Sujet : châteaux à mottes, mottes castrales, châteaux forts anciens, histoire médiévale, architecture défensive, invasions vikings et barbares Période : moyen-âge central Média : vidéo-documentaire, images, Réalisation: votre serviteur
Bonjour à tous,
ous partageons une nouvelle petite galerie d’images issues des vidéos documentaires que nous avons réalisé sur l’histoire des mottes castrales et dont les deux premiers épisodes sont déjà sortis.
Episode I. Contexte historique et émergence des mottes castrales
Durée : 26 minutes
Sujet abordés : le contexte historique et la France de l’an Mil, les invasions barbares, naissance de la féodalité, quelques généralités sur les mottes castrales, les abords du châteaux à mottes, la topographie des lieux et les découvertes de ‘archéologie médiévale.
Durée : 40 minutes
Sujets Abordés : architecture défensive, agriculture, élevage, artisanat, conservation, religion, justice, et vie médiévale dans la basse-cour d’une motte castrale. Lien vers la vidéo de l’épisode 2 ici
Quelques unes des références archéologiques et historiques tirées de la vidéo et que vous pourrez y retrouver:
L’épisode 3 sur la haute cour et le donjon est en cours de post-production.
Une excellente journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
a fin septembre approche et il est temps de faire notre édito de rentrée. Il est d’abord et avant tout, en forme d’un grand merci pour tous ceux qui nous suivent déjà et nous en profitons pour souhaiter du même coup, une bienvenue chaleureuse à tous nos nouveaux visiteurs.
Moyenagepassion est une sorte de machine à remonter le temps pour voyager dans le moyen-âge de ses périodes les plus reculées jusqu’à nos jours. Pour les curieux comme les passionnés, c’est aussi un laboratoire d’expérimentation pour explorer et découvrir tout en se divertissant, les mille ans d’histoire fascinante que couvre le monde médiéval.
Depuis ses premiers pas et à quelques rares exceptions près, nous avons publié, quotidiennement, un nouvel article, quelquefois plus. De fait, aujourd’hui, à près de neuf mois de lancement, vous pourrez y retrouver près de 300 articles sur des sujets aussi variés que l’histoire, la poésie, la littérature, la musique, la science, les châteaux, les manuscrits anciens, des livres ou romans plus récents sur le sujet, mais aussi sur des événements d’actualité ou des festivals célébrant le moyen-âge, et même encore des billets d’humour.
i nous y parlons très sérieusement et quelquefois plus trivialement d’Histoire, nous n’oublions pas non plus, dans nos pérégrinations, le moyen-âge imaginaire, celui qui vit encore dans nos esprits et même encore celui qui nous transporte jusqu’aux rivages du fantastique et de la fantaisie sur les ailes des dragons. C’est en effet, dans la confrontation de ses faits historiques comme de sa résonance réelle ou révée, que nous voulons saisir le monde médiéval. Que nous a-t’il légué? Que nous en reste-t’il? Comment s’invite-t’il encore dans nos vies, dans nos valeurs, dans notre imaginaire? Etait-il donc si barbare? Y était-on si misérable et si triste que nous l’ont conté les siècles qui le suivirent ou que nous le découvrait même parfois le Georges Duby au temps des cathédrales, dans de grands élans lyriques et dramatiques télévisuels? Pour paraphraser Pierre Desproges qui voulait vivre heureux en attendant la mort, ne pouvait-on y vivre heureux en attendant la peste?
Sans aller dans ces deux extrêmes, peut-être faut-il trouver une juste demi-mesure et si vous suivez moyenagepassion depuis quelques temps déjà, vous avez déjà compris que c’est à cela que nous nous employons. De la deuxième moitié du XXe siècle jusqu’à récemment, les historiens médiévistes se sont employés à réhabiliter cette période et c’est avec ce regard neuf, que nous tentons de l’aborder nous-même, pour démontrer qu’on peut, aujourd’hui, s’intéresser au monde médiéval sans pour autant le considérer moyenâgeux.
oute proportion gardée et en forme de clin d’oeil, il y a derrière tout cela un projet un peu foufou qui n’est pas sans évoquer les projets d’encyclopédie auxquels certains auteurs médiévaux pouvaient s’atteler, seuls. Nous avons de notre côté, le parchemin et la plume en moins, mais le multimédia et la souris en plus, avec des images, des illustrations, des vidéos, des documentaires, des films, des conférences et même des lectures audio en vieux français. Au final, encore une fois en le comprenant plus dans son sens médiéval que contemporain et en le projetant un peu dans le temps, cela pourrait prendre la forme d’une sorte de petite encyclopédie médiévale artisanale qui, sans trop se prendre au sérieux, se mettrait par instant à rêver qu’elle puisse, peut-être un jour, devenir idéale, comme l’était le beau palais du facteur Cheval.
Nous allons donc, de notre côté, pierre par pierre, continuer de l’édifier. Vous êtes déjà des milliers tous les mois à nous encourager à le faire et nous vous remercions encore du fond du coeur pour cela, et pour ceux qui nous découvrent, restez encore un peu, vous êtes les bienvenus!
En vous souhaitant une très belle journée à tous.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
omme nous publions quotidiennement de nouveaux articles sur le monde médiéval et pour ne pas perdre le fil, n’hésitez pas à ajouter Moyenagepassion à vos favoris et à venir le consulter régulièrement. De notre côté, nous aurons toujours un plaisir immense à vous y recevoir.
« Favoris » mode d’emploi
Si vous n’êtes pas familier de cette fonctionnalité. Voici comment procéder, Il suffit de cliquer sur la petite étoile de shérif et ensuite sur Ajouter ou sur OK en fonction de votre navigateur:
Sujet : humour, poésie médiévale, grivoiserie, humour grivois, épigrammes, vieux français. Auteur : Clément Marot (1496-1544) Période : moyen-âge tardif, début de la renaissance Titre : épigramme.
Bonjour à tous,
ujourd’hui, pour égayer cette journée, nous partageons une épigramme humoristique, grivoise et anticléricale de Clément Marot. Ames chastes s’abstenir donc mais ne vous en offusquez point! Hors de l’amour courtois, il faut bien que toutes les formes d’amours médiévales trouvent ici leur place.
« Frère Thibault, sejourné gros et gras, Tirait de nuit une garce en chemise Par le treillis de sa chambre: où le bras Elle passa, puis la tête y a mise, puis tout le sein, mais elle fut bien prise, Car son fessier y passer ne peut onc: “Par la morbieu, ce dit le moine adonc, Il ne m’en chaut de bras, tétin ne tête; Passez le cul, ou vous retirez donc, Je ne saurois sans lui te faire fête.”
Clément Marot (1496-1544)
Chasteté et célibat des religieux,
le premier concile du Latran
our rappel, dans les premiers siècles de la religion chrétienne, si la vie monacale supposait le célibat, la chasteté n’était pas imposée de manière formelle à tous les religieux et une certaine tolérance régnait même à l’égard des moines qui, par leur style de vie, empruntaient un chemin christique. L’image du Christ étant associée à la pauvreté, à la chasteté et au célibat, ils en héritaient, en quelque sorte, dans leurs voeux et continuent d’ailleurs toujours de le faire. Dan Brown et son Da Vinci code n’y ayant rien changé, la madeleine demeure toujours plus proustienne que christique.
L’interdiction formelle du mariage ou du concubinage pour les prêtres, par l’église catholique romaine, au premier Concile œcuménique du Latran de 1123 fit suite, en réalité, à des siècles de débat sur la question mais, cette fois-ci, le don se durcit. On menaça d’annulation les mariages existants et on élargit même la mesure de célibat aux clercs. Sur ces points, l’église catholique romaine et l’église d’Orient furent longtemps en désaccord et cette position prise par Rome, fut même à l’origine d’un forme de schisme. Ces règles prônées par l’église catholique se sont posées, toutefois, comme un point de discipline propre à cette dernière et n’ont pas été érigées en dogme; outre une forme de mimétique christique, les questions du célibat comme de la chasteté sont d’ailleurs encore présentées de nos jours comme le signe, pour ceux qui ont décidé de rentrer dans les ordres, d’un engagement et d’un dévouement total envers Dieu comme envers l’église. L’église orientale décida, quant à elle, de ne pas s’y plier.
Pour autant, qu’il s’agisse de chasteté comme de célibat, une fois le concile diffusé sur le sol de l’Europe chrétienne, il ne fut pas simple de le faire appliquer aux prêtres et sans doute encore moins aux clercs. De fait, si les moines ou les religieux volages émaillent de leurs facéties grivoises le moyen-âge comme les siècles suivants, le fait correspond indéniablement à une réalité et pour longtemps encore, l’humour populaire comme un certain anticléricalisme en feront largement leurs choux gras, comme le faisait alors Clément Marot dans cette épigramme. (ci-dessus l’escapade amoureuse du jeune novice dans la version filmée du Nom de la Rose d’Umberto Eco par Jean Jacques Annaud)
Du côté de l’église, ce débat, censé avoir été tranché il y a plus de neuf siècles, est, du reste, demeuré ouvert jusqu’à nos jours.
En vous souhaitant une belle journée!
Fred
Pour moyenagpassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.