Sujet : moyen-âge réel et historique, moyen-âge représenté, série télévisée, Kaamelott, Alexandre Astier, légendes Arthuriennes, quête du Graal, médiévalisme. Ouvrage : Kaamelott, un livre d’Histoire Auteurs : collectif, sous la direction de Florian Besson et de Justine Breton Parution : Avril 2018 (Editions Vendémiaire)
Bonjour à tous,
ous l’avions déjà mentionné dans notre précédent « digest » sur les lectures déjà parues autour de Kaamelott mais ce livre étant officiellement sorti, depuis quelques jours, il est temps d’y revenir. Nous voulons parlé ici de l’ouvrage collectif paru aux éditions Vendémiaire, sous la direction de Justine Breton et de Florian Besson et ayant pour titre « Kaamelott, un livre d’Histoire ».
Kaamelott, un livre d’Histoire
Moyen-âge reconstruit d’un côté, moyen-âge historique de l’autre, modernité de la série télévisée écrite par Alexandre Astier d’un côté, haut moyen-âge et légendes arthuriennes médiévales de l’autre, voilà un ouvrage qui aurait pu faire dire au Perceval de Kaamelott : « C’est comme un genre de Graal, sauf qu’i faut savoir lire« .
A chaque siècle ou période historique son Arthur, sa table ronde, son Merlin ou son Excalibur, comme Chrétien de Troyes nous éclairait sur son temps avec ses romans, à travers son « moyen-âge », c’est bien aussi de nous et de notre monde que Kaamelott nous parle. Et c’est tout le propos des universitaires qui s’y sont penchés dans cet ouvrage, nous aider à en démêler l’écheveau : entre références (explicites ou plus masquées) de la série aux légendes arthuriennes d’époque et au moyen-âge historique, mais aussi entre libertés prises par l’auteur et, à travers elles, projections de notre modernité qui font de Kaamelott une série qui nous ressemble et qui trouve en nous une résonance.
Vous l’avez compris, nous sommes ici sur le terrain du médiévalisme et l’originalité de ce livre tient encore au fait qu’il déborde le champ même de l’histoire médiévale pour inviter des universitaires issus d’horizons divers à un travail de réflexion collectif et interdisciplinaire sur le sujet.
Portraits des directeurs de l’ouvrage
Pour en redire un mot, agrégée de lettres modernes et docteur en littérature médiévale, Justine breton s’est fait une spécialité du médiévalisme dans le champ des légendes arthuriennes et de l’Héroic Fantasy. Autrement dit, si vous vous posez des questions sur la nature fictionnelle, fantaisiste ou avérée des références médiévales utilisées dans des oeuvres telles que Games of Thrones, Kaamelott ou autres productions audiovisuelles et littéraires des XXe et XXIe siècle sur ces sujets, elle est une interlocutrice de choix. Pour le reste, elle enseigne actuellement à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation de Picardie.
De son côté, également très actif dans le champ du médiévalisme, Florian Besson est aussi un des auteurs du très bon blog Actuel Moyen-âge qui se propose de mettre en perspective les faits d’actualité à la lumière de l’histoire médiévale et du moyen-âge historique.
Actuellement enseignant à l’Université de Lorraine, l’uchronie (récits fictifs bâtis sur des événements historiques étant survenus réellement) fait également partie de ses sujets de prédilection. On doit encore à ce jeune doctorant de la Sorbonne, par ailleurs agrégé d’Histoire, d’avoir impulsé et organisé avec Justine Breton, le colloque « Kaamelott, la relecture de l’Histoire » qui s’était tenu à la Sorbonne en mars 2017. L’ouvrage qu’ils contribuent tous deux à faire paraître aujourd’hui , s’inscrit dans la continuité de ces journées de réflexion.
Bien sûr, ces deux jeunes universitaires sont par ailleurs fans de la série télévisée et la connaissent bien. Voici une petite vidéo de présentation de leur ouvrage qui devrait vous en convaincre.
Kaamelott, un livre d’Histoire par Justine Breton & Florian Besson
Pour conclure, nul doute que ce nouveau titre prendra sa place dans la bibliothèque des amateurs de Kaamelott désireux de décrypter un peu plus avant l’œuvre d’Alexandre Astier; il est d’ailleurs déjà accueilli avec grand enthousiasme dans les cercles de fans de la série. Au delà, il ne manquera pas d’interpeller tous ceux qui s’intéressent aux légendes arthuriennes mais aussi au décryptage du moyen-âge au sens large (version reconstruite, version historique). Il est, donc, à n’en pas douter, voué au succès et c’est tout le mal que nous lui souhaitons.
Ajoutons, de notre côté, que nous sommes très heureux de suivre les avancées de cette vague de jeunes médiévistes nouvelle génération. Bien déterminés à ancrer (aussi) leurs recherches, leurs écrits et leurs préoccupations dans la modernité, ils nous aident à mieux décoder cette dernière à la lueur de l’Histoire médiévale et nous démontrent, du même coup, la grande actualité de leur discipline et la pertinence de son éclairage.
Sujet : légendes arthuriennes, humour, série télévisée, série culte, Kaamelott, comédie, légendes arthuriennes, Dame Séli, Joelle Sevilla, Carmélide Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteur : Alexandre Astier Médias : détournement, créa graphique, humour, livres et ouvrages sur la série,
Bonjour à tous,
our se détendre un peu à l’approche du week-end, voici une petite parenthèse d’humour à la façon Kaamelott, avec un nouveau livre inspiré de la série télévisée créée par Alexandre Astier. Comme on nous pose quelquefois la question, je précise une fois de plus que cet ouvrage est imaginaire et qu’il serait donc vain de le chercher dans votre librairie préférée. Je sais, c’est super triste, moi aussi ça me le fait.
Du coup, une fois nos âneries posées, nous profiterons également de cet article pour vous donner un panorama exhaustif des livres déjà parus sur et autour de la série culte. Si après ça, vous vous ennuyez encore en attendant le sortie du long métrage, il ne vous restera plus qu’à re re re re visionner pour la enième fois les DVDs.
Créa du jour : les pâtisseries de Dame Séli
Cette fois, côté détournement, c’est donc au tour de Dame Séli de Carmélide de s’y coller avec ses légendaires pâtisseries qui feront dire à son « cher et tendre » époux (faut l’dire vite):
« Sans vouloir la ramener, la seule différence avec des briques, c’est que vous appelez ça des tartes. » Léodagan de Carmélide (Lionnel Astier), Kaamelott – Alexandre Astier
Saluons au passage le grand sens pédagogique de ce cordon bleu émérite; le titre de l’ouvrage donne le ton et l’apprentissage s’annonce à l’ancienne et à grands coups d’claques sur le museau.
Mère de Guenièvre et belle-mère de roi Arthur qu’elle incarne avec énergie et brio dans Kaamelott, Joelle Sevilla est aussi la mère de l’auteur dans la vraie vie. Oui bon bien sûr, ça se sait, mais au cas où je le redis. Grande actrice à l’écran, elle a créé et préside également depuis 30 ans à Lyon l’Ecole et Société de production Acting studio.
Entre autres productions, c’est à cette structure que l’on doit le court-métrage Dies Irae, réalisé par Alexandre Astier et qui avait permis de lancer la série et de convaincre M6 et Calt Production de s’y engager.
Précisons que les enseignements dispensés par l’Ecole lyonnaise (ateliers théâtre, stages d’acting et masterclass) et leurs qualités pédagogiques sont à quelques sérieuses distances de ce que pourrait laisser suggérer l’ouvrage loufoque ci-dessus. De l’autre côté de l’écran ou de la scène, à l’Acting Studio de Lyon, on aime, en effet, les acteurs sans réserve. La preuve même la présidente nous le dit dans son édito :
« J’aime ce métier et ceux qui le font. Si on me pose la question encore aujourd’hui, «qu’aimez vous le plus au monde ?» je répond toujours «les acteurs». » Joelle Sevilla – Edito du site Acting studio
On notera, au passage, que le goût de l’auteur de Kaamelott pour servir à chaque acteur, des personnages et pièces sur mesure qui s’inspirent en grande partie de leur propre nature ou caractère, mais aussi le grand respect qu’il a de leur travail et qui fait chez tous l’unanimité, ne viennent pas de nulle part.
Lectures Kaamelott
our des lectures plus officielles et moins virtuelles autour de Kaamelott, voici donc, comme promis, une petite synthèse des ouvrages que vous pourrez trouver à la vente en ligne sur le sujet, ainsi que les liens pour les acquérir.
Kaamelott sur la plage ou sur la table de chevet : les scripts & dialogues des trois premiers livres
Sans écran et au format poche, l’auteur a eu la bonne idée de faire paraître les scripts des trois premiers livres de la série. A la faveur d’un petit moment de tranquilité, on peut ainsi retrouver, avec bonheur, le rythme effréné, la drôlerie et la qualité des dialogues qui ont fait tout le succès des légendes arthuriennes « made in France ».
Huit tomes sont déjà parus chez Casterman. Tous écrits de la main de l’auteur Alexandre Astier et réalisés en collaboration avec Steven Dupré pour la partie illustration, ils proposent des aventures débridées dans l’univers de la série, affranchies des contraintes de productions télévisuelles et cinématographiques. De fait, on s’y rapproche encore plus résolument de l’univers médiéval fantastique de type Donjons et Dragons cher à Alexandre Astier, avec son lot de créatures imaginaires pour mettre en échec (ils se débrouillaient déjà très bien sans elles) les (presque) « preux » chevaliers. La dernière BD en date est parue début janvier 2018 (Angouleme s’en souvient encore). C’est le premier opus d’une histoire en deux parties : Kaamelott, Tome 8 : L’Antre Du Basilic
Quelques ouvrages autour de la série commentés par des experts et médiévistes
Kaamelott, la série décryptée.
Avec ces deux tomes parus en 2007 chez Perrin, l’écrivain Eric Le Nabour et l’historien Martin Aurell, médiéviste et grand spécialiste des légendes arthuriennes se proposaient, avec humour et légèreté, d’examiner l’oeuvre d’Alexandre Astier au prisme des légendes arthuriennes et de l’Histoire avec un grand H. En bref, voilà une mine d’informations pour ceux qui s’intéressent de près au monde arthurien et au moyen-âge historique, en relation avec la série.
Fascinés par le moyen-âge autant que par le médiévalisme – autrement dit, le moyen-âge tel qu’on se l’imagine ou se le représente à travers la littérature, les productions culturelles, etc… de la période post-médiévale – deux jeunes doctorants et chercheurs en Histoire médiévale ont décidé, à leur tour, de s’attaquer au sujet de Kaamelott. Il s’agit de Florian Besson, agrégé d’Histoire et chercheur médiéviste attaché à la Sorbonne et Justine Breton, agrégée de lettres modernes et docteur en littérature médiévale à l’université de Picardie d’Amiens où elle a obtenu en 2016 une thèse sur « la représentation des pouvoirs dans la légende arthurienne, de l’écrit à l’écran » (sous la direction de Martin Aurell déjà cité plus haut).
L’ouvrage devrait donc paraître à compter du 5 avril prochain mais il est déjà disponible en pré-achat. En voici le lien: Kaamelott, un livre d’histoire
Voilà donc pour ce petit récapitulatif des livres et ouvrages disponibles sur la série Kaamelott.
Fred
Pour moyenagepassion.com « L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient.»Publilius Syrus Ier s. av. J.-C.
Sujet : légendes arthuriennes, humour, série télévisée, Kaamelott, Perceval, Karadoc, citations, semi-croustillants, Heroic Fantasy, Jeux vidéo Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteur : Alexandre Astier pour Kaamelott, CD Projekt pour The Witcher Médias : détournement, créa graphique, humour
Bonjour à tous,
Voici, pour aujourd’hui, un peu de médiéval fantastique et d’humour geek avec un petit détournement graphique basé sur une hybridation entre l’univers de la sérié télévisée Kaamelott et celui de l’excellent jeu video The Witcher 3. Quel rapport y-a-t’il entre les deux, me direz vous ? Rien de bien flagrant à première vue et pourtant quelques références partagées tout de même.
Kaamelott,
médiéval fantastique et jeux vidéo?
ême s’il se situe dans la comédie avec une bonne dose de non sens, l’univers de référence de Kaamelott est celui du médiéval fantastique. Son auteur lui-même Alexandre Astier n’a cessé de l’affirmer. Il en utilise les codes et on y trouve d’ailleurs (sans pour autant les voir) toute une galerie de monstres. Comme dans les classiques du genre Heroïc fantasy, jeux ou romans, on y explore aussi des donjons et labyrinthes en quête de trésor et on y croise encore des dragons (incontinents) et de la magie (plus ou moins réussie).
Selon A Astier toujours, la seule vraie différence entre son oeuvre et le médiéval fantastique « classique », c’est qu’à un moment dans Kaamelott quelque chose foire qui fait que cela ne se produit pas comme ça devrait. Sans trop se tromper, on peut avancer que c’est tout de même dû la plupart du temps aux personnages et à leur niveau général d’aptitude, de compréhension ou de perspicacité. Voilà ce qu’il disait récemment dans un interview accordé à PlaneteBD.com, dans le cadre du festival d’Angoulême à l’occasion duquel il présentait « L’antre du Basilic », sa dernière BD inspirée de l’univers Kaamelott.
« … Les aventures qui leur arrivent (aux héros de Kaamelott) sont « hyper » heroïc fantasy. C’est même du lieu commun de l’Heroïc Fantasy. C’est tiré d’un Donjons & Dragons ou d’un Warhammer parce que justement la petite couche qu’il y a, par dessus, c’est qu’ils n’y arrivent pas; ça, c’est ma mayonnaise à moi, mais tout est fait pour qu’ils puissent y arriver. » Alexandre Astier – Janvier 2018 – Interview pour PlaneteBD.com
Pour le reste et concernant ce clin d’oeil croisé du jour à la série télé culte et au jeu The Witcher, on sait aussi que l’auteur de Kaamelottapprécie l’univers des jeux vidéo. On se souvient d’une campagne de publicité pour World of Warcraft à laquelle il avait prêté sa contribution en 2008 ou même de sa participation, début 2017, à un doublage pour le jeu Mass Effect Andromeda. Côté hardcore Gaming, même si ses nombreuses activités lui laissent sans doute peu le temps de jouer, on peut encore retrouver son Top 5 sur la châine youtube du site Jeuxvideos.com : le Top 5 des jeux vidéo d’Alexandre Astier.
Les semi-croustillants, binôme de choc
ans la série des associations improbables de la série Kaamelott, il faut donc compter sur le binôme formé par le légendaire Perceval de Galles et le nettement moins célèbre et pourtant sans doute inspiré aussi des légendes arthuriennes Karadoc de Vannes.
La destinée de Perceval
Le premier, Perceval (Franck Pitiot à l’écran), est supérieurement intelligent, tout en restant, pourtant, relativement non-comprenant. Un brin « autistique » (au sens élargi et non clinique du terme), il est passionné d’astronomie et de sciences et même doté d’un don inexplicable pour les chiffres. Pour peu, il aurait presque certains traits d’un Dustin Hoffman dans Rain man.
Comme le Perceval des légendes arthuriennes, « il a un destin » mais force est de constater qu’il ne l’a pas encore croisé. Pour être juste, il l’a, en réalité, fait quelques fois, mais il ne s’en est pas rendu compte. Les quelques hauts faits militaires dont il est l’auteur se sont perdus suite à une erreur commise par l’intéressé. Il n’a en effet rien trouvé de mieux que de se vautrer sur son propre patronyme, en indiquant s’appeler : Provençal le Gaulois. Du côté de la Sainte quête, il a aussi réussi à bazarder en chemin quelques reliques sacrées dont les clous de la Sainte Croix et le Saint-suaire. Le plus souvent quand même, ses faits restent d’une platitude affligeante ou se résument à se faire mordre par son cheval ou encore à rencontrer « des vieux tout moisis » et imaginaires, bref à des actes manqués.
« Le Saint-Suaire ? Vous avez foutu en l’air le Saint-Suaire ???? »
Roi Arthur – Kaamelott – Alexandre Astier
Quant à la quête du Graal, notre preux chevalier s’est lui-même persuadé que « si Joseph d’Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal, c’est un bocal à anchois ». L’affaire est donc plutôt mal engagée. Du reste,il ne fait pas montre d’une grande assiduité à le trouver et on pourrait même presque se demander s’il n’est pas déjà passé à côté, plusieurs fois, sans s’en apercevoir. Notons que de ce côté là, le Perceval de la légende ne peut pas tellement en rabattre non plus.
Karadoc de Vannes, entre Obélix et Jacquouille ?
nspiré peut-être de très loin de Caradoc Freichfras ou Briefbras ou encore Karadawc Vreichbras (Caradoc bras-court ou bras-fort), le Karadoc de Kaamelott (Jean-Christophe Hembert à l’écran) n’en a, semble-t-il et à une lettre près, hérité que le prénom. Son homologue légendaire est d’ailleurs gallois et pas de Vannes et les récits arthurien lui prêtent tout de même quelques exploits, ce qui n’est pas vraiment le cas de celui de la série qui brille surtout par sa voracité et aussi, il faut bien le dire, sa nullité,
« Les chicots, c’est sacré ! Parce que si j’les lave pas maintenant, dans dix ans, c’est tout à la soupe. Et l’mec qui me fera manger de la soupe il est pas né ! » Karadoc – Kaamelott – Alexandre Astier
Largement moins nanti intellectuellement et aussi bien plus rabelaisien que son compère Perceval, Karadoc hérite de quelques archétypes « gaulois » mais peut-être encore plus « moyenâgeux ». Morfal, tout en restant tout de même d’une grande exigence sur la qualité des produits qu’il ingère, il ne pense qu’à la mangeaille et va même jusqu’à se lever la nuit, à heures régulières, pour faire d’interminables casse-croûtes.
Du point de vue de l’hygiène, mis à part ses « chicots » qu’il considère comme sacro-saints (et pour cause), il pue, il pète et ne se lave pratiquement jamais même si l’occasion lui sera toutefois donnée, en cours de route, de s’amender en découvrant les plaisirs du bain. Disons-le quand même, le fait de pouvoir casser une graine tout en faisant trempette sera pour beaucoup dans cette conversion tardive.
Les semi-croustillants, unis pour le meilleur,
mais surtout pour le pire
« …Je lui ai expliqué une nouvelle technique de combat : on se bat à moitié à mains nues, et à moitié avec du calcium. J’peux vous dire il faisait moins le malin !« Perceval – Kaamelott – Alexandre Astier
reuve éclatante que 1+1 n’est pas toujours égal à 2 mais peut même quelquefois produire un résultat voisin de 0, le binôme de choc formé par Perceval et Karadoc passe plus de temps à ripailler et à glander qu’à courir après la gloire, les actions chevaleresques ou même le Graal. De fait, quelque soit les routes qu’ils empruntent, ils passent leur temps à vérifier l’adage que « tous les chemins mènent à la taverne ». Avec une ardoise « longue comme un jour sans pain » (sic), les deux lurons finiront même par devoir s’acquitter (avec inefficacité) de leur dette et décideront même d’y installer leur QG au moment de fonder leur clan « autonome » (c’est vite dit) : les semi-croustillants.
Avant cela, ils seront passés maîtres en recherche expérimentale dans le domaine des Arts Martiaux douteux et abscons et la série nous aura gratifié de nombreux épisodes dans lesquels les deux compères s’essayent aux techniques les plus débiles et « non sensiques ». Les quelques citations qui émaillent cet article nous en fournissent un bon échantillon.
« Tout à l’heure, on a vu que le chapelet de saucisses n’était pas un objet redondant. Et pourtant, on a pu lui trouver une utilisation périmétrique en s’en servant comme un fouet. »
Karadoc – Kaamelott – Alexandre Astier
The Witcher – Le jeu Vidéo
rande saga médiéval-fantastique du studio polonais CD Projekt , The witcher est un jeu vidéo de type action/Jeu-de-rôle (RPG) qui a eu un franc succès depuis sa sortie en 2007, au point d’avoir connu déjà deux suites.
Basé sur l’oeuvre de l’écrivain Andrzej Sapkowski, le joueur y incarne Geralt de Riv, un « sorceleur », sorte de mage guerrier hybride, pourfendeur de monstres maléfiques et qui vit solitaire et en marge de la communauté des hommes.
Développé sur le moteur Aurora Engine de BioWare recustomisé à la sauce CD Projekt, le jeu vidéo présente un univers graphique de suberbe qualité et notamment un environnement urbain médiéval époustouflant. Une ville immense et vivante, Novigrad, a été, en effet, créée de toutes pièces pour l’occasion. Voici une petite vidéo pour vous permettre de vous en faire une idée :
The Witcher un tour dans Novigrad
u côté de TheWitcher, on trouve ça et là quelques clins d’oeil plus que de véritables références aux légendes arthuriennes avec, par exemple, une une quête autour d’une étrange épée magique sortant de l’eau faisant intervenir une certaine dame du lac.
Sorti en 2015, le troisième opus de la Saga a été salué par les Game Awards et a été notamment sacré meilleur jeu de l’année et meilleur RPG. Un film, ainsi qu’une série inspirée de l’oeuvre écrite, mais surtout du jeu vidéo, sont actuellement en préparation.
Disons-le toutefois, pour ne pas faire de déçus, dans le jeu comme au cinéma, il ne fait pas s’attendre à y retrouver les Semi-croustillants et leurs exploits. Dommage ! On aurait été curieux de les voir à l’oeuvre aux côtés de Geralt de Riv, faisant étalage de leurstechniques les plus novatrices en matière de combat au corps à corps, comme celle que nous exposait encore ici le très affûté Perceval de Kaamelott :
« En plus je connais une technique pour tuer trois hommes en un coup rien qu’avec des feuilles mortes ! Alors là, vous êtes deux, vous avez bien de la chance. »Perceval – Kaamelott – Alexandre Astier
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
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Sujet : légendes arthuriennes, roi Arthur, humour littérature médiévale, série télévisée, Kaamelott, Saint-Valentin, Perceval, Angharad, citations. Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteur : Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : épisode, audio, détournement affiche
Bonjour à tous
la faveur de la Saint-Valentin, voici un petit clin d’oeil à l’un des couples mythiques de Kaamelott. Il s’agit de Perceval et Angharad, ou l’histoire d’un rendez-vous souvent manqué quand même puisque le couple n’en finit pas de s’empêtrer dans des problèmes de communication et de vocabulaire sans fin.
Au passage, il est difficile de savoir si nous aurons le plaisir de revoir les deux comédiens à l’écran, dans les long-métrages Kaamelott. D’une part, parce que nous n’en connaissons pas les scénarios, mais aussi du fait qu’aux dernières nouvelles la comédienne et l’auteur-réalisateur ne s’étaient, semble-t-il, pas entendus. Comme l’eau a largement coulé sous les ponts depuis, on peut espérer que tout cela soit dépassé afin que nous puissions voir les deux tourtereaux s’empêtrer dans de nouvelles situations « brumeuses » et surtout hilarantes.
Dans la foulée, nous en profitons aussi pour reposter un des épisodes audio que nous avions fait en hommage à la série, il y a quelques temps. Il « met en scène » les doublures imaginaires de Perceval et Angharad justement, mais aussi Merlin (respectivement Franck Pitiot, Vanessa Guedj et Jacques Chambon à l’écran), et encore Bohort (Nicolas Gabion) et le Roi Arthur (Alexandre Astier) dans une situation du même acabit.
Perceval et la potion d’intelligibilité. Kaamelott, épisode clin d’oeil
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
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