Enfin, une expérience scientifique pour vérifier les actuelles hypothèses sur la disparition des mottes castrales au moyen-âge.
on, nous l’avions déjà posté à l’occasion de notre troisième article sur l’histoire des châteaux-forts et de la poliorcétique, mais pour ceux qui l’auraient raté autant que pour les besoins de l’indexation je reposte ici cette ânerie en image.
Attention!, « Vous qui êtes, chez vous, ne tentez pas de reproduire cette expérience à la maison, ni ailleurs non plus d’ailleurs! ». Outre le fait que vous pourriez passer pour un gros débile, cela pourrait, à coup sûr, s’avérer dangereux. En plus, vous ne connaissez pas le seigneur des lieux et si petit soit-il, si ça se trouve, il est du genre rancunier!
Humour : pas taper!
Il ne faut pas m’en vouloir, je suis comme un enfant, mais j’avoue que le fait d’imaginer vingt historiens et scientifiques assis, silencieux et concentrés (autant que l’air dépité de celui qui a réalisé ce patient travail de maquette) autour de cette expérience que l’on pourrait qualifier sans trop s’avancer de totalement absurde et crétine, ne lasse pas de me faire rire.
Que l’on se rassure donc, la motte castrale sur la photo ne sera pas sacrifiée sur l’autel de l’Histoire « un poil » approximative, issue de mes pitreries du jour. Elle est actuellement visible au musée historique de la ville de Bayeux. Visitez-le si vous passez par là-bas pour apprécier, entre autre chose, le travail effectué sur cette jolie reconstitution historique miniature d’une motte castrale médiévale!
Sujet : Un « air » médiéval et ancien pour une belle poésie de Gilles Vigneault. Chanson folk, musique traditionnelle. Titre : le jardin de mon père Interpréte : Gilles Vigneault
Bonjour à tous!
ous allez me dire que ce morceau de Gilles Vigneault que nous postons ici ne date pas du moyen-âge et que par conséquent, il n’a pas grand chose à voir avec le monde médiéval et vous aurez bien raison. Que les plus puristes d’entre vous ne me jettent pas la pierre pourtant, et conviennent avec moi que autant la musique et les arrangements de ce morceau que la poésie merveilleuse de Gilles Vigneault pourraient bien faire paraître cette chanson bien plus ancienne qu’elle ne l’est en réalité. Il y a quelquefois un fil ténu du folk ou de la musique traditionnelle et populaire, à certains airs de la musique médiévale, notamment de la fin du moyen-âge et des siècles suivants. C’est au fond une forme de continuité, rien de ces pièces hautement sophistiquées et allégoriques, quelque chose d’une transmission orale et populaire, des instruments anciens que l’on chérit aussi et que l’on soigne, un sens de la fête, de la joie mais du drame aussi. Me concernant, en tout cas, avant de connaître ce morceau et de savoir qui l’avait écrit, vous m’auriez dit que c’était un chant populaire ancien du XVIe XVIIe, je pense que je n’aurais pas ciller. Il n’est pas impossible que Gilles Vigneault y fasse indirectement allusion à une chanson ancienne du XVIIIe intitulé « Dans les jardins de mon père » mais ce n’est qu’une supposition.
En même temps, comme sur ce site, nous aimons la langue française et ses origines autant que ses poètes, ce post nous fournit une double occasion : la première est de saluer ce beau poète vivant qu’est Gilles Vigneault et dont il faut écouter et réécouter la belle poésie. Elle s’élève sans rougir au rang d’un Prévert, et cet homme de coeur et de verbe, aux racines bien trempées dans sa terre natale et qui rêve encore d’un monde meilleur en regardant les étoiles est un vrai cadeau. Tout cela nous donne aussi l’occasion de faire un clin d’oeil chaleureux aux gens du Québec, à leur attachement à leur histoire, autant qu’à leur amour de la langue française et à leur façon de la faire chanter et de la porter haut. Il y a vraiment des trésors de musiques traditionnelles et de musiques folk à découvrir de cet autre côté de la mer. On y trouve d’ailleurs de nombreuses associations et compagnies médiévales et il s’y organise à Montréal même et annuellement, un grand salon de la passion médiévale et historique, unique sur le continent nord américain. Le prochain sera bientôt là!
Les Paroles de la poésie de Gilles Vigneault
Au jardin de mon père
L’était un gros ballon
Au jardin de mon père
L’était un gros ballon
Tout rond comme la terre
En vert et bleu profond sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Des lacs et des rivières
Des plaines des vallons
Des lacs et des rivières
Des plaines des vallons
Le long de ces rivières
Des gens dans les maisons sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Un jour des gens de guerre
En rempli l’horizon
Un jour des gens de guerre
En rempli l’horizon
Ont cassé la barrière
Et crevé le ballon sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Ont vidé la rivière
Et pris tous les poissons
Ont vidé la rivière
Et pris tous les poissons
Ont pris toutes les pierres
Pour nourrir leurs canons sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Ont tué père et mère
Et brûlé la maison
Ont tué père et mère
Et brûlé la maison
Moi je les ai vus faire
Caché dans le bas-fond sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Moi je fais mes prières
Je sais bien ma leçon
Moi je fais mes prières
Je sais bien ma leçon
Si Dieu les laisse faire
C’est qu’il a ses raisons sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Si vous voyez mon frère
Dites-lui ma chanson
Si vous voyez mon frère
Dites-lui ma chanson
Dites-lui que j’espère
Qu’il rentre à la maison sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Au bord de la rivière
J’ai trouvé mon ballon
Au bord de la rivière
J’ai trouvé mon ballon
Il se prend pour la terre
A perdu la raison sous le pont
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
Danse et ris mon compère
Les beaux jours viendront
“Le Moyen-Âge ne m’a retenu que parce qu’il avait le pouvoir quasi magique de me dépayser, de m’arracher aux troubles et aux médiocrités du présent et en même temps de me le rendre plus brûlant et plus clair.”
Citation de Jacques Le Goff, historien médiéviste (1924-2014), « A la recherche du Moyen Âge ».
Sujet : sites d’intérêt, découverte virtuelle de villages médiévaux et de charme, valorisation du patrimoine historique. Média : visites virtuelles multimédia, audio, image, vidéo Site web : on-visite.com
Bonjour à tous!
aire vivre ou revivre l’Histoire des villages de France et notamment leur riche patrimoine médiéval, voilà une des belles ambitions que se donne le site: on-visite.com, La grande originalité de l’approche de l’agence savoyarde qui gère le site web et oeuvre derrière la scène est de mettre au service de cet objectif les techniques les plus avancées du multimédia : visite virtuelle complète avec panoramas 360° en haute résolution, plan interactif des villages et des lieux d’intérêt, et même, ô merveilles de la technologie et qualité de leurs réalisations! Sons, vidéos, musiques médiévales (quand il y a matière), et surtout de véritables guides audio pour vous accompagner et vous dévoiler tous les petits secrets des lieux explorés.
n réalité, le champ d’intervention de l’agence web va au delà de la visite virtuelle de villages médiévaux ou de sites d’intérêts (naturels ou historiques), et elle offre de manière plus large ses prestations à toute compagnie ou collectivité susceptible d’être intéressée par le format multimédia proposé, mais, et c’est ce qui nous intéresse ici, de nombreux villages de caractère et d’intérêt médiéval, ont déjà été réalisés pour le compte, entre autre, du comité départemental du Gard, ainsi que pour le compte de l’agence de développement du tourisme ardéchois.
Pour notre plus grand plaisir donc, il semble que la recette plaise et permette aux villages de charme et de caractère qui sont si nombreux sur nos terres de France, de valoriser leur patrimoine historique et leurs lieux d’intérêts. Ils ont souvent tant à conter de leur Histoire et notamment de la période médiévale que nous ne pouvons que saluer l’initiative,
Bien sûr, l’expérience virtuelle aussi bien réalisée soit-elle, n’a pas pour but d’épuiser le sujet mais bien de susciter l’envie, à partir de cette première découverte, de se rendre sur place, pour découvrir le lieu et vous y balader vraiment: la visite réelle, le contact avec les habitants, le toucher de la pierre resteront à jamais irremplaçables.
Amis savoyards, laissons donc de côté nos vieilles querelles, et en bon dauphinois que nous sommes, consentons à saluer bien bas votre oeuvre et à la partager ici! 😉
Une belle journée à tous et longue vie!
Fred
pour moyenagepassion.com « A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »