Sujet : fêtes, festivités médiévales, fête de Jeanne d’Arc, guerre de cent ans, commémoration, histoire vivante, patrimoine culturel, chevauchée johannique Personnage historique : Jeanne d’Arc (1412 – 1431) Période : Moyen Âge tardif, XVe siècle Lieu : Orléans, Loiret, Centre-Val de Loire Evénement : 591e fêtes Johanniques d’Orleans Dates : 8 mai 2021
Bonjour à tous,
lors que les rues d’Orleans sont restées désespérément désertes en raison des mesures prises par l’exécutif face à la Covid, nous souhaitons, à tous ceux qui célèbrent Jeanne d’Arc, d’heureuses fêtes autour de l’héroïne médiévale qui défit les anglais et permit au dauphin de reprendre espoir et foi, et de devenir roi. Elle est, depuis, entrée dans l’Histoire et le roman national par la grande porte.
Célébrations johanniques inhabituelles mais célébrations tout de même
Pour rappel, depuis près de six siècles, on commémore, à Orléans, les fêtes de Jeanne d’Arc. Ces grandes réjouissances johanniques se tiennent, en principe, de la première semaine de mai jusqu’au second week-end de ce même mois. Elles incluent, notamment, la date du 8 mai, en relation avec la libération d’Orléans par la jeune guerrière, à la tête des armées françaises, le 8 mai 1429. Depuis 1920, cette commémoration est aussi devenue officielle sur l’ensemble du territoire français, sous le nom de Fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme. Elle est célébrée le deuxième dimanche du mois, en souvenir de cette même libération.
Dans le dernier tiers du XXe siècle et jusqu’à présent, les célébrations johanniques, notamment à Orléans, ont fourni l’occasion constante à de nombreux politiques de s’écharper et de se prendre à partie : « Qu’est-ce que la nation ? » « Qu’est-ce que le patriotisme ? » « Qui a le monopole du cœur en politique ? » etc… (Vous avez 3 heures). L’évidence est là : avec le Général Charles de Gaulle, Jeanne d’Arc, jeune bergère « appelée », nimbée de son aura miraculeuse et prophétique, personnage éclatant de l’Histoire de France, est sans doute celle qui fédère le plus autour d’elle sur les plans à la fois civil, politique, militaire, et spirituel. Aujourd’hui encore, elle se pose comme le symbole d’une France forte et unie, quand ce n’est pas celui d’une France à retrouver et à reconquérir.
Jeanne d’Arc au temps de la Covid
On connait le faste habituel des fêtes johanniques à Orleans. Nous les avons souvent couvertes dans nos articles. 2020 les avaient vu tristement annulées mais deux années de suite c’était, décidemment, une de trop. En 2021, la municipalité a donc tenu à célébrer, à sa façon, la jeune pucelle médiévale, en s’adaptant au contexte. Ainsi, en date du 1er mai, après un office religieux loin des médias, un petit rassemblement dans le respect des mesures imposées avait été suivi d’une chevauchée un peu hors du commun. Sans grande foule, ni cortège, ni chevaux, elle s’était clôturée par la restitution de l’étendard et on avait pu y voir une Jeanne et un public masqués, à l’heure, notons-le, où l’obligation du port du masque en extérieur suscite des polémiques scientifiques de plus en plus vives.
Un reportage commémoratif qui fait polémique
En matière de polémique mais dans un autre registre, on a également vu, récemment, le maire d’Orléans, Serge Grouard, se manifester sur les réseaux et diverses chaînes youtube à propos d’un reportage réalisé, par la cité, à l’occasion de ses fêtes johanniques 2021. Selon lui, la diffusion du documentaire avait été convenue au préalable avec et sur France 3. Pourtant, contre toute attente, 24 heures avant le début du tournage, la décision de diffusion aurait été finalement mise en suspens par la chaîne, au motif qu’une des commentatrice-journalistes en charge de la voix off du documentaire aurait eu, par le passé, certaines accointances du côté d’une droite jugée un peu trop à droite (RN ?).
D’après Serge Grouard toujours, lui même républicain (LR) et qui se dit assez loin de ce type de considérations : « l’amour pour Jeanne d’Arc est chevillé au corps de la cité depuis près de 600 ans, indépendamment de l’obédience politique de ses élus« . Il en fallait donc bien plus pour empêcher que le reportage ne soit réalisé et proposé au public. Il est donc disponible depuis le 7 mai, sur les réseaux. N’ayant nous-même, par nature, que très peu d’affinités pour les chasses aux sorcières (quel qu’en soit le bord) et refusant d’entrer dans la polémique, nous vous proposons de découvrir ce documentaire ci-dessous. Au passage, vous aurez le plaisir d’y entendre et d’y reconnaître le chanteur et musicien Luc Arbogast.
Sujet : auteur, roman historique, guerre de cent ans, aventure, fresque historique, Jeanne d’Arc, Charles VI, roman, histoire médiévale. Période : XVe siècle, Moyen Âge tardif Titre : Les Trois pouvoirs T1 et T2, Librinova, 2019-2020 Auteur : Xavier Leloup
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter une nouvelle formule puisqu’il s’agit d’un entretien échange. Nous le faisons avec d’autant plus de plaisir que notre premier invité est, à la fois, une homme de droit, un homme de lettres et un auteur.
Le thème reste bien sûr le Moyen Âge puisqu’il s’agit de Xavier Leloup, auteur de la saga historique : Les Trois Pouvoirs dont il a déjà fait paraître deux tomes qui connaissent déjà un grand succès. Sans plus attendre, nous vous laissons découvrir cet entretien de toute fraîcheur.
Rencontre : une plongée au cœur du XVe siècle avec Xavier Leloup
Propos recueillis par Frédéric EFFE le 5 février 2021
Itinéraire, du droit à l’écriture
Moyenagepassion : Bonjour Xavier, Merci d’avoir accepté cette entrevue pour nous parler de votre parcours de jeune auteur, ainsi que de vos deux romans historiques « les trois pouvoirs » paru chez Librinova. De notre côté, nous sommes ravis de pouvoir faire découvrir, à nos lecteurs, ces ouvrages, dont une partie de la presse s’est déjà largement faite l’écho. On rappelle, en préalable, que ce sont des romans qui se déroulent au XVe siècle et au Moyen Âge tardif et qui gravitent, en partie, autour du personnage de Jeanne d’Arc.
Alors, pour commencer, peut-être vous pourriez nous dire un mot de votre parcours ? Vous avez eu plusieurs vies avant tout cela en travaillant comme avocat, notamment dans le monde des affaires et de l’édition. Vous savez certainement que l’auteur d’un des ouvrages historiques qui a connu un des plus grands succès dans les 20 dernières années était, lui-même, avocat. Je veux parler de la Cathédrale de la mer de ldelfonzo Falcones. Je ne sais pas si cela a pu être à l’origine de votre vocation. Bref, deux mots de votre parcours avant de vous lancer à plein dans l’écriture et peut-être du déclencheur qui vous y a conduit ?
Xavier Leloup : J’ai connu deux tranches de vie : juridique d’abord, avec un cursus international qui m’a conduit au barreau d’affaires, journalistique ensuite, et plus parisienne, à travers la création d’un magazine dédié à la finance. Avec le recul, je dirais que la profession d’avocat apprend la rigueur et l’esprit d’analyse, quand celle de journaliste développe la curiosité d’esprit et l’habitude d’écrire. Pour un auteur de romans historiques qui doit sans cesse alterner entre ses recherches et la fiction, ces deux professions constituent la meilleure préparation qui soit. Pour le reste, tout est affaire de persévérance !
La passion de l’histoire et de la littérature
Moyenagepassion : Pourquoi un roman historique et pourquoi le Moyen Âge ? C’est un thème auquel vous êtes lié pour une raison particulière ou peut-être plus une fascination pour ce qui entoure le personnage de Jeanne d’Arc ? Comment est née votre inspiration ?
Xavier Leloup : J’ai toujours été passionné par l’histoire de France et la littérature. Mais comme beaucoup parmi ma génération, j’ai aussi été soumis très tôt à l’influence de la culture américaine, que ce soit au travers de films ou d’œuvres littéraires. Jusqu’à ce que, arrivé à la trentaine, je découvre les grands classiques de la littérature historique. C’est à ce moment-là que s’est produit le déclic. J’ai soudain été saisi du désir viscéral de bâtir une grande fresque ancrée dans un cadre non pas américain, imaginaire, ou futuriste, mais dans l’histoire de France. Or pour ce faire, quoi de plus évocateur que le personnage de Jeanne d’Arc, figure emblématique de notre pays à travers le monde ?
Le choix s’est fait d’autant plus naturellement que j’ai grandi au milieu des vieilles pierres, au cœur d’un Val de Loire longtemps prisé par la dynastie des Valois. C’est notamment au château de Chinon que s’est faite la fameuse rencontre entre Jeanne d’Arc et le futur Charles VII. J’ajouterais que le Moyen Âge représente ce que j’aime le plus dans l’histoire de France : le royal, le chrétien, l’héroïque. J’ai voulu faire revivre notre passé dans ce qu’il a de plus puissant et de plus épique, de plus universel aussi.
Un regard nouveau sur l’histoire de Jeanne d’Arc
Moyenagepassion : A ce sujet, qu’est ce qui le différencie des œuvres habituelles qu’on trouve sur Jeanne d’Arc ? On est loin ici des épopées habituelles qui suivent la jeune héroïne médiévale dans son périple de reconquête, souvent à partir de sa rencontre avec le dauphin. On y assiste aussi à un beau défilé de personnages historiques avec en fond cette demi-folie du roi Charles VI qui donne presque à cette période et par endroits, des allures surréalistes. Pour mettre un peu l’eau à la bouche de nos lecteurs. Pouvez-vous nous résumer en quelques mots, ce qu’ils trouveront dans Les Trois Pouvoirs ?
Xavier Leloup : Ils découvriront une saga historique au sens classique du terme, c’est-à-dire dans la lignée des Dumas, Druon et autres Walter Scott. Mais ils trouveront également une nouvelle façon d’aborder le personnage de Jeanne d’Arc qui n’est ni naturaliste, ni mystique, mais je dirais, épique, et doté d’une forte dimension visuelle. Mes romans se prêteraient volontiers à une adaptation télévisée.
D’un point de vue scénaristique, la principale originalité de la saga consiste à raconter l’histoire de Jeanne d’Arc depuis ses origines, et même, ses origines cachées. Son point de départ est le règne de Charles VI. Nous sommes en pleine guerre de Cent Ans, durant une période de trêve. Mais le roi est fou, et une sourde rivalité entre princes déchire son royaume. J’invite ainsi le lecteur à se plonger dans un règne aussi méconnu que passionnant, peuplé de personnages shakespeariens comme Isabelle de Bavière, reine infidèle et tourmentée, ou Jean Sans Peur, le puissant duc de Bourgogne revenu des croisades de Hongrie. Et puis, il y a Yolande d’Aragon ; cette grande féodale qui a sauvé la France et sans laquelle Jeanne d’Arc n’aurait jamais pu mener sa mission à bien. On pourrait donc presque dire que dans ses premiers tomes, les Trois Pouvoirs constituent une « prequel » de l’épopée johannique.
Être romancier sur les chemins de l’Histoire
Moyenagepassion : C’est une question inévitable quand on fait face à un roman historique. Comment est-ce que vous définiriez votre roman ? Ce n’est pas véritablement une uchronie. Il y a un vrai fil conducteur historique, alors ce serait quoi ? Plutôt une fresque historique avec, dans les zone d’ombres, une fiction qui se tisse à la croisée de possibles ? Quelle est la part de fiction ?
Xavier Leloup : Alexandre Dumas avait l’habitude de dire : « Mieux vaut l’histoire écrite par les romanciers que l’histoire écrite par les historiens, d’abord parce qu’elle est plus vraie, et ensuite parce qu’elle est plus amusante ». C’est aussi mon credo. Je m’emprunte les chemins détournés de la littérature pour faire revivre le Moyen Âge et guerre de Cent Ans.
Mais pour répondre à votre dernière question, Les Trois Pouvoirs sont globalement très fidèles à la réalité historique. Ceci est si vrai qu’à certains moments, mes personnages s’expriment avec les mots rapportés par les chroniqueurs de l’époque. Cela étant dit, j’ai aussi imaginé et pris quelques libertés avec la chronologie. Je pense que pour un romancier, c’est inévitable et même nécessaire. Il faut laisser vivre ses personnages et leur prêter des passions, s’abstraire de leur existence strictement historique pour en faire des êtres incarnés, de chair et de sang.
Immersion et secrets de fabrique
Moyenagepassion : Sur les aspects de cuisine historique, tous les romanciers ont leur petit secret. On sait que les plus célèbres, comme Ken Follett s’entourent de nombreux documentalistes et informateurs. Comment avez-vous abordé vos recherches et comment avez-vous réussi à vous plonger dans cette période ? Il y a un gros travail sur le Paris du XVe siècle dans le tome 1 notamment. Comment parvient-on à un tel travail d’immersion et de restitution ?
Xavier Leloup : Vous avez utilisé le mot juste : « immersion ». On peut connaître les dates ou les faits historiques, les habitudes d’une l’époque, mais je crois que pour la restituer à sa juste mesure, il convient surtout de la comprendre. J’ai donc naturellement lu de nombreux livres d’histoire au moment de préparer le premier tome, avant de sélectionner ceux qui me seraient les plus utiles pour bâtir la trame de mon récit et construire mes personnages. À partir d’un moment, il faut savoir s’arrêter dans son enquête et choisir un angle. Je continue toutefois de lire avec assiduité les grands maîtres de la littérature. Car c’est, à mon avis, en lisant et relisant les meilleurs auteurs qu’on améliore son style et trouve de nouvelles idées.
Actualité, sortie du Tome 3 et projets
Moyenagepassion : Pour passer à des choses plus concrètes, côté distribution et actualité. Vos deux premiers romans ont trouvé leur rythme de croisière et un vrai public. Ils sont d’ailleurs disponibles à la commande au format papier dans toutes les bonnes librairies et même au format ebook. Mais quid du 3eme tome ? Il est, on l’imagine, déjà en cours ? Avez-vous une date de sortie en tête ?
Xavier Leloup : Mes livres sont disponibles sur toutes les plateformes numériques et dans plus de 5000 librairies en France. Pour les Parisiens, je recommande plus particulièrement la librairie Eyrolles, dans le Ve, ainsi que dans les Yvelines, la librairie Gibert-Joseph à Saint-Germain-en-Laye. Le tome III est en cours d’écriture et devrait sortir d’ici la fin de l’automne. Je me suis fixé comme objectif la publication d’un livre par an au cours des trois prochaines années.
Moyenagepassion : Dernière question, avec la Covid, nous sommes tous plus ou moins consignés mais on vu certains organisateurs d’événements autour du livre ou du Moyen Âge se montrer plutôt optimistes pour les mois à venir. Avez-vous des salons du livre ou des événements en perspective pour 2021 ? Où est-ce que les férus de roman historique ou les passionnés de Moyen Âge peuvent vous retrouver ? On sait que vous cultivez aussi votre présence en ligne, et notamment sur YouTube, puisque y vous faîtes régulièrement des vidéos pour présenter un peu mieux le contexte et les personnages historiques qui traversent vos romans.
Xavier Leloup : Les lecteurs peuvent retrouver toutes mes actualités sur Facebook, LinkedIn et YouTube, où j’ai créé la chaîne des TROIS POUVOIRS qui permet d’en apprendre davantage sur l’univers de la saga à travers des vidéos animées. Si la plupart de mes dédicaces ont été reportées en raison du contexte sanitaire, mes lecteurs devraient néanmoins pouvoir me retrouver les 27 et 28 mars prochain, lors de la 10ème édition du Salon du Roman Historique de la ville de Levallois.
Moyenagepassion : Merci beaucoup de votre temps Xavier, Nous invitons tous les lecteurs de moyenagepassion à se pencher de près sur vos romans et nous leur souhaitons encore beaucoup de succès pour les mois à venir.
Xavier Leloup : Merci à vous.
Se procurer ces deux romans historiques
Vous pourrez trouver les livres de Xavier Leloup au format broché chez votre libraire habituel, ainsi que dans toutes les grandes librairies en ligne (format papier ou ebook). Voici également deux liens vous permettant de vous les procurer.
Concernant cette nouvelle formule de l’entretien-rencontre, nous espérons pouvoir la développer et vous proposer, dans le futur, plus d’échanges vivants avec des auteurs, historiens, créateurs qui gravitent autour du monde médiéval. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez en commentaires.
Une belle journée à tous.
Frédéric Effe Pour moyenagepassion.com A la découverte du Moyen Âge sous toutes ses formes.
NB : sur l’image d’en-tête, l’enluminure en arrière plan du portrait de l’auteur est tirée du manuscrit Ms Français 2646 de la BnF : Chroniques de Jean Froissart. Elle représente le roi Charles VI, pris d’un accès de folie dans la forêt du Mans (expédition contre Pierre de Craon). Celle ayant servi à l’image « entretien rencontre avec un auteur » est tiré du Manuscrit Ms 4 de la Royal Library de Copenhague. Il représente un moine achetant du parchemin à un artisan et vérifiant sa qualité.
Sujet : fêtes, festivités médiévales, Jeanne d’Arc, guerre de cent ans, commémoration historique, histoire vivante, défilé, marché médiéval, patrimoine culturel immatériel. Période : moyen-âge tardif, XVe siècle Lieu : Orléans, Loiret, Centre-Val de Loire Evénement : 590e fêtes Johanniques d’Orleans Dates : du 29 avril au 8 mai 2019
Bonjour à tous,
ébutées depuis hier déjà, les traditionnelles fêtes johanniques sont de retour à Orléans, cette semaine. Jusqu’au 8 mai, elles célébreront le reprise de la ville des mains des angloys par la jeune et légendaire guerrière du Moyen-âge tardif : de son entrée dans la cité, jusqu’à la remise de l’étendard, en passant par un office religieux solennel à la cathédrale Sainte Croix, l’événement se clôturera avec les hommages officiels et un grand défilé.
C’est la 590e fois que ces réjouissances, qui comptent parmi les plus anciennes fêtes commémoratives de France, se tiendront à Orléans. Depuis près de six siècles, leur succès ne s’est pas tari et, ces dernières années, elles ont attiré, en moyenne et à chaque nouvelle édition, près de 100 000 personnes, Depuis 2018, les fêtes johanniques d’Orléans ont même été ajoutées à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel de France.
Cette édition 2019 mettra particulièrement à l’honneur la fraternité, en associant à la fête les villes jumelées avec la cité d’Orléans. Le thème fait sens puisque l’histoire de l’héroïne médiévale a largement débordé les terres de France pour être connue dans le monde entier. Côté temps fort, en plus de la mise en scène de l’épopée orléanaise de Jeanne d’Arc dans les rues de la cité, on retrouvera sur place et à l’habitude de nombreuses animations, parades et réjouissances d’inspiration médiévale, mais aussi des concerts (classiques ou plus électro) et encore un grand spectacle son et lumière projeté sur les murs de la cathédrale (le 7 mai).
Jeanne d’Arc victorieuse des Anglais entre à Orléans, Jean-Jacques Scherrer, 1887
Comme chaque année, depuis sa première apparition sur le site, il y a plus de cent ans, en 1912, le vaste marché médiéval sera à nouveau installé, au Campo Santo, près de la cathédrale. A l’occasion de cette édition, il ouvrira ses portes du samedi 4 jusqu’au 8 mai. Plus de 100 exposants s’y tiendront et en plus des échoppes, on pourra y croiser, danse, musique, farces et scénettes, ou encore jeux d’époque variés. Des tavernes seront aussi à la disposition des visiteurs affamés ou assoiffés.
Du coté des animations toujours, le samedi, un grand campement composé de plusieurs compagnies médiévales sera également planté sur le site de La Clairière. Il proposera, lui aussi, son lot de divertissements aux couleurs du Moyen-âge : ateliers d’époque, danses, musiques et démonstrations de combats et d’escrime ancienne, etc…
Compagnies médiévales présentes (marché et campement)
La Mesnie des Leus du Val de Loyre – Cléry, son Histoire en Lumière – La Compagnie des Hauts Coeurs – Les Chardons d’Orléans – Bella Travée – Gueules de Loup – Sembadelle – Corazon – La ferme du Chaineau – Médiémômes. Vol en Scène – Compagnies les Pies
Pour le détail des autres spectacles et concerts prévus à l’occasion de ces fêtes johanniques d’Orléans, nous vous laissons consulter le programme détaillé aux liens suivants.
Sujet : fêtes historiques, célébration, Jeanne d’Arc, Guerre de cent ans, animations médiévales, fêtes johanniques Période : XVe, moyen-âge tardif Evénement : 10e Fête médiévale du départ de Jeanne d’Arc Dates : le samedi 23 et dimanche 24 février 2019 Lieu : Vaucouleurs, Meuse, Région Grand Est
Bonjour à tous,
ans le cadre des célébrations historiques autour du départ de Jeanne d’Arc pour Chinon, en 1429, la municipalité de Vaucouleurs organise, ce week-end, une grande fête en honneur de l’héroïne médiévale. Il s’agira de la 10e édition de l’événement.
Contexte historique
C’est ici, en 1426 et en plein cœur de la guerre de Cent ans, que la futur guerrière de légende allait visiter, à plusieurs reprises, la garnison française qui s’y tenait, en réclamant rien moins que le commandement des troupes royales, au nom du Tout-Puissant.
Après s’être fait congédiée, Jeanne insistera pourtant et, au terme de 3 ans, elle finira par convaincre le gouverneur de roi à Vaucouleurs, de sa détermination et du bien-fondé de sa mission. C’est ainsi que 3 ans plus tard, le 23 février 1429, elle partira pour Chinon, à la rencontre du Dauphin, accompagnée d’une petite escorte et c’est cet événement historique qu’il s’agit de célébrer, ce week end, à Vaucouleurs.
Animations, spectacles et ripailles
Tout au long de ces deux journées, le programme des réjouissances se partagera entre musiques, temps fort et reconstitutions autour de Jeanne d’Arc et spectacles variés, mais encore saltimbanques, combats, saynètes humoristiques et ripailles. Il y aura également, sur place, des artisans venus démontrer des savoir-faire d’époque (vitraux, calligraphie, etc..), ainsi qu’une foire marché d’inspiration médiévale.
Compagnies médiévales attendues :
Machine Silente – Cie des Chasseurs de Dragon de Sedan – Cie Historica Tempus – Bandido & Cie – Michel Redal Calligraphie – Atelier du Renard Vert – Hauvoy – Les Goliards – Château d’Eaucourt – Sorga – Ferme pédégogique.