dont on pourrait encore trouver les dernières traces dans la survivance de guérisseurs de tous bords et autres « sorciers » et « magiciens » que l’église romaine a poursuivi, sans relâche, de son inquisition dans les courants du XVIe et XVIIe siècles
Indéniablement, il y a encore, derrière tout cela, la marque d’un mouvement naturaliste, qui, en réaction avec la modernité et le monde post-industriel, se cherche un terrain d’élection dans une époque où l’homme était, dans l’idée, plus proche de la nature et où il vivait « en harmonie » avec elle. Concernant OMNIA, pour donner encore la dimension qui sous-tend tout cela et comprendre jusqu’où leur ambition se situe, voilà une de leur citation sur la question que je ne fais ici que traduire :
« Le monde meurt… Les singes mutant sont devenus totalement dingues. En tant qu’espèce nous devons la fermer une bonne fois pour toutes et écouter ce que la nature a à nous dire. » OMNIA – Biographie – Site web
Des racines plus imaginaires et allégoriques que réalistes
Rattachement donc à une tradition naturaliste à reconquérir, il s’agit donc bien d’ouvrir des perspectives pour le futur et pas de passéisme. Concernant cette harmonie et cette connexion perdue avec mère nature, il faut sans doute dire ici, qu’elle ne correspond pas tout à fait non plus à la réalité du monde médiéval et contient largement sa part de rêve et d’ imaginaire. Même si le moyen-âge, durant ses mille ans d’histoire, était clairement moins urbanisé que notre monde moderne, on assiste, dès le XIIIe siècle, à un premier phénomène de regroupement urbain significatif et dès le XVe cette urbanisation a déjà conduit à une déforestation déplorable qui a ouvert, par la suite, aux colons du nouveau monde, de larges voies d’exportation du bois qui commençait déjà à se raréfier en Europe.
Dans le même ordre d’idée, dans le monde médiéval historique, pour autant que la relation de l’homme avec la nature était indéniablement plus prégnante que dans notre monde post-industriel, il faut encore ajouter que c’était d’abord et avant tout, une relation de dur labeur et de travail agraire et agricole, dans le cadre d’une nature déjà largement domestiquée. Plus que le moyen-âge réel, c’est donc bien plutôt, vers les légendes celtiques et nordiques, relayées et souvent revisitées, de manière moderne, par la littérature médiévale fantastique et ses peuples naturels – elfes, trolls et autres nains de montagnes -, que nous ramène souvent cet cet idéal de connexion naturaliste moderne. Nous nous trouvons avec lui face à un moyen-âge rêvé ou « reconstruit ».
Pour mieux comprendre encore ce mouvement folk païen et même si tous les groupes ne se rattachent pas nécessairement à cela, il est encore utile d’évoquer le Wicca de Gerald Brousseau Gardner, écrivain ésotériste britannique et anthropologue qui, dans le courant du XXe siècle, présenta un modèle de religion basé sur « l’ancienne religion » et sur une fusion empruntant, à la fois, à la tradition celte, au chamanisme, au druidisme, ainsi qu’à des éléments nordiques et slaves.
Quoiqu’il en soit, il reste que la recette du Pagan Folk trouve largement son public et le succès d’OMNIA en est encore une belle preuve. Dans les espaces imaginaires où vivent encore les légendes celtiques et nordiques autant qu’un moyen-âge naturaliste à célébrer, il y a de la place pour un rêve qui , à défaut d’être toujours historiquement réaliste, parle à l’évidence, à beaucoup d’entre nous.
Fee Ra Huri, les paroles
Du point de vue des paroles, il ne faut pas sur ce morceau particulier au moins chercher la profondeur du sens et l’on se trouve presque face aux performances vocales tel que peut les affectionner un Gilles Vignault. Si vous voulez vous y entraîner en tout cas, voici les lyrics:
Wack fol’a day diddle dee dye doe Je le len ‘o je le la le len ‘o Fiddle daddle day diddle dee dye doe Ho ri f dhe ra hur
Wack fol’a Day diddle dee dye do Je le s ‘je le la o le s’ o Fiddle diddle dee dye daddle day doing Ho f ri dhe ra hur
En vous souhaitant une excellente journée!
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.