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La Médiocrité dorée d’Eustache Deschamps: lecture audio et traduction /adaptation en Français moderne

lecture_poesie_medievale_vieux_francais_oil_audioSujet : poésie médiévale, morale, ballade, vieux français, oil, traduction, adaptation
Période : moyen-âge tardif
Auteur : Eustache Deschamps
Media : lecture audio
Titre : « Aurea Mediocritas »

Bonjour à tous,

F_lettrine_moyen_age_passion-copiainalement, à la demande générale et c’est bien parce que c’est vous, nous avons passé un peu de temps pour adapter cette ballade d’Eustache Deschamps en français moderne et du coup, nous en avons profité pour en faire une lecture audio.

Adaptation en français moderne de « Aurea Mediocritas » d’Eustache Deschamps

Ou hault sommet de la haulte montaigne
Ne fait pas bon maison édifier,
Que li grant vens ne la gaste et souspraingne;
Ne ou bas lieu ne la doit pas lier :
Car par eaues pourroit amolier
Le fondement et périr le merrien ;
Nulz ne se doit ne hault ne bas fier :
Benoist de Dieu est qui tient le moien.

Au haut sommet de la haute montagne
Ne fait pas bon édifier sa maison,
Afin que les grands vents ne la ruinent et l’emportent;
Ni dans les bas fonds on ne la doit lier:
Car par les eaux elle pourrait mouiller
ses fondations et détruire ses bois;
Ni au haut, ni au bas, nul ne doit se fier :
Il est Béni de Dieu qui s’en tient au moyen

Es grans estaz est haulte honeur mondaine
Qu’Envie tend par son vent trebuchier;
Et la s’endort chascuns en gloire vaine,
Mais en ce cas chiet honeur de legier ;
Du hault en bas le convient abaissier.
Et lors languist quant il dechiet du sien ;
Telz haulz estas sont de foible mortier :
Benoist de Dieu est qui tient le moien.

Dans haute condition est grand honneur mondain
Que l’Envie tend par son vent renverser;
Et là s’endort chacun dans une gloire vaine,
Mais dans ce cas aussi l’honneur choit aisément;
Du haut jusques en bas lui convient s’abaisser.
Et lors se morfond celui déchu du sien;
Car telles Hautes conditions sont de faible mortier:
Il est Béni de Dieu qui s’en tient au moyen.

Ou lieu trop bas qui est assis en plaine
Ne se doit nulz tenir pour mendier.
Car povreté est reprouche certaine.
Et si n’est homs qui vueille au povre aidier;
Fay ta maison en un petit rochier
Ne hault ne bas, et la vivras tu bien :
En tous estas vueil dire et enseignier :
Benoist de Dieu est qui tient le moien,

Et dans les lieux trop bas qui se tiennent en plaine
Nul ne se doit tenir pour mendier.
Car pauvreté attire les reproches certaines.
Et il n’y a point d’homme qui veuille le pauvre aider;
Fais ta maison sur un petit rocher
Ni haut ni bas, et là tu vivras bien:
En toutes circonstances*, je veux dire et enseigner:
Il est Béni de Dieu qui s’en tient au moyen.

(* double sens: « A tous quelque soit sa condition »)

Pour le reste et si vous l’aviez manqué, l’article détaillé sur cette poésie et la médiocrité dorée est ici.

Longue vie!

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.

Eustache Deschamps: une ballade sur la voie du juste milieu et la médiocrité dorée

poesie_medievale_satirique_eugene_deschamps_moyen_ageSujet : poésie médiévale, morale, satirique, politique et réaliste, ballade, vieux français
Période : moyen-âge tardif, bas moyen-âge
Auteur : Eustache Deschamps  (1346-1406)
Titre : « Benoist de Dieu est qui tient le moien. » ou « Aurea Mediocritas »

Bonjour à tous,

J_lettrine_moyen_age_passion‘espère que ce dimanche d’octobre vous trouve en joie. De notre côté, nous sommes de retour au moyen-âge tardif et nous vous proposons, aujourd’hui, une nouvelle ballade de « Moralitez » tirée de l’oeuvre poétique d’Eustache Deschamps.

eustache_deschamps_morel_poesie_medievale_auteur_bas_moyen-age_ballades_de_moraliteDans la publication des oeuvres de cet auteur du moyen-âge tardif par le marquis de Queux Sainte Hilaire, à la fin du XIXe siècle (1878), cette ballade est titrée: « Eloge de la médiocrité ». Au sens moderne, c’est un titre qui la dessert relativement et, même au delà, puisqu’il pourrait en faire méprendre le sens. La médiocrité dont il s’agit là n’a, en effet, pas le sens large qu’elle a de nos jours, sauf à la débarrasser (à grand peine) d’un certain nombre de connotations péjoratives dont elle a hérité avec le temps. Pour l’appliquer à cette ballade poétique,  il faudrait user de manière restrictive de cette partie de définition qu’en donne le Littré : « État de fortune, position qui tient le milieu entre le haut et le bas dans la société » mais encore partir aux sources de l’étymologie latine et retrouver le sens de « Mediocritas » tel que l’emploie le poète latin Horace, quelques décennies avant notre ère.

Cet autre exemple en provenance du Littré et du XVIIIe siècle vient encore éclairer les valeurs qui sous-tendent  ce mot de médiocrité tel qu’il est compris ici: « Les uns vous semblaient trop habiles, les autres trop ignorants…. vous cherchiez cette médiocrité justement vantée par les sages, [Courier, Lett. à l’Acad. des inscr.] Il y était alors question de « Juste milieu, Modération juste tempérament » et d’une valeur qu’on rangeait même depuis le moyen-âge central et même l’antiquité du côté de la sagesse. 

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Il est donc question avec cette médiocrité de ne pas chercher à s’élever démesurément dans les richesses ou le prestige matériel, pas d’avantage que dans les démonstrations ostentatoires de ses possessions, mais il ne s’agit pas non plus de vivre dans la misère et le dénuement complet. Comme le dit ici Eustache Deschamps, non sans une certaine ironie chrétienne à l’égard de ses contemporains et de leur manque de charité:  « Car povreté est reprouche certaine. Et si n’est homs qui vueille au povre aidier ».(1)

Cette éloge d’une voie du juste milieu « bénie de Dieu lui-même » suivant l’auteur puise d’un côté ses racines dans une conduite sociale et morale à la fois « chrétienne » (mais finalement plutôt « bourgeoise » en ce qu’elle n’est pas celle du dépouillement christique complet des évangiles). De l’autre, elle emprunte aussi à l’antiquité et justement à la poésie d’Horace, poète latin du 1er siècle avant J-C qui, de fait, n’était pas chrétien.

D’Horace à Eustache Deschamps
ou de l’antiquité au moyen-âge tardif

Dans une version antérieure des œuvres d’Eustache Deschamps publiée par Prosper Tarbé en 1849, cette ballade de moralité y est titrée « Aurea Mediocritas« : Médiocrité dorée. Dans l’édition plus tardive du Marquis de Queux de Saint-Hilaire, on la retrouve sous le titre : « éloge de la médiocrité« .

Pour comprendre cette expression et ce titre, il faut aller chercher dans une œuvre antique, celle du poète italien Horace qui, dans ses odes, sous-titrait justement son chapitre VII, dédié à Licinius: « Eloge de la Médiocrité » ou encore (chez d’autres traducteurs): « Qu’il faut se tenir dans la médiocrité et conserver un esprit toujours égal« . Nous en citons le début ici pour que l’on comprenne mieux la référence à laquelle s’attache Eustache Deschamps dans sa poésie  :

poesie_medievale_eustache_deschamps_morel_horace_mediocrite_eclairee_moyen-age_ballade_de_moralité« Pour vivre heureux, Licinius, il ne faut pas toujours voguer en pleine mer, ni aussi par une crainte excessive de la tempête. se tenir trop près du dangereux rivage. Celui qui sait goûter une précieuse médiocrité, se garde, pour sa propre sûreté et pour son repos, d’habiter les réduits de l’avare ou les palais qui attirent l’envie. Les plus hauts pins sont les plus tourmentés par les vents. Les hautes tours sont celles qui s’écroulent avec le plus d’éclat. Enfin c’est sur les plus hautes montagnes que tombe la foudre. »

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Encore une fois, tout cela n’évoque en rien la médiocrité au sens où nous l’entendons, mais bien plus la mesure, la voie médiane, dans la possession comme (et peut-être même surtout) dans le paraître. Finalement, le vers le plus proche de l’esprit original semble encore celui qui est scandé régulièrement par Eustache Deschamps dans cette poésie : « Benoist de Dieu est qui tient le moien. »  (Béni de Dieu est qui tient le moyen). Nous sommes au moyen-âge la référence à l’antiquité est réintégrée dans un corpus, autant qu’une représentation du monde, chrétiens.

Vers une interprétation historique

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Eustache Deschamps au coeur des jeux de cour et de pouvoir de son temps

I_lettrine_moyen_age_passion copial faut se souvenir, en lisant Eustache Deschamps, qu’étant issu de petite noblesse et ayant officié une grande partie de sa vie à la cour des rois (cour qu’il finira d’ailleurs par exécrer et déserter), la grande majorité de ses ballades s’adresse aux nobles et aux puissants qu’il y côtoie. De par sa situation, le poète médiéval se trouve également au milieu des enjeux poesie_medievale_eustache_deschamps_morel_charles_VI_folie_moyen-age_ballade_de_moralitéde pouvoir ou, à tout le moins, les observent.

Dans son ouvrage Oeuvres inédites de Eustache Deschamps, Prosper Tarbé interprète cette ballade à la lumière du contexte historique de l’année 1392 durant laquelle Eustache Deschamps l’aurait écrite. Cette année là, le roi Charles VI déjà affaibli par son état de santé se trouve frappé d’une crise de démence (enluminure ci-dessus Charles VII et son médecin 1470, bnF). S’en suivront des jeux de pouvoirs entre les Ducs de Bourgogne et de Berry pour chasser les favoris du prince et les priver de leurs places comme de leur pensions (op cité).  Dès lors, les jeux politiques ne cesseront de faire changer de mains le pouvoir et Tarbé voit donc également dans certaines lignes de cette poésie d’Eustache Deschamps, la leçon qu’il en tire pour aviser les puissants, comme ceux tombés en disgrâce, de la sagesse qu’il y a à se tenir dans la fraîcheur de l’ombre, plutôt que dans les lieux élevés et exposés du pouvoir où l’on peut tout perdre d’un instant à l’autre.

Pour conclure, il faut encore ajouter que ce thème du juste milieu, illustré parfaitement ici, est récurrent chez Eustache Deschamps et même à ce point central qu’une thèse lui a été consacrée: voir Miren Lacassagne, « Rhétorique et poétique de la médiocrité chez Eustache Deschamps ».

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Ballade d’Eustache Deschamps
en vieux-français du XVe siècle

Ou hault sommet de la haulte montaigne
Ne fait pas bon maison édifier,
Que li grant vens ne la gaste (dévaste) et souspraingne; (surprenne)
Ne ou bas lieu ne la doit pas lier :
Car par eaues pourroit amolier  ( mouiller)
Le fondement et périr le merrien* ; (bois de construction)
Nulz ne se doit ne hault ne bas fier :
Benoist de Dieu est qui tient le moien.

Es grans estaz est haulte honeur mondaine
Qu’Envie tend par son vent trebuchier; 
Et la s’endort chascuns en gloire vaine,
Mais en ce cas chiet honeur de legier ;
Du hault en bas le convient abaissier.
Et lors languist quant il dechiet du sien ;
c Telz haulz estas sont de foible mortier : 
Benoist de Dieu est qui tient le moien.

Ou lieu trop bas qui est assis en plaine
Ne se doit nulz tenir pour mendier.
Car povreté est reprouche certaine.
Et si n’est homs qui vueille au povre aidier;
Fay ta maison en un petit rochier
Ne hault ne bas, et la vivras tu bien :
En tous estas vueil dire et enseignier :
Benoist de Dieu est qui tient le moien,

En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com.
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.

(1) On peut sans trop de risque parler d’ironie sur cette question, connaissant d’autres ballades du poète du XIVe siècle sur la cupidité et le manque de charité de ses contemporains – bourgeois, nobles et gens de pouvoir qui sont les gens auxquels il s’adresse principalement dans ses poésies, à l’égard des pauvres ou des petites gens.

Clément Marot : du concentré d’humour noir dans une épitaphe.

humour_monde_medieval_poesie_satirique_citation_clement_marot_moyen-ageSujet : poésie médiévale satirique, épitaphe, humour médiéval, humour noir, mots d’esprit.
Période : fin du moyen-âge, début renaissance
Auteur : Clément Marot (1496-1544)
Titre : « De Frère Jehan L’evesque Cordelier Natif D’Orléans », épitaphe (1520)

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous vous invitons à découvrir, aujourd’hui, un peu de l’esprit caustique et satirique de Clément Marot en partageant une de ses épitaphes pleine d’humour, qui se comprend très bien sans traduction.

clement_marot_epitaphe_poesie_citation_medievale_satirique_humour_noir_moyen-age_tardif

« Cy gist, repose et dors léans
Le feu Evesque d’Orléans,
J’entends l’Evesque en son surnom,
Et frère Jehan en propre nom,
Qui mourut, l’an cinq cens et vingt,
De la verolle qui luy vint.
Or affin que sainctes et anges
Ne prennent ses boutons estranges.
Prions Dieu qu’au frère Frappart
Il donne quelque chambre à part. »
Clément Marot (1496-1544),
poète, auteur de la toute fin du moyen-âge, début de la renaissance.

Une excellent journée à tous!

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Blaise cendrars, Gilles de Rais : un poête du XXe siècle à la rencontre d’un ogre du XVe

histoire_medievale_inquisition_gilles_de_rais_rets_crimes_serial_killer_moyen-ageSujet : procès, inquisition, histoire de France, histoire médiévale et criminelle, Maréchal de France,
Période : moyen-âge tardif, XVe
Auteur : Blaise CENDRARS
Titre : les annales de la Violence
Personnage historique : Gilles de Rais ou Retz (1404-1440)
Média : théâtre radiophonique (1950) France Culture

Bonjour à tous,

V_lettrine_moyen_age_passion copiaoici près de soixante-dix ans, Blaise Cendrars essayait sa plume aux programmes radiophoniques et pour cette émission particulière, sur un média qui était alors en gestation, c’est sur un personnage
du moyen-âge tardif, devenu tristement légendaire que le célèbre écrivain et poète du XXe siècle décidai de se pencher: le terrible et gilles_de_rais_gilles_de_retz_histoire_medievale_histoire_criminelle_moyen_age_barbe_bleueténébreux maréchal de France Gilles De Rais ou encore de Gilles de Retz.

(Gilles de Montmorency Laval, Baron de de Raiz ou Retz (1404-1440), par Eloi Firmin Féron, XIXe, musée Versailles)

Vous l’avez compris, c’est donc un programme très particulier que nous publions aujourd’hui. Il ne sera peut-être pas du goût de certains d’entre vous parce que les voix des commentateurs ou des débatteurs d’alors lui donnent, en début de diffusion, une saveur un peu désuète et rétro. D’autres y trouveront assurément un certain charme mais, quoiqu’il en soit, cela dure peu et  concernant la pièce radiophonique en elle-même, qui est ce qui nous intéresse le plus dans ce programme, les prestations, ni la voix des acteurs ne souffrent de cet aspect. Les mots et leur saveur restent et particulièrement quand ils sont sortis de la plume d’un grand écrivain.

L’émission par l’INA

Le podcast de France Culture

Deux mots sur Blaise Cendrars

R_lettrine_moyen_age_passionomancier, poète et essayiste du XXe siècle, Blaise Cendrars (1887-1961) a fait de sa vie comme de sa poésie et ses écrits une aventure littéraire, en mélangeant les deux au point que le public avait quelquefois du mal à démêler de son personnage le vécu du romancé. D’une jeunesse voyageuse de Moscou aux Etats Unis, en passant par Paris et ses milieux artistiques dadaïstes et surréalistes, d’Apollinaire à Henri Miller, de peintres en poètes, ce talent prodigue  dont on dit qu’il inspira la poésie de son temps,  se singularisera aussi durant la première guerre mondiale aux côtés de la légion étrangère et qui y perdra un bras, semble avoir eu plusieurs vies en une seule. N’ayant jamais cessé d’écrire à l’exception de quelques courtes périodes, il laissera derrière lui une oeuvre considérable faite de poésies, de romans, de contes, de blaise_cendrars_gilles_de_retz_rais_histoire_medievale_serial_killer_theatre_poesie_radiophoniquepièces de théâtres, de nouvelles, mais aussi d’écrits plus auto-biographiques, même si dans sa conception de la littérature, on écrivait finalement  toujours le livre de sa vie à travers tous les autres.

Concernant son approche de Gilles De Rais, sous l’angle d’une forme de schizophrénie à bouffées délirantes dont une des actrices principales, bien qu’absente reste Jeanne d’Arc, on peut se demander si certains de ses traits furent, en partie, inspirés à Cendrars, par Adolf Wölfli: artiste dessinateur, et un des pères de l’Art Brut, mais aussi schizophrène violent que ses crimes sexuels et tentatives de viols sur de très jeunes filles avaient poussé à l’internement psychiatrique à vie, au début du XXe siècle. Blaise Cendrars aurait, en effet, rencontré l’homme durant ses années de médecine à Berne qui l’aurait marqué au point d’en faire l’un de ses personnages de roman: « Moravagine » qui conte l’histoire d’un fou dangereux et homicide, dont la folie fascinera tant le narrateur, un médecin, qu’il l’aidera à s’évader, avant de partir avec lui à l’aventure. Cette oeuvre à tiroirs habitera longtemps Blaise Cendrars, de même que ce personnage violent et sombre, véritable « grand fauve humain » qui campe aussi le double obscur qui hante l’auteur et que seule l’écriture lui permet d’exorciser.

C_lettrine_moyen_age_passiononcernant Gilles De Rais et pour y revenir, dans un premier temps, nous avons choisi de poster uniquement cette pièce de théâtre qui le présente à travers le prisme et la sensibilité de l’auteur et poète suisse contemporain. D’autres articles suivront sur ce personnage historique terrifiant qui nous permettront de l’aborder plus en détail, sources historiques à l’appui, mais pour l’instant,  place au théâtre radiophonique de Blaise Cendrars et à sa vision de cet étrange maréchal de France que l’on a souvent présenté et considéré comme un des premiers serial killers de l’Histoire.

En vous souhaitant une excellente journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.