« Il n’y a rien que l’on désire autant que vivre. Qu’est-ce que vivre ? C’est être mû de l’intérieur, par sa propre impulsion. Ce qui est mû de l’extérieur ne vit pas… Nous pouvons et nous devons oeuvrer par nos propres forces, de l’intérieur. »
Citation médiévale de Maître Eckhart (1260-1328), Théologien, philosophe et grand mystique chrétien dominicain du moyen-âge. Sagesse médiévale et mystique chrétienne.
Sujet : poésie satirique, poésie critique, politique et morale, Ballade, poète, auteur médiéval Auteur : Eustache Deschamps (1346-1406) Titre : Ballade du temps présent Période : Moyen-âge tardif, Bas moyen-âge
Bonjour à tous,
uand on aime, on ne compte pas, alors voici une nouvelle ballade du poète médiéval Eustache Deschamps et comme il en a écrit plus de 1000, nous n’avons que l’embarras du choix. Bien sûr, il y a d’autres poètes au moyen-âge, me direz-vous, des milliers de chansons de troubadours, des rois, seigneurs ou clercs encore qui s’essayent à l’art de la poésie et ils auront aussi leur place ici, mais, pour aujourd’hui, nous voulons partager une autre de ces ballades de cet auteur critique et poétique. Elle a pour titre « Ballade du temps présent ».
Eustache Deschamps
ou l’apologie de l’honneur et de la loyauté
« L’honneur est un luxe réservé à ceux qui ont des calèches. — Non. Il est la dernière richesse du pauvre. » Albert Camus – Les justes
C’est un Eustache Deschamps que nous retrouvons encore désabusé et critique, ici, lassé des incessantes guerres comme des misères et des tricheries de son temps. Age de tourment et d’horreur, siècle de conflits qui emporte dans son cours des rivières de morts. Derrière cela, dans les causes qu’y lit notre auteur médiéval, se niche toujours la vanité des hommes et sa cohorte d’alliées empoisonnées : l’orgueil, l’envie, l’ambition, la tricherie. Et une fois de plus, Eustache Deschamps cède à l’amer constat que l‘honneur et la loyauté, qu’il prise tant, y sont foulées au pied et sacrifiées.
Cette lutte sur le terrain des valeurs morales n’appartient-elle vraiment qu’au moyen-âge? N’est-elle plus de ce monde, s’est-elle à jamais perdue dans les couloirs du temps? Certains auteurs ont écrit que l’honneur et la loyauté étaient au centre du monde médiéval et nous voudrions croire, pour ce qui nous concerne, qu’elles demeureront longtemps encore au coeur du notre. Alors, ce texte du XIVe siècle aura-t’il une saveur surannée et désuète ou sera-t’il transposable, en l’étirant un peu ou même, pourquoi pas, sans lui changer une virgule à nos temps modernes? Fait-il écho? Raisonne-t’il? Non qu’il le faille à tout prix mais la question est intéressante pour mesurer si la distance des valeurs partagées est si grande de ce moyen-âge à ce que nous sommes devenus à six siècles de là. En définitive et comme toujours, c’est à vous qu’il appartiendra de décider si vous conjuguez cette ballade du temps présent d’Eustache Deschamps au présent ou bien au passé.
Des mots derrière les mots
Traduire, Tromper, Trahir
Le français d’Eustache Deschamps n’est pas encore tout à fait celui de François Villon mais il n’est plus non plus celui de Rutebeuf. Les siècles ont passé, la langue a évolué. Elle se formalise encore un peu plus et ressemblerait presque déjà à notre français moderne s’il ne lui restait encore quelques pas à franchir pour tout à fait lui paraître.
Il faut bien dire aussi qu’en fonction des textes, les difficultés varient. Si celui d’aujourd’hui ne semble pas, à première vue, présenter de difficultés particulières il ne faut toutefois pas s’y méprendre. Près de six-cent ans nous en sépare. Aussi, au delà des ressemblances, il vaut tout de même mieux aller fouiller du côté des lexiques et des sens. Se défier même et peut-être surtout des « faux-amis », se souvenir aussi qu’étroitement intriqués et noués entre les mailles de leur monde, les mots, même quand ils nous semblent familiers, recouvrent souvent, au delà des nuances de sens, d’autres profondeurs symboliques, quelquefois abyssales.
Pourtant, malgré les difficultés ou les allégations qui prétendront qu’il vaut mieux renoncer plutôt que de trahir: laisser le texte opérer lui-même le sens dans sa magie sonore et sa musicalité, savourer la poésie comme un autre langage, sans chercher même à la traduire, nous continuons d’avoir l’outrecuidance de travailler sur une forme d’adaptation pour tenter d’éclairer ou, à tout le moins, de vous faire mieux approcher cette poésie médiévale, en évitant toujours, autant que faire se peut, de tomber dans la réécriture totale. Aimer la poésie comme un langage à part entière et vouloir aussi détenir quelques clés du sens: les deux approches ne sont, au fond, peut-être pas si incompatibles que cela. C’est d’ailleurs pour les faire coexister que nous mettons souvent les deux versions, l’originale et l’adaptée, l’une après l’autre et c’est encore, surement, par amour de la poésie que nous finissons invariablement par préférer la version originale et son lot possible de mystères, à son adaptation, même et peut-être surtout quand elle est notre.
Aujourd’hui pour varier un peu, nous vous proposons, en plus de l’adaptation en français moderne, un lexique des mots employés en vieux français et qui peuvent s’avérer ardus ou « glissants » en terme de compréhension. Nous travaillons, comme toujours, à l’aide de plusieurs dictionnaires de français ancien et recoupons les sens afin que vous puissiez, à votre tour, vous faire votre propre version. Puisse cette démarche vous permettre d’éclairer un peu mieux cette ballade médiévale qu’Eustache Deschamps écrivit de sa plume, il y a plus de six cents ans dans la belle langue d’Oil: l’ancêtre de notre parler moderne. Sur ce, nous vous en souhaitons donc une excellente lecture.
Ballade du Temps présent
Eustache Deschamps (version originale)
Temps de doleur et de temptacion Ages de plour, d’envie et de tourment; Temps de langour et de dampnacion Aages meneur près du definement ; Temps plains d’orreur, qui tout fait faussement Aages menteur plain d’orgueil et d’envie Temps sanz honeur et sanz vray jugement, Aage en tristour qui abrège la vie.
Temps sanz cremeur, temps de perdicion Aage tricheur, tout va desloiaument ; Temps en erreur près de finieion Aage robeur, plain de ravissement; Temps, voy ton cuer, vien à repentement; Aage pécheur, de tes maulx merci crie ; Temps séducteur, impètre sauvement, Aages en tristour qui abrège la vie.
Temps sanz douçour et de maleiçon, Aage en puour qui tout vice comprant; Temps de foleur, voy ta pugnicion; Aage flateur, saige est qui se repent ; Temps, la fureur du hault juge descent; Aage, au jugeur t’ame ne fuira mie; Temps barateur, mue ton mouvement Aage en tristeur qui abrège la vie
Lexique des termes de vieux-français employés
et clés de compréhension
Plour : pleurs Envie : l’originelle du mot, celle qui fait l’envieux: convoitise, jalousie Langour : faiblesse (figuré : peut vouloir dire aussi faiblesse dans la religion) Definement : mort, fin, terme Aages meneur près du definement : temps qui nous mène à notre fin Aage en tristour : Epoque de tristesse, temps tristes Cremer : craindre, redouter. Cremeur : crainte, effroi, terreur Desloiaument : deloyauté Finement : mort, fin, jugement dernier Finemont : fin du monde
Robeur : voleur Ravissement : violence, rage, furie Temps séducteur, impètre sauvement : temps séducteur (fig : trompeur) demande à être sauvé. Le langage utilisé ici est juridique « impètrer » (réclamer en droit mais ici au ciel) et sauvement (qui est aussi un impôt féodal payable en tribut d’une protection). On pourrait donc comprendre encore le sens général « réclame protection » Maleiçon : malédiction
Puour : puanteur, infection Foleur : folie Flateur : là encore l’idée de flatterie au sens tromperie Au jugeur t’ame ne fuira mie: ton âme ne pourra se soustraire au juge du jugement dernier
Barateur : trompeur, frauduleux, (autre: confusion, désordre)
Ballade du Temps présent Eustache Deschamps
(adaptation français moderne)
Temps de douleur et de tentation Age de pleurs, d’envie et de tourment Temps d’impiété et de damnation Age qui nous mène à la mort Temps plein d’horreur, qui tout fait faussement Age menteur plein d’orgueil et d’envie Temps sans honneur et sans vraie jugement Age en tristesse qui abrège la vie
Temps sans crainte, temps de perdition Age tricheur où tout est déloyal Temps en erreur près de sa perte Age voleur, plein de rage et colère Temps, vois ton coeur et viens te repentir Age pêcheur, crie merci pour tes malheurs Temps séducteur, réclame protection Age en tristesse qui abrège la vie
Temps sans douceur et de malédiction Age puant, qui contient tous les vices Temps de folie, vois ta punition; Age de flatterie, sage est qui se repent; Temps, la fureur du haut juge descend; Age, au jugeur ton âme ne fuira point Temps trompeur, hâte ton mouvement Age en tristesse qui abrège la vie
Une trés belle journée à vous tous!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : marchés, fêtes médiévales, événements, festivités, idées sorties, festival historique, lieu d’intérêt, Foix, ville historique Evénement : Festival Historique Lieu : Foix (Ariège) Date : du 9 au 15 août 2016
Bonjour à tous,
e mois d’août nous régale vraiment de mille festivités sur le thème du moyen-âge au point qu’il s’avère même quelquefois difficile de décider sur quoi nous portons notre attention pour vous donner quelques idées de sorties ou de week end aux couleurs médiévales. Pourtant, cette fois, il nous est d’autant plus aisé de vous parler de l’événement et des réjouissances qui se préparent à Foix, en Ariège, que cette ville semble, en toute saison, pénétrée de son histoire ancienne depuis les hauts des remparts de son château, jusque dans ses ruelles et dans ses murs. Et même s’il n’y avait une grande fête qui s’y prépare dans les jours qui viennent pour célébrer le moyen-âge, et qui, d’ailleurs, a déjà commencé depuis hier, nous vous recommanderions bien volontiers de vous y rendre en quelque époque de l’année ou à quelque occasion, ne serait-ce que pour la beauté des lieux et ce sentiment de retour dans le temps que le site vous procurera invariablement. Arriver aux abords de Foix est, en effet, plus qu’une étape ou une fin de voyage, toujours une émotion.
La magie du beay château-fort de Foix planté sur son éperon rocheux
Planté sur son immense piton rocheux qui semble surgi de terre comme pour mieux lui permettre de s’approcher du ciel, le château fort de Foix, dont les premières pierres furent posées au début du XIe siècle est là, majestueux. Il embrasse la ville de son regard de pierre et donne d’emblée le ton. Certes, les comtes de Foix l’ont déserté depuis longtemps et il est aujourd’hui converti en musée départemental de l’Ariège mais vous pourrez valablement le visiter et vous promener sur le haut de ses remparts pour embrasser la vue, et peut-être encore y faire revivre un peu de cette sensation que les seigneurs des lieux ont dû éprouver en s’y tenant, abîmés dans la contemplation de leur domaine ou de leurs gens, tout en bas. Mais revenons donc, pour l’instant, à notre événement et à ces fêtes historiques.
Les fêtes historiques de Foix
u 9 au 15 août 2016, la ville se propose donc de vous faire revivre et même de renouer avec ses traditions festives d’antan. C’est l’association Foix Terre d’Histoire qui organise le tout et vous divertira de ces reconstitutions et autres animations en journée, comme en nocturne et rien n’y manquera pour faire de l’événement un rendez-vous réussi et festif autour du moyen-âge: grande parade, animations de rue, musique, troubadours et saltimbanques, flambeaux et spectacles de cracheurs de feu, marché et campement médiéval, ripailles et banquet animé, ateliers, chasse au trésor pour les enfants, et grand spectacle son et lumière sur les pierres du château en nocturne. Du côté théâtre de rue, des troupes professionnelles seront présentes et il y aura même un feuilleton médiéval joué durant toute la journée dans les belles rues et ruelles de la ville. Autant dire qu’il vous sera difficile de vous ennuyer en cette aube de 15 août dans la jolie ville ariégeoise, bastion antique des comtes de Foix.
Le programme en un clin d’oeil
Retrouvez plus d’informations sur les fêtes historiques et médiévales de Foix, les prestataires et intervenants ou posez-vos questions si vous en avez, sur le site web de l’association Foix Terre d’Histoire qui fait vivre et anime l’Histoire de la ville comtale depuis déjà plus de cinquante ans.
Un peu d’Histoire sur le comté de Foix
et son incontournable château-fort
l demeure difficile d’aborder l’histoire de ce chef lieu de l’Ariège (plus petit chef-lieu des départements de France à ce jour) sans parler de son château fort. Sources historiques à l’appui, on date du XIe siècle, cet édifice qui a bien plus que quelques beaux restes, mais on s’entend généralement sur le fait qu’il a été probablement construit près d’un siècle auparavant. Lui avait précédé à l’époque gallo-romaine un fort, ce qui montre bien la puissance de l’emplacement stratégique que représentait déjà ce piton rocheux au pied duquel s’étale désormais la ville.
Un site naturel d’exception pour un château-fort mythique du pays cathare et ariégeois
Au début du XIe siècle, Bernard-Roger, fils du comte de Carcassone, Roger 1er le vieux s’y installe et devient ainsi le premier comte de Foix. Le comté de foix appartient alors au territoire de Carcassonne. Leurs armoiries (voir blason en haut de page) sont celles de la Catalogne et ils se disent eux-même issus d’une branche familiale des comtes de Barcelone. Il n’y aura à cette époque qu’une haute tour cintrée d’une enceinte au sommet du piton rocheux. Cette implantation naturelle hautement stratégique au niveau défensif, conféra pour longtemps aux comtes de Foix, leur prestige et leur rayonnement et fera ses preuves, notamment, au début du XIIIe siècle, lors des multiples assauts de la forteresse durant la croisade des albigeois. Le Château y deviendra alors le refuge des cathares persécutés et, avec cela, le symbole de la résistance occitane. A l’issue des conflits et même s’il sera épargné par les sièges, le château sera ôté des mains de ses comtes et remis dans les mains du légat des papes, durant quatre années au sortir desquelles il leur sera restitué.
‘âme languedocienne n’a pas toujours été docile au pouvoir central et on retrouvera encore le château et ses comtes tenant tête à Philippe le Hardi et refusant de ployer le genou devant lui dans le troisième quart de ce même XIIIe siècle. Le roi, qui entend bien alors mettre la main sur le Languedoc, ne l’entendra pourtant pas de cette oreille et fera lever une armée pour assiéger le château. Devant les forces en présence et même s’il avait fait fortifier la place, le comte de Foix d’alors, Roger IV finira par se soustraire à la volonté de la couronne.
Dans le courant du XIVe siècle, l’héritage du Béarn fut reconnu, et même conquis, peut-on dire, par les comtes de Foix, en la personne de Gaston III de Foix-Béarn, dit encoreGaston de Fébus ou Phebus, « le Lion des Pyrénées », après une période houleuse de conflits avec l’Armagnac (ci-contre statue de Fébus au Château de Pau, Béarn). Le chroniqueur Jean Froissart écrira même des lignes élogieuses sur ce riche et puissant seigneur de Foix et du Bearn, guerrier et chasseur émérite et dira de lui:
» J’ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n’en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu’il devait aimer, haïssait ce qu’il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement, mais dans son courroux nul n’avait pardon. » Extrait des Chroniques de Jehan Froissart (1337-1405)
uoiqu’il en soit, fruit ingrat de la conquête de leur titre en Béarn, le château se verra peu à peu déserté par ses comtes, qui, devenus vicomtes de cette province préféreront s’installer en béarnais. La ville ne perdra pas, pour autant, son statut de capitale comtale pas d’avantage que son prestige.
Plus tard dans le temps, au XVe siècle, le château sera converti en prison et le restera durant près de trois siècles. Ce n’est qu’à la fin du XIXe qu’il sera délivré de ce statut pour devenir la pièce unique du patrimoine historique français qu’il est encore aujourd’hui. Même si l’oeuvre du temps ne l’a pas laissé totalement intacte, par sa position élevée autant que par un concours de circonstances historiques, mais aussi par les oeuvres de maintien et de rénovation qui y ont été entreprises, ce bel édifice dont les différentes composantes témoignent de différentes époques est, encore à ce jour, très bien conservé et très agréable à visiter
Pour dire un dernier mot de l’Histoire de Foix et de son patrimoine historique, il faut encore mentionner l’abbaye de Saint-Volusien fondée à la fin du IXe siècle et dont la dynamique aura permis de faire fructifier la ville et d’attirer à elle un certain développement urbain et économique. Détruite durant les guerres de religions du XVIe, il ne reste aujourd’hui pas grand chose de l’édifice originel, mais, comme la nature a horreur du vide, une belle église gothique fut construit en son lieu et place au XVIIe siècle.
Troubadours, saltimbanques et crâcheurs de feu, théâtre de rue, des festivités 2016 qui promettent d’être hautes en couleurs!
Voilà pour aujourd’hui, mes amis. En bref, si vous avez le grand plaisir de pouvoir vous rendre à ses belles fêtes historiques et médiévales de Foix pour y célébrer la ville et son histoire, n’hésitez pas! Pour les autres qui travaillent, sont trop loin ou ne peuvent s’y rendre dans les jours qui viennent, sachez encore que Foix aime son château autant que son histoire et organise très régulièrement des événements, reconstitutions et animations autour du sujet. Il peut être utile de consulter l’agenda du site officiel de la ville de Foix pour s’en tenir informer.
En vous souhaitant une très belle journée!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
our les besoins de l’indexation et pour ceux qui sont passés à côté, nous repostons, aujourd’hui, dans un post séparé cette ânerie inspirée visuellement du film le nom de la Rose.
Comme les moines sont au coeur du moyen-âge pendant de longs siècles, on ne peut parler de monde médiéval sans parler de la force motrice qu’ils représentent pour ces sociétés, au niveau moral, religieux mais aussi, avec leurs grands monastères et leurs abbayes au niveau économique et politique. Or, autour de l’an 500 après Jésus-Christ, est apparu en Italie, un mystique qui a changé pour longtemps les pratiques monastiques : Saint-Benoit.
D’une certaine façon, après lui, les moines seront dans la règle ou hors de la règle. Bien que courte et simple en apparence, cette règle, édictée par Saint-Benoit, sera et reste toujours d’ailleurs, mil cinq cents ans ans plus tard, approfondie durant la vie du moine et dans l’ensemble des aspects de sa vie monastique. Nous parlerons un peu plus avant de ce moine très particulier que fut Saint-Benoit, un de ses jours futurs.
Un belle journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com