Sujet : humour médiéval, trilogie,affiche cinéma, roi Arthur, légendes arthuriennes, série télévisée, série culte, Quête du Graal, non sens, détournement Série télévisée : Kaamelott, Auteur : Alexandre ASTIER Période : moyen-âge, moyen-âge fantastique. Média : détournement affiche cinéma kaamelott
Production : M6, CALT Production
« Ho mais le Graal, le Graal… On en fait tout un plat… »
Bonjour à tous,
e week end arrive, les oiseaux chantent, enfin ils se caillent surtout et nous postons un peu de news et d’humour à la sauce Kaamelott juste pour la détente.
Tous les fans retiennent leur souffle depuis quelques temps. Alexandre Astier est-il bien caché avec toute son équipe, loin des médias, comme la « poulette » de son mythique Kadoc (Brice fournier à l’écran), pour concocter le premier opus cinématographique de sa trilogie ? A-t-il mandé Merlin, ou même plutôt Elias, à concocter une formule magique pour éloigner les paparazzis ou les transformer en brocolis-vapeur (oui, je sais c’est très cruel) au cas où ils s’approcheraient de trop près? Impossible de le dire et le mystère s’épaissit autour du retour du bon Roi Arthur en ses terres de Logres. Et dire que pendant ce temps Lancelot (incarné par Thomas Cousseau dans la série) et ses vils hommes en blanc maintiennent le royaume sous leur joug… C’est du propre !
Mais laissons là toutes ses vaines arguties et spéculations pour laisser voguer notre imagination et vous proposer une autre de nos âneries créatives sur le thème de l’excellente série télévisée. Au programme donc, détournement d’une affiche de cinéma sur la possible suite donnée aux aventures du roi Arthur sous la plume et la direction de Mossieur Alexandre Astier. Pour le coup, AA meets Spielberg et on dirait bien , comme il le dirait lui-même, que « ça va mal se mettre »:
Chaîne youtube Kaamelott Calt Production:
pas encore ouverte partout, mais officielle!
‘en profite pour glisser une information ici pour ceux qui ne l’aurait pas. La série est maintenant disponible sur la chaîne Youtube officielle de CALT, sa société de production. Pour l’instant, le visionnage n’est possible qu’hors territoire et Benelux mais CALT nous promet une ouverture prochaine sur la Belgique et sur plus de pays. Tout le reste de la francophonie peut en tout cas désormais la découvrir de manière légale et c’est une excellente nouvelle! Merci CALT!
Du coup, j’intègre ici l’épisode « La dent de requin » de Kaamelott, auquel cette affiche détournée fait référence, en provenance de la chaîne Youtube en question. J’espère qu’il fonctionnera pour vous et de là où vous êtes, ce que je ne peux, hélas, vous garantir. Si ce n’est pas le cas, il vous faudra acquérir les DVD’s si vous ne connaissez pas la série ou si vous ne les possédez pas encore, mais comme je ne cesse de les répéter, c’est un bon investissement.
Une citation médiévale Jean De Meung, moyen-âge central
Bonjour à tous,
joie cruelle et fallacieuse de la citation hors contexte, nous voici encore au pied du Codicille du bon maître Jean de Meung, alias Jean Clopinel , grand co-auteur du Roman de la Rose et érudit du XIIIe siècle, pour nous délecter de sa sagesse toute médiévale.
Et dans ce codicille qu’il nous lègue, appendice d’un autre testament qu’il a rédigé par ailleurs, il fustige de son verbe et sans complaisance, ses contemporains et, par dessus tout, les religieux ou même les clercs savants. En l’occurrence dans cet extrait que nous vous proposons aujourd’hui en forme de citation, il s’adresse plus précisément aux chefs de l’église et aux prélats: abbés et évêques. Satire? peut-être un peu. Sermon, sans aucun doute. Mais comme tant d’autres auteurs le feront durant ce moyen-âge central et ce XIIIe siècle, c’est en homme pieu, soucieux de religion et de salut de l’âme, autant que de justice qu’il s’exprime. Il ne cherche donc pas à mettre le feu aux poudres, (ce qui serait en plus un peu anachronique pour l’époque) mais plutôt à ramener dans la juste parole et, plus encore, la juste pratique les brebis égarées de la haute hiérarchie de l’Eglise.
Pourtant, oublieux un instant du contexte, comme elle est grande la tentation, en ne prenant que ces quatre pieds de vers, de les étirer un peu et d’en faire une morale du bon ou plutôt du mauvais exercice du pouvoir sous toutes ses formes, et de sauter, allègrement hors de l’église et hors du temps :
“Se tu veulx mal user de ta grant seigneurie,
Se povres gens te foulent*, je ne m’en merveille mye;
Car quant la congnoissance est trop ensevelie,
Droiz et Dieu se consent que telz gens t’humilie.” Jean de Meung (1250-1305) Le Codicille
« Si tu veux mal user de ta grande seigneurie, Si pauvres gens te foulent, point ne m’en ébahis, car quand la connaissance est trop ensevelie, Justice* et Dieu s’accordent que tels gens t’humilient. »
*justice naturelle, nature,
Mais avant de nous reprendre par quelques médiévistes que notre glissement conceptuel et temporel ferait soudain sortir légitimement de leurs gonds, empressons-nous de revenir au contexte et au sens étroit de ces vers de Jean De Meung. Comme nous le disions, il s’adresse ici clairement au prélats et les enjoint d’être justes envers leurs propres clercs tout autant qu’envers les gens du simple. On trouvera, un peu plus haut dans son codicille, les lignes suivantes qu’il leur adressent encore:
« Sçavoir vous appartient com chascun se moyenne, Soyent clercs, soyent laiz, soyent communs ou moyenne »
Et pour ramener encore dans le giron d’une pratique plus proche de leur mission première, ces ecclésiastiques dévoyés par leur propre « fortune » et leurs propres richesses, autant que par les jeux de séduction de cour et de pouvoir, il leur dira aussi dans le même passage : « Tout est perdu fors ce qu’on fait en charité; »
Difficile de ne pas lire, en filigrane, dans ce sévère rappel à l’ordre de la part de l’auteur médiéval, la marque de ce même mouvement qu’on retrouvera encore dans les fabliaux, ou dans ces doigts qui pointeront les richesses des moines blancs ou celles des évêques, dans un XIIIe siècle qui mesure la distance laissée entre les petites gens et certains dignitaires de l’église, véritable caste aristocratique affichant les marques ostentatoires de pouvoir et d’argent, au point d’être même rappelés ici par l’auteur à ses devoirs élémentaires de charité.
En vous souhaitant une excellente journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : musique, danse médiévale, estampie, Tristan et Yseut, littérature médiévale, amour courtois. Période : XIIIe siècle, moyen-âge central Auteur : anonyme Manuscrit ancien : Add MS 29987 Interprète : Jordi Savall, Hespèrion XXI Titre: Lamento di Tristano e rotta Album : « Orient – Occident » Editeur : Alia Vox (2006)
Bonjour à tous,
ous vous proposons un peu de musique en provenance des XIIIe, XIVe et de l’Italie aujourd’hui, en compagnie de l’excellente formation Hespèrion XXI et son talentueux directeur Jordi SAVALL.
Tirée de l’album Orient-Occident dont nous avons déjà parlé ici, cette « complainte » de Tristan, ayant pour titre original italien « Lamento di Tristano e rotta » est une Estampie (Istampitta) anonyme provenant du manuscrit ancien de Londres, référencé Add MS 29987et dont nous avons déjà parlé ici. Si vous vous en souvenez l’ouvrage date du XVe et contient principalement des pièces et des danses médiévales en provenance de Toscane et de l’Italie du XIIe et XIVe siècles.
Pour y revenir souvent ici, nous ne présentons plus Hespérion XXI et Jordi Savall, ces « musiciens-chercheurs » passionnés en quête de la restitution la plus fidèle qui soit de l’univers musical du moyen-âge, de la renaissance, et même encore plus largement du répertoire des musiques anciennes ou classiques.
La patience d’orfèvres, le talent de virtuoses, de longues recherches immergées dans les partitions d’époques, chansonniers, manuscrits du roy et autres précieux codex, nous leur devons de nombreux concerts dans toute l’Europe et, à ce jour, ils ont déjà produits plus de cents albums de haute qualité. Tous sont disponibles sur leur site Alia Vox et vous pouvez également vous abonner à leur chaîne youtube officielle pour les suivre de plus près.
Le roman de Tristan & Yseut :
oeuvre médiévale majeure
« Belle amie, si est de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous. » Tristan – Le roman de Tristan et Yseut
Pièce littéraire majeure de l’amour Courtois, l’histoire de Tristan et Yseut (Iseut ou encore Iseult) dont les premiers écrits remontent au XIIe siècle a fortement marqué le moyen-âge et sa littérature de son empreinte, autant qu’il a encensé les premières formes d’un amour qui allait connaître de longues heures de gloire et de noblesse: l’amour courtois. Concernant cet aspect, et même si les déboires des deux amants seront citée souvent par les poètes chantant l’amour courtois, leur passion dans le récit, à l’image de celle de Héloïse et Abelard finira pourtant par sortir du modèle de l’amour impossible et jamais consommé pour devenir transgressif, et partant transgresser aussi les valeurs de l’amour courtois, autant d’ailleurs que les valeurs chevaleresques. Tout n’est donc pas aussi simple.
Même si l’on a quelquefois glosé sur de plus lointaines origines de cette histoire, les historiens s’entendent, dans l’ensemble sur le fait, que les premières versions connues et datées de ce récit proviennent d’un poème narratif français du XIIe siècle dont la source se serait perdue, mais qui aurait inspirée l’auteur normand Béroul. (voir Le premier roman de Tristan – article persée).
A l’image du corpus des légendes arthuriennes, maintes fois reprises et ré-écrites par de nombreux auteurs (le normand Béroul, Eilhart Von Oberg, Thomas d’Angleterre, Marie de France, etc…) l’histoire du chevalier héroïque condamné à un amour impossible avec celle qui deviendra la reine a fasciné bien des esprits dans le courant du moyen-âge central, et au delà, depuis huit siècles. Certains auteurs lui feront d’ailleurs croiser le mythe arthurien en faisant de Tristan un chevalier du roi Arthur et de la table ronde, ce qu’il n’est pas dans la première version.
( Ci-contre enluminure du début du XVe siècle. Le roi Marc épie les deux amants), Manuscrit français 97, BnF )
Magie et philtres d’amour, dragons et géants belliqueux, actes héroïques, intrigues et rebondissements, tous les ingrédients d’une grande aventure s’y trouvent, mais c’est aussi et surtout le récit d’un l’amour impossible qui, devenu charnel et passionné, conduira les deux amants à braver tous les interdits, jusqu’à défier l’autorité du Roi et toutes les règles sociales, pour finir par les dévorer dans les flammes de la passion et ne les unir que dans la mort. On fera de l’histoire de Tristan et Yseut pas moins que le premier roman d’amour français et certains auteurs le décriront même comme l’archétype de tous les romans d’amour qui lui succéderont par la suite dans la littérature.
Comme toute oeuvre devenue mythique, avec le temps, cette pièce médiévale a inspiré de nombreuses artistes et sous bien des formes: peinture, littérature, danse, théâtre et musique, et ce, dès les premiers temps de sa rédaction et pour longtemps encore après lui. La pièce d’aujourd’hui en témoigne.
En vous souhaitant une bonne écoute et une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet: portrait de passionné, combat médiéval, tournoi, joute, chevalerie, histoire vivante, reconstitution historique, art martial Période: moyen-âge central à tardif Art martial : Béhourd
Bonjour à tous,
n collaboration avec la Fédération Française de Béhourd et le site web combatmedieval.com, nous avons le plaisir de vous présenter un peu plus avant cet art martial original qui puise sa pratique et ses racines dans le monde médiéval. Ce sera l’occasion aussi pour nous de vous présenter de temps à autre, des passionnés de cette forme d’affrontement au carrefour du sport de combat et de la reconstitution historique et nous ne sommes pas peu fiers, aujourd’hui, d’ouvrir ces portraits par un grand champion français de la Discipline : Sylvain LIENARD, Alias « Tape-Dur » (en photo ci-dessous).
Le Béhourd: un art martial au carrefour de la chevalerie et de l’histoire médiévale
Nous en avions déjà parlé dans un article, à l’occasion d’un grand tournoi à Tourcoing, mais pour le cas où vous auriez manqué le début, voici un petit digest sur le Béhourd. Inspiré des antiques tournois du monde médiéval, cet art martial se pratique en armure reconstituée d’époque avec des armes réelles, le tout étant émoussé: aucun tranchant, ni aucune pointe ne sont, en effet, admis.
Il peut prendre plusieurs formes en 1vs1 ou en mêlée de taille variable (5vs5 et jusqu’à 21vs21), avec un système de comptage très réglementé et très élaboré qui va du coup porté à la mise à terre et qui varie en fonction du type d’affrontement pratiqué. En général, en mêlée, la mise à terre est éliminatoire. Techniquement, cette dernière est définie par le toucher du sol par un combattant avec un autre point d’appui que ses deux jambes. La reddition par le genou à terre peut également être demandée par le combattant.
Pour garantir la bonne tenue des affrontements et les classements, tous les combats sont bien entendu arbitrés très précisément. Du point de vue discipline, il s’agit donc bien d’un Art Martial au sens strict, à ceci près que vous y trouverez des passionnés de combat autant que d’Histoire vivante et médiévale.
Organisation et Fédérations
Comme tout art martial qui se respecte, le Béhourd a ses licenciés et ses fédérations. Loin d’être uniquement une pratique française, il est présent à l’échelle internationale et encadré par deux ligues la IMCF & HMBIA (Battle of the Nations).
Au niveau mondial, l’un des tournois les plus importants et le plus prestigieux de la discipline reste Battle of Nations ou en bon français, la bataille des Nations. Vous pourrez trouver de nombreuses vidéos le concernant en ligne. Pour le reste et en terre de France, de nombreux tournois sont organisés sous la houlette de la Fédération Française de Béhourd qui y encadre la discipline. A ce propos, les qualifications pour le Championnat de France 2017 sont encore ouvertes et les premiers affrontements auront lieux en Mars 2017. Vous trouverez un calendrier de tous ces événements sur combatmedieval.com le site de la fédération.
Sécurité: ça pique ou ça pique pas?
Concernant les risques attachés à cette pratique, le Béhourd est indéniablement plus risqué que rester chez soi devant la télévision quoique le danger soit différent dans ce dernier cas. Cela reste bien sûr un art martial et un sport assez viril même si on y trouve aussi des filles qui veulent en découdre, comme nous l’avions déjà mentionné dans notre article précédent.
La plupart des blessures de compétition, quand il y en a, reste toutefois superficielle et des équipes de soigneurs se trouvent toujours sur place. Si vous avez déjà assistés à des championnats d’arts Martiaux quels qu’ils soient ou même à certains matchs de boxe anglaise, vous avez surement pu constater que les blessures surviennent aussi. Quand il est question d’affrontement et de pousser le corps jusqu’à certaines limites, statistiquement cela demeure pratiquement inévitable. Les sports collectifs n’y échappent pas non plus. Pour en donner une idée, sur le denier tournoi Battle of nations,en dehors de bobos superfi-ciels, sur quatre cents participants, les blessures de type fractures ou luxures sont restées sous le seuil de 2% et nous parlons d’un Tournoi avec gros enjeu et des pratiquants venus du monde entier.
Si vous voulez creuser la question de manière encore plus précise, je vous conseille cet article: Béhourd et Intégrité physique, mais encore une fois les protections minimisent largement les risques de la discipline et les jurys, arbitres et autres encadrants sont toujours là pour contrôler la régularité des armes et armures employées, autant que la bonne tenue des affrontements..
Portrait de combattant : Sylvain « Tape-Dur », un grand champion venu du nord
Champion français passé maître dans l’Art du Béhourd, Sylvain LIENARD de son surnom « Tape-Dur » pratique le sport de combat depuis l’âge de 13 ans.
A l’âge de 35 ans, du haut de ses 2,10 mètres et de ses 130 kilos, notre champion français, préparateur physique et agent de sécurité dans le civil, s’entraîne plus de vingt heures par semaine dans la discipline. Il est aussi le capitaine et l’entraîneur de la ligue de Hommes du Nord, ainsi que le président de Nord Médiéval Full Contact. (la chaîne Youtube des hommes du Nord est ici).
Du point de vue du gabarit, c’est donc un géant tout en force et ceux qui connaissent Games of Thrones ou le trône de fer ne pourront s’empêcher de le comparer, au niveau de la stature au moins, au champion de la très dangereuse Cerseï Lannister: Gregor Clegane, alias « la Montagne » dans la série télévisée. Pour information, l’acteur, Hafþór Björnsson, qui incarne « la Montagne » dans le trône de fer mesure la même taille que Sylvain, ce dernier n’a donc rien à lui envier en terme de puissance physique. Rassurez-vous, notre champion français est, quant à lui, largement plus sympa quand même, en tout cas, en dehors du champ de tournoi!
Le beau Palmarès d’un passionné
de sport de combat et d’Histoire vivante
A son palmarès, Sylvain a déjà remporté de nombreux titres avec une prédilection pour l’Epée à deux mains, la sienne porte le doux nom de « tendresse », mais ne vous laissez pas abuser. Du reste, il apprécie aussi la Tourbillonnante hache à deux mains qui personnellement, me rappelle toujours le Druss la Légende de David Gemmel, le garde du corps anglais, devenu célèbre pour ses récits épiques dans l’univers du médiéval-fantaisie.
Sylvain a découvert la pratique du Béhourd, il y a six ans par le biais de Youtube, mais il a été plusieurs fois titré champion de France dans la discipline depuis, en 1vs1 mais aussi en équipe 5vs5 et il a encore à son actif de nombreuses victoires dans divers championnats en France et à l’Etranger.
Du point de vue discipline, il confesse une préférence marquée pour le 1vs1 et le profight. Le premier consiste en un affrontement 1 contre 1 à armes égales dans lequel le nombre de touches franches est compté et permet la délibération. Le pro-fight est la forme ultime du Béhourd puisque c’est un duel en 3 rounds dans lequel l’arme reste à la discrétion du combattant et tous les coups ou presque sont permis. Le comptage s’effectue également en fonction des coups portés. Dans les deux type d’affrontement, la mise à terre compte également bien évidemment.
Concernant sa période de prédilection historique, Sylvain avoue une préférence pour les armures de plates de la fin du XIVe et du début du XVe siècle. Il en possède trois, patiemment reconstituées par ses soins, en étudiant le détail d’enluminures d’époque et ne cache pas, par ailleurs, son intérêt pour le moyen-âge au sens large et les livres historiques. Et pour finir sur le portrait de ce champion, quand nous lui demandons: « si vous deviez donner envie de pratiquer le Béhourd, vous diriez quoi? » Le noble chevalier Tape-dur répond le plus simplement du monde: « Il faut venir le tester. L’essayer c’est l’adopter. »
Au carrefour de l’idéal chevaleresque, du dépassement de soi et de la passion véritable pour l’histoire martiale et le monde médiéval, il faut ajouter, pour en conclure, que le Béhourd célèbre encore, au delà de l’effort et de l’affrontement, les valeurs de la franche camaraderie.
Alors si vous êtes intéressés et curieux de vous y essayer et d’enfiler le temps d’un voyage dans le temps une belle armure d’époque pour vous couler dans la peau d’un chevalier et en découdre, n’hésitez pas à consulter le site très complet de la Fédération Française de Béhourd et sachez aussi qu’une fois affilié, vous pourrez débuter cet art martial sans armure et vous en faire prêter une, le temps de peaufiner la vôtre.
En vous souhaitant une belle journée
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.