Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, armoiries historiques, chevaliers, table ronde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, humour, produits dérivés
Bonjour à tous,
ous vous proposons un peu de détente aujourd’hui, tout en apprenant. Voilà donc huit des chevaliers de la table ronde et personnages principaux des légendes arthuriennes revues et corrigées sous la plume d’Alexandre Astier dans son excellente série Kaamelott. Chacun avec son armorial d’époque comme décrit dans les ouvrages et romans médiévaux du cycle arthurien.
Vous trouverez dans l’ordre d’apparition, de gauche à droite et de haut en bas : Arthur (Alexandre Astier), Lancelot du Lac (Thomas Cousseau), Léodagan (Lionnel Astier), Bohort (Nicolas Gabion), Perceval (Franck Pitiot), Karadoc (Jean-Christophe Hembert), Yvain (Simon Astier), et Gauvain (Aurélien Portehaut).
Le détail des armoiries
l s’agit là d’une liste non exhaustive des chevaliers de la table ronde et uniquement des principaux « héros » de Kaamelott, ou de ceux qui reviennent le plus souvent.
Il existe de nombreux documents sur cette question des armes et armoiries historiques des chevaliers de la table ronde. Si vous en avez la curiosité, nous vous conseillons déjà de lire cette synthèse assez complète, basée notamment sur les ouvrages de Michel Pastoureau : Les armoiries des chevaliers de la table ronde.
Arthur de Bretagne : « D’azur à 3 couronnes d’or »
Lancelot du Lac:« D’argent aux trois bandes de gueules »
Léodagan de Carmélide :« De sable à un lion léopardé d’or armé de gueules »
Bohort de Gaunes:« D’argent semé d’étoiles de sable aux trois bandes de gueules brochant sur le tout »
Perceval de Galles: » De pourpre semé de croisettes d’or et lampasé de gueules »
Karadoc de Vannes : « De gueules à l’hermine passante d’argent, accolée et bouclée d’argent, cravatée d’hermine doublée d’or » (je précise que, pour celui-ci, je suis allé chercher le dernier en date. Il n’est pas certain qu’il soit historique.)
Yvain le Grand, chevalier au Lion: « D’azur au lion d’or, armé et lampassé de gueules »
Gauvain d’Orcanie: « De pourpre à l’aigle bicéphale d’or becquée et membrée d’azur »
Kaamelott meets les produits dérivés
our autant que nous passions notre temps à proposer des âneries et autres détournements dans notre « collection » graphique « Kaamelott meets les Produits Dérivés », je dois avouer que cette fois-ci, je serais plutôt client de ces petits chevaliers qui n’existent bien sûr, pour l’instant, que sur le papier.
Pour rappel, cette collection d’inepties est née d’un clin d’oeil fait à l’absence de Merchandising (hors DVD’s) autour la série Kaamelott. Alexandre Astier. Nous le disions dans un article précédent sur le sujet, ce dernier a, en effet, pour l’instant, tenu à protéger son oeuvre pour justement ne pas laisser le marché et le marketing sauvage libre de la dépouiller joyeusement sans en garder un minimum le contrôle.
Partant de là, l’idée nous est venue de créer un département marketing factice, à la limite de la débilité et dont les créatifs sont assez proches dans l’esprit des personnages qui entourent le roi Arthur dans la série Kaamelott. En gros et à quelques exceptions près, ils ne font que présenter à l’auteur des créations bancales et douteuses, la plupart du temps irréalisables et vouées à la corbeille. Celle d’aujourd’hui est certes burlesque mais elle semble quelque peu échapper à la règle.
En vous souhaitant une excellente journée et une superbe fin de semaine.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : portrait, acteur, kaamelott, Astérix et Obélix, roi burgonde. 3D, cinéma, film d’animation. Période : Gallo-romaine Auteur : Albert Uderzo et René Goscinny Réalisateur : Alexandre Astier Acteur : Guillaume Briat
Bonjour à tous,
lors que se prépare le tournage d’un nouvel Astérix et Obélix, dont la réalisation échoira, pour la seconde fois et pour notre plus grand plaisir, à Alexandre Astier, nous en profitons pour vous toucher un mot des aventures prochaines de nos héros gaulois, mais également pour faire ici un tribut à l’acteur Guillaume Briat qui prêtera sa voix, une fois de plus, à Obélix, dans ce nouveau opus et qui jouait également dans la série télévisée Kaamelott.
Des légendes arthuriennes revues et corrigées à la manière d’Alexandre Astier à la Gaule d’une Pax romana pas tout à fait acquise, nous sortons donc aujourd’hui, à demi, de notre belle ornière médiévale habituelle. Nous disons à demi car chaque fois qu’il est question de Kaamelott, il est forcément question de médiévalisme, soit de référence au monde médiéval dans des siècles qui lui sont postérieurs et finalement de Moyen-âge « reconstruit » et c’est, vous le savez un des propos de ce site, que de s’intéresser aussi à cela.
Et pour ce qui est d’Astérix et Obélix, que celui qui n’a jamais musardé hors des sentiers battus me jette la première pierre. Une enfance passée, en partie, à courir après les sangliers, dans les vertes forêts imaginaires, autour de l’ultime village gaulois résistant encore à l’envahisseur romain, y est sûrement pour quelque chose et peut-être que certains d’entre vous partagerons avec nous le souvenir de quelques premiers « émois » historiques suscités alors par les deux légendaires héros d’Albert Uderzo et René Goscinny. Certes, cette gaule romaine n’était pas toujours historiquement réaliste, elle n’en avait d’ailleurs pas la totale ambition, mais à travers l’extraordinaire divertissement que ses pages colorées faisaient naître, elle a, j’en suis sûr, éveillé à sa manière, quelques vocations précoces, et à tout le moins, chez certains, une curiosité enjouée pour l’Histoire de ces périodes reculées.
Un nouvel Asterix et Obélix
sous l’heureuse férule d’Alexandre Astier
près un premier opus très réussi , Astérix Le domaine des Dieux, Alexandre Astier se voit donc confier la direction d’un nouvel épisode des aventures des deux gaulois préférés des français. Cette fois ci, du côté de la réalisation et de l’écriture, l’auteur de Kaamelott a décidé de s’attaquer à un scénario original inspiré, en partie, de deux albums différents: la serpe d’or et le tour de Gaule. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, la direction et la réalisation des animations 3D seront encore signées de la main du très talentueux Louis Clichy, sorti diplômé, il y a quelques 10 ans déjà de la très célèbre école parisienne des Gobelins.
Le Domaine des Dieux : rétrospective
Accueilli favorablement par le public et la presse, Astérix le domaine des Dieux, tant au niveau de ses personnages que de sa réalisation renouait au plus près de l’oeuvre d’Albert Uderzo et René Goscinny. Retour aux sources « salutaire » pour les puristes ? Il faut dire que les dernières super-productions cinématographiques européennes autour de l’oeuvre s’étaient parfois éloignées des origines de cette dernière. Le débat de la portabilité de la bande dessinée à l’écran avec des acteurs incarnés est sans cesse remis sur la table et nous le laisserons de côté ici; il y a eu aussi, dans les adaptations au cinéma quelques belles perles et d’heureuses trouvailles, mais au delà, c’est un exercice toujours difficile que de mettre sa plume au service d’une oeuvre en y apportant sa touche, tout en sachant s’effacer suffisamment pour lui laisser du champ. Or, ce fragile équilibre et cette légèreté de plume ont indéniablement été atteints par Alexandre Astierà l’occasion de ce Domaine des Dieux.
Quoiqu’une certaine presse ait pu, par ailleurs, en dire, qui attendait peut-être justement que le réalisateur éclipse plus résolument l’oeuvre et prenne avec elle plus de libertés, pour nous en faire, pourquoi pas, une sorte de nouveau Kaamelott sauce gauloise, l’auteur-réalisateur n’y a pas cédé, sans doute plus par humilité et respect pour l’oeuvre originale, que par timidité.
Difficile de savoir, s’il s’en tiendra à la même ligne pour ces nouvelles aventures mais nous pouvons le supposer. Ses choix précédents, lui ont, en effet, donné raison, puisque finalement, Anne Goscinny comme AlbertUderzo ont salué ce premier film d’animation avec enthousiasme, au point même de décider de lui en confier un second.Direction de qualité, justesse de ton, choix graphiques judicieux, réussite des animations et pour tout dire fidélité dans la restitution, Albert Uderzoparlera même de « réalisation extraordinaire », de « merveille » et de « talent fou » et considérera encore cette adaptation de son oeuvre à l’écran, comme la meilleure de toutes jusque lors!
Pour ce qui est des chiffres, le film d’animation s’était placé à la treizième place du box office français avec près de 3 millions d’entrée et il s’est tenu dans le Top 10 des films français les mieux exportés pour l’année 2015.
Guillaume Briat,
des légendes arthuriennes à Obélix
our la deuxième fois consécutive, Guillaume Briattiendra donc, dans ce nouvel opus, la voix de notre Obélix national. Il l’avait déjà incarné dans Astérix le domaine des Dieux.
Pour ceux qui s’en souviennent, dans la série Kaamelott Guillaume incarnait et incarne virtuellement toujours puiqu’elle n’est pas achevée, l’incroyable roi burgonde, barbare rabelaisien et pantagruélique, amateur de ripailles et de poésie mais qui, il faut bien le dire, n’arrive pas à aligner deux mots cohérents d’affilée. Lui et ses armées, passent leur temps à venir assiéger le château de Kaamelott et le Roi Arthur doit se mettre en quatre pour éviter le pire. En général, il s’en tire à grands renforts de victuailles et de pirouettes hasardeuses, vu qu’il semble à peu près impossible de communiquer avec le Burgonde, même en présence d’un interprète; le problème n’est, à l’évidence, pas que langagier.
« Les oiseaux sifflent, le printemps siffle. » Guillaume Briat, roi des burgondes, Kaamelott, Alexandre Astier, M6, Calt Production
Un burgonde chez les bretons de Logres
La rencontre entre le mythique roi breton et le représentant burgonde est là encore une pure création d’Alexandre Astier, puisque, sauf erreur et jusqu’à lui, on n’en trouvait la trace dans aucune légende arthurienne. De fait, dans le premier tiers du VIe siècle, le royaume des burgondes a déjà fort à faire avec ses propres problèmes et notamment avec les francs qui le convoitent. Les ancêtres des bourguignons ne s’aventureront donc pas jusqu’aux côtes de l’île de Bretagne, mais sans cet anachronisme aussi drôle que savoureux, nous n’aurions pu entrevoir le visage de ce chef de guerre barbare épique, incarné par Guillaume Briat .
Parcours et itinéraire d’un bel acteur français
S’il faut saluer sa performance dans ce rôle kaamelottien dans lequel il s’est donné à fond, en prêtant vie à cet incroyable personnage, la carrière et le travail d’acteur de Guillaume sont pourtant loin de se résumer à cela. L’acteur parisien tourne, en effet, depuis 1989.
Il a aujourd’hui, à son actif, des rôles dans plus de 25 longs métrages, plus d’une dizaine de productions télévisuelles et encore de nombreux moyens et courts métrages, De 86 à 99, il est aussi monté sur les planches, à l’occasion de pièces de théâtre variées. Au fil de sa carrière, ses performances et son interprétation à l’écran ont été saluées et primées à plusieurs reprises. Ce roi burgonde de Kaamelott qui a tant marqué les esprits par sa force comique et sa justesse, n’est donc qu’un aspect de la palette que l’acteur peut livrer face à la caméra. Si vous voulez vous en faire une idée juste, ne manquez pas cette vidéo :
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, Merlin, Elias, druides, enchanteurs Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement
Bonjour à tous,
la faveur du week end, voici un nouveau clin d’oeil à la série Kaamelott d’Alexandre Astier avec un petit mélange de reposts détournements, mêlé de nouveautés, mais aussi quelques réflexions sur le Merlin de la célèbre série télévisée et encore un peu d’actualité sur les acteurs qui donnent vie à l’écran au deux « enchanteurs » du royaume.
De Excalibur à Kaamelott, Merlin VS Merlin
our comparer deux versions modernes de ce personnage des légendes arthuriennes, il y a entre le Merlin d’Alexandre Astier et celui d’Excalibur de John Boorman, à peu près autant de points communs qu’entre une sole meunière et un scie circulaire. Outre les différences indéniables de ton dans les dialogues, mais aussi dans le jeu d’acteur – on se souvient que le Merlin de Boorman campé par Nicol Williamson partait presque, par instants, dans des envolés théâtrales lyriques et shakespeariennes – le Merlin de Kaamelott, incarné par le très drôle Jacques Chambon est bien plus druide, que magicien ou même enchanteur.
Est-ce le fait, comme il le dit lui-même, qu’il n’est pas fait pour vivre entre quatre murs dans un château mais bien plutôt au milieu de mère nature, dans la forêt et au grand air qui freine quelque peu son efficacité ? Rien n’est moins sûr. Il reste en tout cas ce personnage en décalage, étourdi, un peu gauche, venu d’un autre monde, souvent incompris et, il faut bien le dire, tordant. Pour notre plus grand plaisir, Alexandre Astier s’amuse, là encore, à prendre le mythe arthurien à contre pied, au point qu’on finirait presque par se demander comment ce même Merlin là a pu prodiguer à Uther Pandragon le sort lui ayant permis d’abuser de DameYgraine en prenant l’apparence de son époux le Duc de Cornouailles, concevant ainsi malgrè elle, l’enfant qu’allait devenir Arthur.
« Mais à un moment donné, il est vraiment druide ce mec là ou ça fait 15 ans qui m’prend pour un con ? » Arthur, au sujet de Merlin, Kaamelott, Alexandre Astier.
Ne soyons pas trop dur avec ce Merlin, il a tout de même quelques savoir-faire à son actif: il réalise quelques potions utiles (quand il ne se trompe dans les ingrédients), il dispose également de quelques puissants parchemins de sorts (quand il ne les égare pas sur les sentiers en les abandonnant par mégarde aux pires ennemis de la couronne) et il sait aussi (bien que la chose ne se soit pas révélée d’une utilité extrême jusque là), se transformer en animal, en fonction d’un calendrier druidique dont lui seul connait les arcanes.
Hormis cela, d’une manière générale, un « léger » voile plane sur ses réelles aptitudes en magie et du côté de la divination, n’attendez pas non plus de sa part qu’il vous livre des prophéties ou vous conseille sur la marche à tenir pour mener le royaume, ses compétences sont largement plus élevées en soins et en langages animaliers (et encore pas toutes les espèces) qu’en cette matière.
Pas toujours de bonne volonté, la plupart du temps sur la défensive, le Merlin de Kaamelottn’est souvent pas au rendez-vous des attentes de son souverain, et il brille par son inutilité dans la plupart des situations. Il est d’ailleurs tellement en dessous que le roi Arthur a nommé un autre personnage pour le seconder au château, dans le domaine des sciences magiques, druidiques et mystiques : Elias de Kelliwic’h (le talentueux Bruno Fontaine à l’écran). Ce dernier est résolument magicien et même surpuissant et redouté dans son domaine, mais, hélas, outre sa légendaire fourberie, ses intérêts personnels et pécuniaires passent, la plupart du temps, bien au dessus de ceux du royaume.
Merlin Le boulet et Elias le Fourbe
1 enchanteur en 2, dédoublement troublant
e fait, il est amusant de noter que le personnage d’Elias vient combler le déficit de compétences magique de Merlin tout en ne rétablissant pas totalement l’équilibre, puisqu’il a ses propres travers et, comique oblige, il faut bien qu’il les ait.
En plus de tout cela et c’est sans doute le plus troublant au niveau ressemblance physique (âge, pilosité faciale, etc) mais aussi vêtements et accessoires (manteau, couleur, sceptre), Elias est finalement bien plus proche du Merlin de l’Excalibur de John Boorman que ne l’est le Merlin de Kaamelott. Ce dernier ne porte pas de sceptre, il est vêtu de blanc.
Il se rapproche, en définitive, beaucoup plus de l’image du druide celte, proche de la nature et pourrait évoquer plus favorablement le célèbre Panoramix d’Asterix et Obelix. Il n’en a pas encore le grand âge mais il en a, en tout cas, plus l’apparence générale (pilosité, couleur de vêtements, etc). Par ailleurs, le goût d’Alexandre Astier, pour l’oeuvre d’Uderzo et de Gosciny, autant que son talent de réalisateur la concernant n’est plus à prouver et est même en passe, d’être démontré une seconde fois.
Redif : une colère gratinée. Episode hommage.
ar ses effets et sa longue barbe, on pourrait encore rapprocher ce Merlin de l’image du Merlin sage et ancien que nous livre une certaine littérature anglo-saxonne et, là encore, il est intéressant de remarquer le clin d’oeil visuel fait dans Kaamelottd’un Merlin vêtu de gris du temps de la jeunesse romaine d’Arthur (Livre VI) , à un Merlin drapé de blanc au moment de la quête du Graal. A-t-il comme le Gandalf de JRR Tolkien passé les épreuves suffisantes et acquis la maîtrise de son art, pour avoir laisser le gris au profit du blanc? Il laissera à nouveau la couleur pure et diaphane de côté, au profit de couleurs plus sombres quand il quittera le château et tout au long du livre V,
Ce n’est qu’une hypothèse mais, finalement, au delà de leurs travers comiques, dans cette sorte de dédoublement du personnage de l’enchanteur qu’il nous propose avec Merlin et Elias, peut-être Alexandre Astiernous invite-t-il à considérer deux faces de Merlin, à travers les légendes, en le scindant, d’une certaine manière, en deux personnages différents : d’un côté, le druide breton et celte traditionnel, de l’autre le magicien enchanteur capable de tout et surpuissant. D’un côté encore Merlin l’ancien, un peu fatigué, un peu en dessous, avec la bonhomie d’un Panoramix, de l’autre Merlin, l’enchanteur puissant et terrifiant, redouté de tous et manipulateur, ce qui est finalement le propre d’Elias dans Kaamelott.
« Une pluie de pierres en intérieur, donc ! Je vous prenais pour un pied de chaise, mais vous êtes un précurseur, en fait ! » Elias (Bruno Fontaine à Merlin. A Astier – Kaamelott
Quoiqu’il en soit, ne cherchez pas entre les deux enchanteurs de Kaamelottla marque d’une fine équipe, pas d’avantage que l’esprit d’entraide ou une belle de complicité. Eliasn’aide Merlinque contraint et forcé par Arthur et, en réalité, s’il le traite volontiers de boulet, il est loin de le porter ses épaules. Au grand dam du roi, cette collaboration ne tient pas.
L’actualité théâtrale
de Bruno Fontaine & Jacques Chambon
our dire deux mots de l’actualité de ces deux talentueux acteurs, vous pouviez retrouver Bruno Fontaine récemment sur les scènes théâtrales et en région lyonnaise. Il incarnait le célèbre commissaire San Antonio de Frédéric Dard. Retrouvez toute son actualité sur sa page Facebook .
Quant à Jacques Chambon,, très actif également sur la scène théâtrale, il écrit des pièces humoristiques et joue aussi dans d’autres créations. Là encore l’abonnement à son Facebook semble le moyen le plus simple de suivre son agenda de spectacles.
Avant de nous quitter, il en est encore temps, souhaitons un joyeux anniversaire à Alexandre Astier qui fêtait hier ses 43 ans. Longue vie à lui !
En vous souhaitant une excellente fin de week-end.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : Kaamelott, légendes arthuriennes, roi Arthur, humour, comédie, série télévisée culte, détournement, produits dérivés. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement
Bonjour à tous,
oilà quelques petits détournements inspirés de la série télévisée Kaamelott pour égayer votre journée et faire tribut encore, une fois à son auteur, Alexandre Astier, Sauriez-vous reconnaître de quels épisodes sont inspirés ces faux ?
Kaamelott, merchandising, produits dérivés, et exploitation mercantile de l’oeuvre
Ce n’est pas faute d’avoir eu des propositions mais, hormis les DVD’s, les livres ou les BDs qui sont des productions directes dérivées de l’œuvre ou encadrées par ses soins, l’auteur de Kaamelott a, jusque là, refusé toute exploitation mercantile tiers ou tout merchandising autour de sa célèbre série télévisée. Il s’en est expliqué à plusieurs reprises : il n’a pas souhaité perdre le contrôle de son œuvre, et prendre, se faisant, le risque de la dévoyer au profit d’une exploitation aveugle et purement intéressée.
Il existe, bien entendu, sur le marché « sauvage » des produits dérivés mais, à un jeu de plateau près et sauf erreur de notre part, à ce jour, ils sont tous joyeusement illégaux. Il existe peut-être des exceptions pour des créations qui seraient de véritables créations artistiques uniques et/ou qui se situeraient plus dans la référence allégorique en ne faisant pas un usage direct du logo, des marques et des citations mais, quoiqu’il en soit, dès lors qu’il y a exploitation commerciale directe, sérialisée et/ou « massive », il y a préjudice potentiel pour l’auteur et le fil est donc extrêmement ténu. Encore une fois, du côté de Calt comme de celui de Rain Dog, la société de production qui se charge de promouvoir et distribuer, entre autres oeuvres et spectacles, ceux d’Alexandre Astier, il n’y a pas eu, pour l’instant, de concession officielle de la « marque » Kaamelott à des exploitants ou des commerçants tiers.
C’est donc tout cela bien en tête et en manière de clin d’oeil que nous vous présentons ici quelques détournements humoristiques. Les produits dérivés dont il est question sont rien moins qu’absurdes et s’ils font référence à des épisodes de la série, ils renvoient surtout à un département marketing un tantinet décalé dont les produits sont tout, sauf distribuables.
D’éventuelles concessions de licences
d’exploitation dans le futur ?
ageons que ce positionnement concernant le merchandising et les produits dérivés pourra encore changer au moment de l’exploitation cinématographique de Kaamelott au cinéma. De nombreux fans en seraient certainement ravis et puisque la demande existe, il vaudrait autant qu’elle soit gérée par les créateurs légitimes de l’oeuvre.
Le dernier spectacle en date d’Alexandre Astier« l’exoconférence » avait déjà ménagé un peu de merchandising, sous forme principalement de tee-shirts. Les freins sur l’exploitation indirecte de l’œuvre ne relèvent donc pas d’une allergie de principe de sa part, mais simplement d’une volonté bien légitime de conserver la maîtrise de son sujet. Si la marque Kaamelottse conjugue en produits dérivés, dans le futur proche, peu de doute subsiste donc sur le fait qu’il en conservera la mise en œuvre ou qu’il sera au moins étroitement partie-prenant de ses déclinaisons.
Ajoutons que la position prise jusqu’à maintenant est un réflexe d’auteur qui l’honore parce qu’on se doute bien qu’il eut été largement plus juteux et lucratif pour lui de laisser faire le marché en concédant quelques licences, avant d’en retirer tranquillement les fruits. On touche ici à une différence fondamentale entre l’œuvre et le produit, qui est celle entre la nature de l’auteur/artiste et du « marketeur ». L’artiste suit son inspiration, sa conviction profonde, son intuition même: dans l’absolu, il ne lâche rien (même si bien souvent la faim peut l’amener à faire des concessions) ou en tout cas, il ne dévoie pas son œuvre à n’importe quel prix. Le marketing quant à lui, dans sa forme la plus sauvage, est la discipline qui consiste à pouvoir tout vendre sans restriction et quelquefois justement, à « n’importe quel prix ».
D’une certaine façon, les deux activités sont à l’opposé même si elles peuvent, bien sûr, coexister intelligemment au moment de la distribution. Ajoutons encore à cet argument une assertion plus générale d’Alexandre Astier lui-même qui, dans un autre interview, se défendait de faire des choses « attendues » ou même de chercher, par avance, « à plaire ». C’est encore la marque d’un artiste. La création dans ce domaine est une activité solitaire. Son résultat ne se livre qu’une fois l’œuvre « terminée » et l’artiste n’a surtout pas à se soucier de séduire, pendant ce temps de gestation. L’art est une forme de langage qui cherche à exprimer et à dire, et non pas à plaire ou à vendre. Toute sa différence avec le marketing est contenue dans cette forme d’absence de préparation à un marché, ou dans cette absence d’intentionnalité.
Débordements et exploitations indirectes
e clair positionnement sur l’exploitation mercantile dérivée de Kaamelott ne prive pas de grandes sociétés de chercher à utiliser, de manière détournée, des références plus ou moins indirectes à la série pour surfer sur sa côte de sympathie et rabattre du chaland. Une apps vient encore récemment de le faire au bénéfice d’un grand groupe bancaire et nul doute que Rain Dog saura y mettre bon ordre. D’ailleurs, une autre apps mobile qui proposait des sonneries de téléphone sur le thème de Kaamelott en a dernièrement fait les frais, puisque son programmeur s’est vu contraint de fermer l’application, à la demande des producteurs de l’œuvre.
Au final, c’est sans doute sur les réseaux sociaux et semble-t-il, sur Twitter ou dans le marketing mobile que l’on trouve le plus de récupérations sauvages à visées mercantiles ou commerciales indirectes de la série. Entre retape de gifs animés, de créations graphiques ou de citations de Kaamelott empruntées ou détournées par des comptes twitter qui sont en réalité ceux de sociétés ou d’entreprises ayant pignon sur rue, animées de désirs mercantiles à court ou moyen terme, toutes les attentions autour de la série ne sont pas motivées que par du « Fan like ».
Le constat est navrant, mais sans même parler d’exploitation de la marque à des fins commerciales « directes », l’acquisition frénétique d’audience ou de « followers » passe souvent devant le sens de la propriété d’une œuvre, pour des sociétés qui sont, par ailleurs, largement solvables et qui, pour avoir souvent des services juridiques intégrés, savent très exactement ce que signifie tout cela. Dur dans ce contexte de contrôler chaque abus ou même d’en évaluer le préjudice quand les visées mercantilistes se drapent du visage de la référence « sympathique » et de l’humour complice. Pour anecdote et dans le même esprit, la création de la « poulette Kadoc » que nous avions publié dans un article en hommage à Brice Fournier et Kaamelott, s’est retrouvée, moins de quelques heures après, re-uploadé directement sur le compte Twitter de la marque d’une grande surface réputée. CQFD.