Sujet : musique médiévale, troubadours et trouvères d’aujourd’hui. Titre : Saltarelle, danse italienne médiévale. Période : XIVe siècle, moyen-âge tardif. Interpréte : Arany Zoltán
Musique médiévale : Saltarelle interprétée par Arany Zoltán
eune Artiste hongrois, passionné d’instruments et de musiques anciennes, Arany Zoltán est un touche à tout aux multiples talents qui s’aventure dans de nombreux styles: folk, celtique, renaissance, traditionnel, mais aussi et pour notre plus grand plaisir dans la musique, les danses et même les chants de l’époque médiévale. Sa chaîne youtube est un véritable régal car il y partage sans compter ses créations, ses interprétations et encore sa passion pour les instruments d’époque. Il interprète, ici, avec une grande virtuosité une danse joyeuse et festive du XIVe siècle et plus précisément une Saltarelle,
La Saltarelle est une danse médiévale qui nous vient d’Italie et de la fin du moyen-âge (XIVe) mais qui puise ses racines dans l’époque romaine et latine ancienne. C’est une danse vive et dynamique, qui s’apparente à la tarentelle et fait partie de ce que l’on appelle les hautes danses. Ces dernières utilisent des pas sautés et aériens en opposition aux basses danses dans lesquelles les pas sont plus marchés ou glissés.
Une belle journée à tous!
Fred
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Sujet : chanson, poésie médiévale, Amour Courtois, musique médiévale Auteur-Compositeur : Gilles de Binche, Gilles Binchois (1400-1460) Titre : pour prison ne pour maladie Période : Début du XVe siècle, bas Moyen Âge Interprètes : Ensemble médiéval Gilles Binchois
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous vous proposons un peu d’amour courtois bourguignon, en provenance de la fin du XVe siècle. Nous devons cette composition, du Moyen Âge tardif, à Gilles de Binche, compositeur franco-flamand du début du XVe siècle, que l’on connait mieux sous le nom de Gilles Binchois. On lui doit à la fois des compositions religieuses et profanes, mais ce sont surtout ces dernières qui l’ont fait entrer dans la postérité. Cinquante-cinq de ses chansons profanes nous sont parvenues, dans lesquelles il mit en musique des poésies médiévales qu’il n’avait pas écrites lui-même, mais qu’il emprunta, avec discernement, aux plus beaux auteurs de son temps. Sauf erreur, le texte du jour est d’ailleurs inspiré d’une poésie d’Alain Chartier (célèbre poète et auteur de la fin du XIVe et du début du XVe siècle).
L’ensemble Gilles Binchois
L’ensemble médiéval qui interprète cette pièce porte le même nom que son compositeur et s’est formé un peu avant les années 80. Voilà donc plus de 35 ans que ces musiciens courent les routes pour y proposer leurs concerts et faire partager les plus belles musiques du Moyen Âge à la renaissance.
Dominique Vellard, l’âme qui inspire cet ensemble par ses recherches très sérieuses dans le domaine de la musique médiévale, est aussi féru de musiques traditionnelles, au sens large. A ce titre, il a aussi guidé le groupe dans des expérimentations les plus variées avec des musiciens aux origines diverses, de l’Espagne à la Bretagne en passant par l’Inde, le Maroc ou l’Iran. Voilà donc encore une belle formation à découvrir dans le domaine du répertoires de musiques anciennes et médiévale. Tous leurs albums et toutes les informations sur leur ensemble sont ici : site web de l’ensemble Gilles Binchois
Paroles de la chanson « Pour Prison ne pour Maladie » De Gilles Binchois
Pour être en moyen français, les paroles de cette chanson se rapprochent tout de même de notre langue moderne. Nous sommes loin de la langue d’un Rutebeuf et nous les laisserons donc libres de traduction, jugeant qu’elles demeurent tout à fait compréhensibles. Mais assez parlé, place à l’amour courtoué pour le plaisir du Roué !
Pour prison, ne pour maladie, Se pour chose qu’on me die, Se vous peut mon cuer oublier. St sy ne peult ailleurs penser, Tant ay de vous veoir en vie.
M’amour, ma princesse et amie, Vous seule me tenes en vie, Et ne peult mon desir cesser.
Ne doubtes ja que vous oblie, Qu’onques nulle tant assouvie Ne fust qui me peult faire amer, Que vous, belle et douce sans per, Don’t amours point ne me deslie.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
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