Sujet : agenda, fêtes médiévales, marché médiéval, annonce, recherche, artisans médiévistes Lieu : Mehun-sur-Yèvre Département : Cher, Val de Loire. Date : 7 et 8 juillet 2018 Nom : 21eme Marché Médiéval de Mehun-sur-Yèvre
Bonjour à tous,
n approche du grand marché médiéval de Mehun-sur-Yèvre, il reste encore quelques places ouvertes du côté des exposants. Les domaines recherchés sont la poterie, le travail du cuir et la maroquinerie, mais encore les vêtements médiévaux.
Pour rappel, l’événement durera deux jours complets et de nombreuses animations médiévales y sont prévues en plus du marché.
Pour plus d’informations, contacter Marie à l’Office du tourisme Coeur du Berry aux coordonnées suivantes :
Sujet : fêtes, festival, féerie, légendes, médiéval fantastique, médiéval fantaisie, marché, animations médiévales, salon du livre, auteurs, illustrateurs. Evénement : L’Orée des Légendes Lieu : Monthermé, Ardennes (Grand Est) Dates : les 7 et 8 avril 2018
Bonjour à tous,
i vous êtes du côté des Ardennes, ce week end, un autre événement à ne pas manquer vient s’ajouter sur l’agenda. Depuis 2016 et tous les deux ans, se tient en effet à Monthermé, un festival créatif et original du nom de l’Orée des Légendes. Il fait suite à un événement qui existait déjà depuis près de 10 ans sur place (le printemps des légendes) mais dans sa forme actuelle et biennale, il s’agit de sa deuxième édition; avec plusieurs milliers de visiteurs, la première fut un véritable succès.
Sur toute la journée de ce samedi et ce dimanche, on célébrera ici la féerie, l’imaginaire & les légendes (des Ardennes et d’ailleurs). L’édition précédente avait suivi les pas du loup et cette mouture 2018 se centrera quant à elle plus particulièrement sur les esprits de la nature : elfes, fées, lutins et farfadets seront donc au programme, mâtinés d’une large touche de fantaisie (fantasy). Pas de moyen-âge réaliste ici, vous l’avez compris, mais quelques zones de recouvrement avec le moyen-âge fantastique que nous affectionnons aussi et qui suffisent amplement à nous fournir l’excuse de vous parler de ce beau festival.
Le programme du festival
ur place, créateurs, artistes et artisans viendront présenter leurs oeuvres et partager leur passion autour de ces thèmes légendaires, oniriques et imaginaires. Le festival s’articule autour de trois grands axes : une partie Salon du livre et de l’illustration à la rencontre des auteurs et illustrateurs, un côté « scène » avec des animations continues et des compagnies d’artistes venus pour l’occasion et enfin un grand marché sur le thème de la féerie.
Côté Salon. Editeurs, auteurs et illustrateurs
Sur la partie salon du livre et de l’illustration, à l’occasion de cette édition, plus d’une soixantaine d’auteurs, illustrateurs et acteurs de l’édition seront présents pour échanger avec le public et dédicacer leurs créations. En voici une liste non exhaustive (plus du triple est attendu).
Sylvie Ginestet – Lansdalls éditions – Le Monde des Etoiles – Samar Hachem – Laetitia Reynders – Bavar – SoMK -Ixel – Olivier Bernard – Julie Fouret – Nina Lopez – Jim Colorex – Patricia Le Sausse – Pascal Boillet – Librairie l’Arbre aux 100.000 Rêves
(l’illustration ci-dessus est empruntée à l’artiste et peintre décorateur lillois Jim Colorex. Ce passionné de contes et légendes a été notamment sollicité, cette année, pour décorer des vitrines de la ville.)
Côté scène.
Troubadours, conteurs et danseurs
euxième axe fort de l’événement, le festival accueille en son sein des spectacles et animations variées, en continu. Quatre troupes d’artistes et troubadours viendront ainsi émailler ces deux jours de leurs contes, musiques, danses et jongleries et, par dessus tout, de leur bonne humeur :
Prima Nocta – Tan Elleil – Lundazépa – Hybrida Luna
Côté Jardin.
Un grand marché féerique
Enfin, pour couronner le tout, l’Orée des Légendes propose encore un marché « féerique ». Plus de 65 échoppes seront ainsi installées aux noms plus magiques les unes que les autres : La Fée Bidouille, La Gardienne des Âmes , La légende des fées, Elfe et Cie, etc… En chinant un peu, peut-être trouverez-vous ici quelques objets enchantés ou trempés de magie elfique.
Pour tous ceux qui se trouvent dans le Nord Est de la France cette fin de semaine, c’est vraiment ici un très beau voyage de deux jours qui vous est proposé. Pour tout vous dire et même si nous avions juré de tenir notre langue, en nous fiant au bruissement des feuillages et aux chants d’oiseaux de la belle forêt qui borde Monthermé, il est même possible que vous y croisiez des Ents.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du Moyen-Age sous toutes ses formes.
Sujet : agenda, fêtes médiévales, marché médiéval, annonce, recherche, artisans médiévistes Lieu : Mehun-sur-Yèvre Département : Cher, Val de Loire. Date : 7 et 8 juillet 2018 Nom : 21eme Marché Médiéval de Mehun-sur-Yèvre
our son futur Marché Médiéval, l’office du tourisme de la cité de Mehun-sur-Yèvre dans le Val de Loire, à quelques lieues au nord de Bourges, recherche des artisans et exposants d’inspiration médiévale.
Il s’agit de la 21eme édition de cet événement qui a lieu tous les deux ans au début du mois de juillet. Il se tiendra, cette année, les 7 et 8 juillet 2018.
Les festivités dureront deux jours complets et il y aura sur place, en plus du marché, de nombreuses animations pour faire vibrer la fête aux heures médiévales entre compagnies, troupes, musiciens ou camps. Une nocturne est également prévue le samedi soir.
Pour plus d’informations, contacter Marie à l’Office du tourisme Coeur du Berry aux coordonnées suivantes :
Sujet : chanson, poésie d’inspiration médiévale, musique, folk, poésie, résonance poétique, médiévalisme. Période : XXe siècle Auteur : Sergueï Essénine (1895 – 1925), Etienne Roda-Gil (1941-2004), Angelo Branduardi Titre : Confessions d’un Malandrin, Interprète : Angelo Branduardi Album : Confession d’un malandrin (1981)
Bonjour à tous,
ans les mystérieuses raisons qui peuvent nous pousser, enfants, à nous intéresser à l’Histoire ( un de ses aspects ou une de ses périodes en particulier), il nous a fallu compter avec un artiste italien, qui, dans les années 80, commença à illuminer de son art et de ses textes uniques le paysage musical français. Indifférent aux modes, en plein cœur des années disco, Angelo Branduardi venait proposer ses créations, ses mélodies aux sonorités anciennes et sa grande poésie et le public en redemandait. Et peu importe alors qu’elles fussent ou non empruntées au moyen-âge historique, elles avaient une saveur toute médiévale et cet auteur-compositeur interprète, qui ne ressemblait à nul autre, semblait être un troubadour égaré dans notre monde. Venu de temps anciens aux commandes d’une mystérieux machine, il était peut-être même le dernier des troubadours italiens.
Angelo Branduardi,
le dernier troubadour italien
S’il a émergé au milieu des années 70 et leur goût prononcé pour le néo folk médiéval d’origine celtique ou même le folk « progressif », Angelo Branduardi a toujours fait figure d’être un artiste solitaire et indépendant. Loin des influences d’autres groupes de cette période, son style demeurait déjà unique. Alors, pour tenter de le ranger quelque part, on a pu parler de « folk-rock d’influence médiévale », mais en réalité, ce que fait surtout Angelo Branduardi, c’est surtout du Angelo Branduardi.
Côté cursus, il vient d’un parcours musical classique. Violoniste soliste surdoué, formé au conservatoire Niccolò Paganini de Gènes, il en sortira à l’âge de 16 ans avec un premier prix. Il étudiera aussi un temps la philosophie et se piquera encore de poésie auprès du poète et écrivain italien Franco Fortini qui sera l’un de ses professeurs.
Entré presque par hasard dans le monde de la chanson, le baladin et multi-instrumentiste compose ses propres musiques et chante dans un nombre impressionnant de langues (italien, anglais, français, espagnol, etc…). Du côté des paroles, s’il s’inspire quelquefois de chansons traditionnelles, de textes anciens ou de poésies plus récentes, c’est presque toujours son épouse Luisa Zappa qui sera sa parolière en italien quand ils n’écriront pas les textes à quatre mains. Dans les autres langues, il choisira soigneusement ses paroliers pour proposer de véritables adaptations poétiques.
Confession d’un malandrin version française
Du côté des compositions, si elle peut sembler d’origine médiévale à l’oreille profane, la musique d’Angelo Branduardi prend en réalité, le plus souvent sa source dans un répertoire plus classique, celui qu’il a appris au conservatoire de Gènes ; il n’y avait pas alors de formation aux musiques plus anciennes et médiévales. Ses œuvres sont donc plus résolument baroques, quelquefois renaissantes, et il va encore chercher dans le folklore méditerranéen ou même yiddish les sources de son inspiration. Sur scène, l’artiste se laisse emporter par son art et il s’y tient souvent, les yeux fermés, tout entier habité par sa musique et plongé au cœur d’une intériorité dont il demeure le seul à possèder les clés.
Maintes fois primé pour ses albums, plusieurs fois disque d’Or, il se fera un peu plus discret en France à compter du milieu des années 90, mais il restera actif artistiquement en d’autres lieux. Après de longues années de travail en Italie et en Allemagne et pour le plus grand plaisir d’un public français qui lui est resté fidèle, il reviendra avec des concerts mais aussi avec un Best Of de ses chansons françaises en 2015.
Sur la partie les plus médiévales de ses productions, dans les années 2000, il signera « L’infinitamente Piccolo », une œuvre poétique et musicale sous forme de spectacle (suivie en 2007 d’un DVD) dédiée tout entière à Saint-François d’Assise : La Lauda di Francesco (la laude, les louanges de Saint-François).
Pour consulter l’actualité et l’agenda d’Angelo Branduardi, voici le lien vers la version française de son site web officiel.
« Les Confessions d’un Malandrin »
une chanson « d’inspiration » médiévale
Bien qu’enregistrée seulement en 1981 en langue française, en plus d’être une pure merveille, la chanson que nous vous proposons aujourd’hui a ceci de particulier qu’elle est la toute première composée par Angelo Branduardi. Ecrite à l’âge de 18 ans, presque par jeu et « dans les tourments de l’adolescence », comme il le confiera lui-même lors d’un interview à la télévision italienne, l’artiste ne se destinait alors pas du tout à être chanteur. Au hasard d’une rencontre c’est pourtant bien cette chanson qui le propulsera dans une carrière qu’il avait été loin d’imaginer et qu’il avait projetée bien plus « classique ».
Du point de vue musical comme textuel, à la première écoute, les confessions de ce malandrin ont déjà l’air de nous transporter dans le moyen-âge des troubadours avec ce poète qui court de village en village. Fils de modestes paysans, il est devenu célèbre et on parle désormais de lui chez « les rois et les reines ». Pourtant, il reste attaché par l’âme et le cœur à sa terre natale, et il se livre, de manière touchante, dans cette poésie.
Le souffle d’un grand poète russe
pour la musique inspirée d’un troubadour italien
Loin de trouver ses origines dans la période médiévale, les paroles de cette chanson proviennent en réalité d’un poème russe daté de 1920 et signé de la main de Sergueï Aleksandrovitch Essenine (Serge Esenin) (1895 – 1925). Auteur de talent, encore largement reconnu en Russie, poète, « voyou », homme engagé aussi aux côtés de la révolution d’octobre, Essenine chanta l’âme russe et l’attachement à sa terre comme personne.
« Ce n’est pas tout un chacun qui peut chanter. Ce n’est pas à tout homme qu’est donné d’être pomme Tombant aux pieds d’autrui. Ci-après la toute ultime confession, Confession dont un voyou vous fait profession.
C’est exprès que je circule, non peigné, Ma tête comme une lampe à pétrole sur mes épaules. Dans les ténèbres il me plaît d’illuminer L’automne sans feuillage de vos âmes. »
Sergueï Esenin – Extrait de Confession d’un voyou, traduction d’Armand Robin
Cette poésie qui toucha Angelo Branduardi au cœur est inspirée directement de la vie du poète russe ; il était lui-même issu d’une famille de paysan. Consumé peut-être par sa propre sensibilité, Sergueï Essénine mit fin à ses jours à l’âge de trente ans, en laissant pour témoignage une poésie écrite de son propre sang. La version du suicide fut contestée par la famille, mais le jeune poète russe au destin tragique emporta la vérité dans sa tombe (pour quelques extraits de son oeuvre, consultez cet article d’Esprits Nomades ).
Ayant trouvé de grandes résonances avec le poète, le jeune Angelo Branduardi signa donc l’adaptation italienne de ces « confessions d’un voyou » dans les années 70 et c’est son parolier français de prédilection, Etienne Roda-Gil qui en fit, bien plus tard, en 1981, une adaptation française très inspirée. Elle vint rejoindre d’autres chansons du troubadour italien dans un album qui portait d’ailleurs le nom de la chanson.
Ajoutons que la version italienne, elle-même magnifique, est assez fidèle dans sa trame et ses vers au poème d’origine de Sergueï Esénine qui l’avait inspirée. On doit son « tour médiévalisant » à Angelo Branduardi qui l’avait déjà amorcé dans la version italienne par son choix de vocabulaire : le « voyou » entre autre, s’était déjà changé chez lui en « malandrin ». Etienne Roda-Gil le suivit dans la version française et renforça encore les images médiévales avec ces paysans qui craignaient « le seigneur du ciel et les tourbières » chez le poète russe et qui, avec lui, se mirent à craindre « les seigneurs et leur colère », avec encore ce poète dont on parlait chez « les rois et les reines » et qui, dans la version originale, chantait la Russie. Le passage à l’univers du Moyen Âge était fait et l’évocation totalement réussie.
Confessioni di un malandrino version italienne
Confessions d’un malandrin, les paroles
et l’adaptation française de Roda-Gil
Je passe les cheveux fous dans vos villages, la tête comme embrasée d’un phare qu’on allume Aux vents soumis je chante des orages aux champs labourés la nuit des plages. Les arbres voient la lame de mon visage où glisse la souillure des injures Je dis au vent l’histoire de ma chevelure qui m’habille et me rassure.
Je revois l’étang, de mon enfance où les roseaux et toutes les mousses dansent et tous les miens qui n’ont pas eu la chance d’avoir un fils sans espérance. Mais ils m’aiment comme ils aiment la terre ingrate à leurs souffrances à leur misère Si quelqu’un me salissait de reproches ils montreraient la pointe de leur pioche.
Paysans pauvres mes père et mère attachés à la boue de cette terre Craignant les seigneurs et leurs colères pauvres parents qui n’êtes même pas fiers d’avoir un fils poète qui se promène dont on parle chez les rois et chez les reines qui dans des escarpins vernis et sages blesse ses pieds larges et son courage.
Mais survivent en moi comme lumière les ruses d’un voyou de basse terre devant l’enseigne d’une boucherie campagnarde je pense aux chevaux morts mes camarades Et si je vois traîner un fiacre jaillit d’un passé que le temps frappe je me revois aux noces de campagne parmi les chairs brulées des paysannes.
J’aime encore ma terre, bien qu’affligée de troupes avares et sévères c’est le cri sale des porcs que je préfère à tous les discours qui m’indiffèrent. Je suis malade d’enfance et de sourires de frais crépuscules passés sans rien dire Je crois voir les arbres qui s’étirent se réchauffer puis s’endormir.
Au nid qui cache la couve toute neuve j’irai poser ma main devenue blanche mais l’effort sera toujours le même et aussi dure encore, la vieille Écorce. Et toi le grand chien de mes promenades enroué, aveugle et bien malade tu tournes la queue basse dans la ferme sans savoir qui entre ou qui t’enferme.
Il me reste des souvenirs qui saignent de larcins de pain dans la luzerne et toi et moi mangions comme deux frères chien et enfant se partageant la terre Je suis toujours le même, le sang, les désirs, les mêmes haines sur ce tapis de mots qui se déroule je pourrais jeter mon coeur à vos poules.
Bonne nuit faucille de la lune brillante dans les blés qui te font brune de ma fenêtre j’aboie des mots que j’aime quand dans le ciel je te vois pleine La nuit semble si claire qu’on aimerait bien mourir pour se distraire qu’importe si mon esprit bat la campagne et qu’on montre du doigt mon idéal.
Cheval presque mort et débonnaire à ton galop sans hâte et sans mystère j’apprends comme d’un maître solitaire à chanter toutes les joies de la terre De ma tête comme d’une grappe mure coule le vin chaud de ma chevelure.
De mon sang sur une immense voile pure, je veux écrire les rêves des nuits futures…
En vous souhaitant une belle journée et une très belle écoute.
Frédéric EFFE.
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.