Sujet : haut moyen-âge, pouvoir des reines, matriarcat et luttes fratricides du haut moyen-âge, violence fondatrice, barbares Média : conférence (2014) Titre : Violence et structures archaïques du Haut Moyen Âge Période : haut moyen-âge Auteur : Michel ROUCHE Lieu : École nationale des chartes
Bonjour à tous,
e haut moyen-âge s’invite aujourd’hui sur moyenagepassion par le biais d’une conférence. De fait et jusque là, nous avons consacré bien plus d’articles au moyen-âge central et tardif qu’à cette période et cet article nous donne un peu l’occasion de nous rattraper.
Tribus barbares, reines guerrières et traditions fratricides du haut-moyen âge
« L’ amour, comme la violence, abolit les différences. »
René GIRARD « Des choses cachées depuis la fondation du monde «
Cette conférence nous est proposée par un éminent historien, Michel ROUCHE, dans le cadre d’une grande école prestigieuse : l’Ecole nationale des chartes. Elle s’inscrit dans la filiation des travaux de René GIRARD (portrait ci-contre) et d’une violence sacrificielle ou rituelle, comprise comme forme « structurante » du social ou, à tout le moins, comme un moyen d’en assurer la cohésion, en prévenant sa propagation dans l’ensemble de la communauté sociale et humaine. On y découvre donc un moyen-âge balbutiant avec ses tribus et cultures barbares, leurs reines impitoyables et guerrières, et encore les racines d’une longue tradition d’héritiers fratricides qui n’hésitaient pas à écharper et assassiner leurs aînés, leurs enfants ou leur pairs pour leur dérober le pouvoir ou ne pas se le faire ravir.
« Il y a toujours mort d’ homme à l’ origine de l’ ordre culturel. »
René GIRARD – La Violence et le Sacré
Et même si l’exercice auquel se livre, ici, Michel ROUCHE est en forme de tribut à la personne de l’anthropologue et philosophe français René GIRARD (1923-2015), élève lui-même de l’Ecole nationales des Chartes qui s’est penché sur la violence dans les structures mêmes des mythes, des religions et du pouvoir en la théorisant mieux que personne, on semble, ici, bien loin du moyen-âge central et tardif dont nous avons l’habitude et l’on réalise même à quel point ces quelques mille ans d’Histoire que nous désignons sous le terme générique de « moyen-âge » peuvent recouvrir une réalité différente et hétérogène.
Michel ROUCHE, un érudit au service de l’Histoire
grégé d’Histoire, Docteur es-Lettres Michel ROUCHE est un éminent chercheur qui a dédié sa carrière et de patientes recherches à la fin de l’Antiquité et au Haut moyen-âge. On lui doit de nombreux ouvrages sur la question: sur les Francs, des mérovingiens aux carolingiens, mais aussi sur les Wizigoths et autres tribus barbares des premiers siècles de notre ère. Si vous souhaitez creuser ces questions avec un bon livre, nous vous fournissons ci-dessous quelques unes des références utiles que nous lui devons,
Une très belle journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet : poésie médiévale, poésie satirique, portrait poète, auteur médiéval Période : moyen-âge tardif, début renaissance Auteur : Clément MAROT de Cahors (1496-1544) Titre : De soi-même
« Plus ne suis ce que j’ai été, Et ne le saurais jamais être. Mon beau printemps et mon été Ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, Je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, Comme je te servirais mieux ! » Clément MAROT, « De soi-même »
Bonjour à tous!,
ujourd’hui, nous voulons dire un mot de ce poète médiéval qu’était Clément MAROT. Bien sûr, au vue des dates, vous vous direz peut-être qu’en ce début de XVIe siècle français qui s’avance résolument en direction de la renaissance, nous usurpons quelque peu nos propres habitudes en nous aventurant sur des terres qui ne
sont plus nôtres, puisque déjà plus tout à fait médiévales, et pourtant. La question éternelle du « quand finit et quand débute le moyen-âge? » se trouve à jamais reposée parce que les transitions tranchées n’existent que dans les chronologies simplistes. Mais s’il est bien l’enfant de ce XVIe siècle naissant qui se tourne déjà vers d’autres lumières, c’est sans doute parce qu’il se situe dans l’héritage des valeurs d’un certain moyen-âge que Clément MAROT peut être le porteur d’une modernité dans laquelle on verra même, quelquefois, l’annonce de la renaissance. Trempé de l’héritage poétique de François VILLON, imprégné de François Pétrarque et de Virgile, mais aussi de l’Amour courtois du Roman de la Rose qu’il éditera d’ailleurs, comme il le fera de l’oeuvre de VILLON à la demande du roi François 1er, Clément MAROT nous offre le portrait d’un esprit libre dont l’itinéraire houleux, entre faveurs de cour, exils et déboires, n’est pas sans évoquer quelques similitudes avec celui de François VILLON (ci-dessus portrait présumé de Clément MAROT, par Corneille de Lyon, début du XVIe siècle).
Eléments de bibliographie
Issu de la petite bourgeoisie, Clément MAROT naît en 1496 à Cahors en Quercy, dans le Lot et Garonne d’aujourd’hui. Ayant suivi des études de clerc, en vue d’embrasser, plus tard, la carrière juridique et devenir procureur ou chancelier, il y montre aussi peu de zèle que d’intérêt, préférant même occuper son temps avec les Enfants-sans-souci, joyeuse confrérie, célébrant la fête des « fous », qui paradait et festoyait alors dans les rues de Paris. Plus apte à l’écriture poétique et de plus de goût pour l’aventure, il laissera finalement de côté la carrière juridique pour embrasser celle des armes.
(ci-contre buste de Clément MAROT par Jean TURCAN, fin XIXe siècle – 1888)
Il fera, ainsi, ses premières classes en tant que page au service de Nicolas de Neufville, propriétaire d’une maison et d’un jardin sur les bords de Seine, nommés « Les Tuileries » qui seront cédés plus tard à François 1er, avant que Catherine de Médicis n’en fasse le lieu qu’on connait aujourd’hui. A l’issu de cet apprentissage, Clément MAROT servira quelques temps comme soldat et combattra même sur le champ de bataille à Pavie (sixième guerre d’Italie) où il sera blessé. De son côté, son père, lui-même versificateur et rhétoriqueur, se montrera soucieux de la carrière littéraire de son fils et intercédera auprès de ses appuis à la cour pour qu’une place lui soit faite; le jeune Clément y sera finalement présenté et c’est une traduction des deux premiers livres de la métamorphose d’Ovide offerte au roi François 1er qui lui servira de billet d’introduction et lui ouvrira les portes de cette dernière.
Un esprit libre à la cour
On a dit de Clément MAROT qu’il était un poète de cour. De fait et en exceptant le sens péjoratif que le terme peut recouvrir, il l’a été. Suivant les traces de son père qui avait servi la reine Anne de Bretagne, il sera bientôt sous la protection de Marguerite de Navarre (Marie d’Angoulème), soeur ainée du roi François 1er et épouse d’Henri, roi de Navarre. Cette dernière le prendra en affection et fera de lui son valet de chambre. Il sera aussi remarqué par le roi lui-même qui le tiendra en ses faveurs. Pourtant, même si au cours de sa vie, Clément MAROT saura concéder de son
temps et de sa plume aux puissants, et même, peut-on dire, les séduire, il connaîtra aussi les affres de la prison et de l’exil pour sa liberté d’esprit, ses prises de positions, certaines de ses satires et, finalement, pour ses rimes.
(ci-contre portrait de Marie D’Angoulème, par Jean Clouet début du XVIe siècle)
A l’image de RUTEBEUF, d’Eustache DESCHAMPS ou de François VILLON, Clément MAROT est, en effet, un autre de ces auteurs qui s’exercent aux jeux de cour et côtoient les puissants, sans se laisser pourtant totalement dompter, ni conquérir par les normes de son temps. Y a-t’il, au moyen-âge, d’autres manières de vivre de son art et de sa plume que dans l’ombre du pouvoir? Rien n’est moins sûr, comme il n’est pas tout à fait certain d’ailleurs, toute proportion gardée, que le cours de l’histoire ait véritablement changé cela, mais le fait est que conserver une certaine liberté d’esprit et exercer son sens critique en se tenant si proche des puissants relève bien souvent de la gageure et de la prise de risque en ces temps reculés.De fait, même quand leurs facéties ou leur satire amusent à la cour, les auteurs de cette veine finissent presque invariablement par s’y faire des ennemis véritables. Une autre question demeure de savoir si cette proximité des puissants ne les conduit pas, quelquefois, à certaines imprudences nées d’un excès de confiance dans la protection que cette proximité leur confère; au delà de susciter des jalousies impitoyables et des rancœurs tenaces, l’un a alors tôt fait de déraper, perdant en un instant une protection qu’il se croyait solidement acquise. Cette question se pose sans doute dans le cas de Clément MAROT puisque à de nombreuses reprises le roi lui-même viendra intercéder pour le tirer de mauvais pas, lui apportant un soutien plus ou moins marqué, au fil du temps, en fonction des querelles au centre desquelles le poète se retrouvait engagé.
De déboires en exils
uoiqu’il en soit, malgré la prison ou les exils qui jalonneront son parcours, les faveurs du roi ne peuvent suffire à tout expliquer et Clément MAROT restera, jusqu’au bout, un esprit en recherche, refusant de se laisser plier tout à fait aux dogmes qui lui sont contemporains. Quel courage ou quel amour éperdu de sa propre liberté d’homme faut-il pour oser se définir, ou simplement pour suivre son propre chemin de questionnement dans ce XVIe siècle où la vie est encore réglée par la force du dogme, la puissance des institutions religieuses et une justice qui n’hésite pas à broyer les railleurs comme les impertinents? On dit qu’il fit libérer un prisonnier ce qui lui valut la prison, il y retourna encore et par deux fois pour avoir fait la nique à l’église en ne respectant pas le jeûne au carême.
(ci-contre portrait de François 1er, qui intercéda à plusieurs reprises en faveur de Clément MAROT, Jean Clouet, début du XVIe siècle)
Dans une France qui voit la doctrine orthodoxe s’étendre et même se soulever face à l’église catholique, notre poète sera même encore dénoncé comme un chef de file et devra fuir. Même s’il semble aujourd’hui bien difficile d’établir de manière certaine si MAROT était véritablement calviniste ou luthérien. il ne pourra, dés lors, plus compter sur le soutien du roi (qu’il regagnera plus tard dans le temps). Commencera alors un premier exil d’un an qui prendra la forme d’une errance; d’une cour à l’autre, de province en province et usant de ses charmes, Clément MAROT se rapprochera de ceux qui depuis longtemps l’ont nourri et protégé: les puissants. C’est d’abord en Italie qu’il trouvera refuge auprès de la Duchesse de FERRARE, première épouse de François 1er, puis, plus tard à Venise. Bientôt, comme la couronne française assouplira un peu sa position à l’égard des luthériens, acceptant même que les exilés reviennent sur les terres de France sous couvert de repentance, MAROT rentrera, repenti, mais en joie.
Une guerre armée de rimes et de plumes
« Je dy Dieu gard à touts mes ennemys D’aussi bon coeur qu’à mes plus chers amys. »
Clément MAROT
Mais comme elle est coûteuse la recherche d’un chemin de vie en marge des ornières quand les haines tenaces se fomentent et s’accrochent dans les recoins obscurs des couloirs du pouvoir. De la satire à la raillerie, Clément MAROT ne semble au fond jamais s’être lassé au jeu du sens critique, et même quand il baissait la garde, conscient d’être sans doute aller trop loin et voulant pardonner à tous, pour ne pas subir encore l’exil ou pour en revenir, dans l’ombre, ses ennemis n’oubliaient rien et continuaient d’attendre leur heure. Il s’en fit de nombreux du côté de la Sorbonne et certains ambitieux en saisirent aussi l’opportunité au grand jour. Ce fut le cas de François SAGON, ancien ami de MAROT bientôt retourné contre lui. S’engagera alors par poésies interposées une lutte sur laquelle il ne faut pas se tromper: pour être littéraire, elle n’en fut pas moins meurtrière dans ses intentions et avec elle, viendra pour le poète le temps d’un nouvel exil. Les amis de MAROT – il lui en reste de fidèles et de nombreux – viendront même à s’en mêler, prenant sa défense de leur plume.
Loin de la cour et dans son nouvel exil, dans un premier temps, MAROT n’entrera dans le jeu que du bout de la plume, espérant plutôt que les esprits se calment pour pouvoir rentrer en France. Mais les attaques de ses ennemis, autant que les coups bas de SAGON, finiront par l’irriter. Jugeant indigne d’une réponse directe les exécrables attaques et rimes de SAGON, et pour rabaisser ce dernier, MAROT lui répondra en faisant parler son valet, Il écrira alors un texte que l’on qualifie, en certains endroits, de première satire de la littérature française moderne. (universalis, Pierre JOURDA) : l’Épître de Fripelipes, valet de Marot, à Sagon,
Quoiqu’il en soit, au terme de ces échanges de rimes aux plumes rageuses et trempées de vindicte, l’Histoire, autant que son talent et les sympathies qu’il a su s’attirer, donneront raison à MAROT; cette guerre finira donc par être gagnée et le poète pourra bientôt rentrer de son exil. Hélas encore pour lui, ses amitiés du côté de la philosophie comme ses tentatives de traduire les psaumes lui attireront à nouveau les foudres des autorités judiciaires comme de l’Eglise et tout se passe comme si chacun de ses pas fournit une occasion de plus à ses ennemis de lui fondre dessus. Bientôt, comme une malédiction qui lui colle à la peau, ce sera encore et à nouveau, l’exil, le départ forcé et déchirant pour cet homme qui semble ne se sentir bien et véritablement chez lui qu’à la cour et en France. C’est ainsi que la mort le surprendra à l’automne 1544, loin de ses terres et durant ce dernier exil, dans la ville italienne de TURIN. En guise d’épitaphe, nous citons ici les belles lignes d’Abel GRENIER dans son ouvrage « Oeuvres complètes de Clément MAROT » (1951) qui, entre autres sources, nous a inspiré l’essentiel de cette bibliographie.
« Telle fut la fin de cet homme aimable dont la vie s’écoula tour à tour joyeuse et paisible, inquiète et vagabonde, sans que jamais il ait cessé de garder, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, la vivacité de son esprit, l’insouciance de son humeur et la liberté de sa muse primesautière. » Abel GRENIER « Oeuvres complètes de Clément MAROT »
Même si on a quelquefois dit de la poésie de MAROT qu’elle était « légère », quand on n’a pas simplement dit qu’elle était « moyenne », elle reste une poésie du coeur et de sincérité à l’image de ses premiers vers de lui partagés ici et qui nous ont fourni l’occasion de ce portrait. Nous lui devons aussi des textes satiriques et critiques et nous aurons, bien sûr, l’occasion d’en partager quelques uns de plus ici.
En vous souhaitant une journée pleine de joie.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com « A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »
Sujet : festivités médiévales, grand spectacle, reconstitution historique, guerre de cent ans, idées week-end. Evénement : Spectacle historique, La Bataille de Castillon Période : moyen-âge tardif, Juillet 1453, Lieu : Castillon la Bataille (Aquitaine) Dates: Samedi 19 et dimanche 20 août.
Bonjour à tous,
‘est cette fois-ci en Aquitaine et dans le bordelais que nous vous invitons pour une sortie week end de qualité et d’exception. Elle vous transportera au XVe siècle pour vous y faire revivre un des moments décisifs de la guerre de cent ans: la bataille de Castillon.
La bataille de Castillon
et la fin de la guerre de Cent ans
Au mois de Juillet 1453, il ne reste que peu de possessions anglaises sur les terres de France. Trois ans auparavant, la Normandie a été soustraite des mains des anglais, Bordeaux, à son tour, un an plus tard, sera pourtant reprise, par le général anglais John TALBOT, mais bien que déjà tombée presque entièrement aux mains de la couronne de France, la Guyenne (l’Aquitaine d’aujourd’hui) se soulève encore, formant un dernier obstacle aux ambitions du roi Charles VII.
(ci-contre portrait de Charles VII par Jean Fouquet, 1450,1455)
En cette deuxième moitié de XVe siècle, se prépare donc un moment historique décisif puisque la bataille qui se déroulera à Castillon scellera définitivement le sort de la guerre de cent ans et en marquera la fin. Elle opposera, au bord de la Dordogne et sur la plaine de Colle, les armées du royaume de France appuyées par les cavaliers du duché de Bretagne, face aux armées d’Henri VI d’Angleterre, soutenues de leur côté par celles du duché de Gascogne.
Bien qu’il y ait un château sur le site même de Castillon, c’est en champ ouvert que se dérouleront les affrontements. Menés par le célèbre et redouté John TALBOT, comte de Shrewsbury et de Waterford, les renforts anglais, venus en soutien depuis Bordeaux pour arrêter les armées du roi de France, y tomberont dans un piège mortel. Déterminé à ne pas laisser l’avantage aux français, Talbot dirigera, en effet, son attaque directement vers le camp retranché français. Il s’y heurtera bientôt avec ses troupes à une force d’artillerie française écrasante qui ne lui laissera aucune chance. Les anglais tomberont par centaines sous les boulets de fonte du camp français et bientôt pris sur le flanc par la cavalerie bretonne, ils finiront décimés.
TALBOT périra sur le champ de bataille, l’épée à la main et âgé de 80 ans, et avec lui des milliers d’hommes. Les prisonniers se compteront aussi en nombre et les anglais en déroute ayant eu le temps de fuir pour se réfugier au château rendront les armes quelques jours après, sans y tenir de siège. En bref, la victoire de l’ost royale de Charles VII s’avérera totale et sans appel. Elle marquera la fin de la domination anglaise en Aquitaine. Bordeaux sera reprise peu après et il ne restera plus dès lors que Calais pour demeurer dans les mains anglaises; la guerre de cent ans sera scellée.
Revivre la Bataille de Castillon sur site
A Castillon la Bataille, on ne badine pas avec l’Histoire et bien qu’une courte interruption ait eu lieu en 2015, on célèbre sur le site la bataille de 1453 depuis bientôt plus de quarante ans. Il s’agit donc d’y faire revivre au public les moments forts de ces affrontements historiques et, en cette année 2016, la célébration est plus ambitieuse que jamais. Vous pourrez, en effet, retrouver plus de 570 acteurs et figurants, entre lesquels plus de 40 cavaliers, des effets pyrotechniques, sonores et lumineux à couper le souffle, le tout à l’occasion d’un grand spectacle en nocturne, d’une durée de plus d’une heure trente.
La représentation commence donc à la nuit tombée, autour de 21h30 mais n’hésitez pas à arriver bien avant. Outre le charme incomparable de la région et de ses vignobles que vous pourrez appréciez en chemin, une fois arrivés sur place et sur le site de Castegens, le village médiéval d’Aliénor vous ouvre ses portes, dés la fin d’après-midi. Des animations y sont organisées pour vous divertir et vous mettre dans l’ambiance, autant que pour vous sustenter: joutes et combats médiévaux, scénettes d’époque, présentation de métiers anciens, dégustation de vins des Côtes de Castillon, stands de gourmandises et de ravitaillement pour les fringales et pour ne pas vous laisser surprendre en pleine bataille avec le ventre qui gargouille. Au menu des ripailles, vient également s’ajouter la grande auberge Aliénor ouverte dès le midi (réservation conseillée la concernant sur le site web de la bataille) et au chapitre des divertissements, il y aura encore des animations spéciales pour le loisir des plus petits sous formes des jeux anciens et traditionnels.
Concernant l’opportunité d’assister à ce grand spectacle, sachez aussi que pour cette saison juillet/août 2016, ce week end qui arrive vous offre la toute dernière chance d’y assister; le 19 et le 20 août sont, en effet, à ce jour, les dernières dates officielles de représentations pour l’été 2016.
En vous souhaitant une excellente journée et un très beau spectacle si vous vous y rendez.
Frédéric EFFE.
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
“Les royaumes sans la justice ne sont que des entreprises de brigandage”
Citations de Saint Augustin (354-430), haut moyen-âge,
théologien, philosophe, mystique chrétien, évêque d’Hippone.
ien avant l’affirmation de la division nécessaire des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire par Montesquieu, voilà une phrase pleine de vérité et de sagesse que nous laissait Saint-Augustin.
Remplaçons « royaumes » par « Etats, nations ou républiques » et cela continue de fonctionner. En même temps, Saint Augustin l’avait anticipé d’une certaine façon, puisqu’on lui doit encore cette autre citation : “Où il n’y a point de justice, il n’y a point de république. »