Sujet : poésie médiévale, poète, épigrammes, dizain. portrait de Marot, Anne d’Alençon Auteur :Clément Marot de Cahors (1496-1544) Période : moyen-âge tardif, début de renaissance. Titre : le Dizain de neige ou d’Anne, qui luy jecta de la Neige, Epigrammes.
Bonjour à tous,
i Clément Marot a exercé son talent poétique dans bien des genres, la forme courte de l’épigramme est restée une de celle dans laquelle son esprit et sa plume affûté semblent avoir le mieux excellés. De fait, c’est un petit poème d’une dizaine de vers – soit comme son nom l’indique, un dizain – très joliment tourné et écrit de sa main, que nous vous proposons de découvrir ou, même plus sûrement de redécouvrir aujourd’hui. Il est dédié à celle qui, autour de l’année 1527, avait séduit le coeur du poète: Anne d’Alençon, nièce de sa protectrice Marguerite d’’Alençon, elle-même soeur de François 1er. Clément Marot voua à la dame un amour versifié et platonique, tout en élégance et en finesse, qui dura plus de dix ans. Cette pièce « d’Anne qui luy Jecta de la neige » ou ce Dizain de neige n’est qu’une des poésies écrites pour elle.
Facéties graphiques et portrait présumé : une dame authentique pour un Marot allégorique
Pour la petite histoire, le portrait d’Anne d’Alençon que nous avons utilisé dans la version illustrée de ce dizain de neige, ci-dessus est d’époque. Il a été réalisé par le peintre italien Gian Giacomo de Alladio, plus connu sous le pseudonyme de Macrino D’Alba (1460-1520). Concernant le portrait de Marot, il est tiré, quant à lui, de l’oeuvre de Giovanni Battista Moroni, autre peintre italien de la même période mais un peu plus tardif (1520-1578). On a longtemps présumé que cette peinture était une représentation du poète médiéval mais, en réalité, rien n’est moins sûr, pour ne pas dire qu’on est même pratiquement certain qu’il ne s’agit pas de Marot. Au moment du passage en Italie du poète de Cahors, le peintre Giovanni Battista Moroni était, en effet, encore un peu vert et n’avait qu’une quinzaine d’années; l’homme sur la toile, serait en fait, bien plus sûrement, un médecin contemporain du portraitiste de talent. On a pourtant présumé si fort et si souvent que ce « portrait of a man » représentait Marot, qu’il a fini par le faire dans bien des circonstances et continue d’ailleurs de le faire.
Pardonnez-nous donc de prolonger une vieille imposture dont nous ne sommes pas les auteurs, mais ne voyez là que les facéties graphiques de votre serviteur. A ma décharge, je dois avouer que l’expression de ce regard, dans lequel on sent tout à la fois de l’esprit et un brin d’impertinence, me semble incarner, à merveille, une certaine idée de ce grand poète français. Mais que l’on ne s’y trompe point, donc, sur notre visuel la dame est authentique et le Marot allégorique. D’ailleurs, pour mieux enfoncer le clou de cette vérité rétablie et pour le même prix, voici une autre de nos âneries.
Ces digressions n’enlèvent rien, bien sûr, à la qualité de cette poésie de Marot dont voici le texte original.
Les paroles du dizain de neige
dans la belle langue de Marot
« Anne (par jeu) me jecta de la Neige, Que je cuidoys(*) froide certainement: Mais c’estoit feu: l’experience en ay je, Car embrasé je fuz soubdainement. Puis que le feu loge secrettement Dedans la Neige, où trouveray je place Pour n’ardre point? Anne, ta seulle grâce Estaindre peult le feu que je sens bien, Non point par eau, par neige, ne par glace, Mais par sentir un feu pareil au mien. » Clément Marot – Epigrammes
* Dont je pensais qu’elle était froide
La version musicale et lyrique
de Maurice Ravel
Pour les amateurs de musique classique et lyrique, nous postons également, ici, la version de ce poème de Marot par Maurice Ravel (1875-1937) en 1896. Le célèbre compositeur mettra, en effet, en musique deux épigrammes de Marot dédiées à cette même Anne dont le poète s’était épris.
En vous souhaitant une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
“Ce n’est pas la quantité de tes paroles que je mesure, mais la fécondité du cœur d’où provient ce que tu dis.”
Pierre Abélard (1079-1142), philosophe, dialecticien et théologien chrétien du moyen-âge central.
Bonjour à tous,
utre son legs philosophique, Pierre Abélard, clerc et philosophe du moyen-âge central, épris de logique et de didactique, sera aussi rendu célèbre pour son idylle avec la brillante Héloïse d’Argenteuil, aristocrate cultivée qui étonne le tout Paris du début de XIIe siècle par son érudition et ses connaissances des langues anciennes, autant que par son esprit libre et émancipé. A la trentaine passée, issu de famille noble et fils de chevalier, Pierre Abélard est alors un enseignant reconnu et sûr de lui, doublé d’un séducteur. Il se fera d’ailleurs le précepteur de la jeune fille, dans le but avoué, dit-on, de la conquérir.
De fait, leur relation épistolaire et platonique se transformera bientôt au point que les mots ne seront plus les seuls à se retrouver couchés sur le papier, mais tout le reste avec. Le fruit de l’amour courtois sera alors largement croqué et la passion brûlera d’un feu ardent entre les deux amants. Elle s’égarera même, quelquefois, sur les rivages d’une relation explosive et sulfureuse, à la fois intellectuelle et charnelle, qui n’est pas sans évoquer par certains côtés le marquis de Sade, et dans laquelle, les points ne sembleront pas tous s’écrire avec un T, ni se trouver uniquement sur les I.
près qu’il lui ait donné un enfant et se soit marié avec la belle Héloïse pour réparer la faute, non qu’ils y tenaient tous deux particulièrement mais contraints et forcés, l’histoire vaudra tout de même au clerc philosophe d’être émasculé sur une erreur de jugement par l’oncle et tuteur de la jeune femme, le dénommé Fulbert, chanoine de caractère, très en vue à la cour de l’époque qui lui même avait exigé leur mariage.
Instrument du rapprochement d’Abélard avec sa nièce et complice involontaire du fruit défendu de leur passion. l’homme avait hérité du noyau qu’il avait, semble-t’il, mal digéré. Alors qu’Héloïse s’était retiré un temps au pensionnat pour échapper aux remontrances de ce tuteur furibard, ce dernier, encore à cran et la croyant répudiée par Abélard dont une épouse pouvait gêner la carrière ( un clerc ne pouvait déjà plus alors faire un bon mari pour l’église) ne fit ni une, ni deux. Il envoya des hommes de main pour châtier, je devrais dire châtrer Abélard. La langue du chanoine a-t’elle fourché au moment de lancer ses sbires au train du clerc? L’histoire ne le dit pas. Les deux exécutants finiront, en tout cas, punis par là où ils avaient péché en vertu de la loi du talion. Couic! Fulbert, quant à lui, sera suspendu, non, pas par l’objet du délit, mais de ses fonctions et verra ses biens confisqués.
Suite au drame, les deux amants finiront religieux: Abélard moine, Héloïse au convent. L’histoire des deux amants autant que l’infortune d’Abélard, fera grand bruit. Elle entrera, par la suite, dans la postérité par les lettres qu’ils ont échangé mais pas seulement. En littérature, citées ou reprises par Jean de Meung dans le nom de la Rose, Pétrarque, les amours d’Héloïse et Abelard deviendront bientôt mythiques et inspireront encore nombre d’artistes, de peintres et de grands auteurs pour de longs siècles, (ci-dessus « l’adieu d’Abélard et Héloïse , de Maria Angelica Kauffmann XIIXe siècle). Souvenons-nous encore, ici, de l’hommage que fit François Villon, plus de trois cent ans plus tard dans sa ballade des dames du temps jadis à cette écrivain et femme du XIIe siècle, hors du commun, qui fut Héloïse d’Argenteuil.
« Où est la très sage Hélois, Pour qui fut chastré et puis moyne Pierre Esbaillart à Sainct-Denys. Pour son amour eut cest essoyne. » François Villon – Les neiges d’Antan
Bien au delà du moyen-âge, la dimension tragique et passionnelle de cette histoire du XIIe siècle, en fera le symbole d’une forme d’amour libre, dépassant de loin les formes et le cadre de l’amour courtois, qui trouvera, tour à tour, un écho auprès des libertins, comme des romantiques.
Une belle journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com « L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. »Publiliue Syrus Ier s. av. J.-C.
Sujet : réjouissances et fêtes médiévales, fêtes historiques, idées sortie, idées week end, lieu d’intérêt Lieu : Crémieu Département : Isère Date : 10 et 11 septembre 2016 Nom : Les médiévales de Crémieu
Bonjour à tous!
écouvrir une ville et son histoire médiévale, le temps d’une sortie ou d’un week end, notre rubrique événements s’étoffe de semaine en semaine, mais au fond, quoi de plus probant quand il s’agit d’aborder le moyen-âge, de ses siècles à nos jours, que d’en visiter les lieux qui s’en font à nouveau le théâtre? Or, les occasions ne manquent pas et il est même étonnant de voir à quel point les mille ans que couvre cette période nous fascinent encore, peut-être même de manière croissante à en juger par le nombre d’événements proposés en terre de France, chaque fin de semaine. De fait, il est même parfois difficile de choisir sur lequel mettre l’accent tant nos villes et nos villages, et sans parler encore de ceux de Belgique, de Suisse ou d’Europe, ont à coeur d’éveiller réguliè-rement leurs vieilles pierres pour les faire vibrer à nouveau, le temps d’un festival, de leur histoire médiévale.
De fait, ce week-end, entre toutes les réjouissances médiévales qui se tiennent ici ou ailleurs, deux d’entre elles sont fort tentantes, Elles ont lieu toutes deux en région Rhône-Alpes: l’une, à quelques pas de Lyon, dans la très jolie cité médiévale de Crémieu. L’autre, en Provence, dans la cité des papes, la prestigieuse Avignon. Comme il faut pourtant bien choisir, nous avons décidé de dédier cet article aux médiévales de Crémieu, Assurément, le nombre d’événements et de célébrations historiques qui se déroulent régulièrement en Avignon nous fourniront d’autres occasions de parler de cette grande cité et de sa célèbre histoire. Si vous êtes dans ses alentours ce week end, voici tout de même le lien du festival des Carmes qui s’y déroule ce week end, mais pour l’instant place aux belles Médiévales de Crémieu! Cité dauphinoise que nous avons eu l’occasion de visiter plusieurs fois et que nous affectionnons particulièrement!
La 14e édition des médiévales de Crémieu
* Affiche non officielle des médiévales. voir pied de l’article
Depuis plus d’une dizaine d’années, les médiévales de Crémieu sont devenues une véritable tradition et sont toujours une grande réussite. Leur succès en a même fait l’une des fêtes sur le thème du moyen-âge les plus prisées de la région lyonnaise et des trois départements Ain, Isère et Rhône. Comme chaque année, les festivités couvriront une durée de deux jours pleins. et se dérouleront, à l’habituel, à l’occasion du deuxième week end de septembre. Elles seront, cette fois-ci, sous le signe du loup et pour faire honneur à cette thématique des animations et séances de dressage de l’animal, (rares!) seront même proposées durant l’événement qui s’annonce à l’image des années précédentes riche et haut en couleurs.
Du samedi au dimanche, vous pourrez, bien entendu et en sus du grand marché médiéval ou plus de cents exposants sont attendus, retrouver de nombreuses animations musicales, théâtrales et visuelles dans les rues de la cité médiévale. Pour vous en donner la mesure, chaque année, plus de deux-cents artistes professionnels et trois-cents bénévoles en moyenne sont présents sur le site pour vous y faire revivre le moyen-âge. Cette année, en plus des grandes parades festives programmées, pas moins de huit lieux du centre ville seront le théâtre permanent d’animations du samedi au dimanche, de la fin de matinée jusqu’au soir : ateliers et camps à thèmes, grands spectacles de chevalerie, mêlées de troupes au combat et à l’arme ancienne, concerts de musique festive et médiévale avec, entre autre, le joyeux trio de la compagnie gueule de loup, mais aussi troupes comiques, troubadours, conteurs, musiciens, jongleurs, comédiens sur échasses et j’en passe; l’église sera même de la fête et vous proposera des concerts de musiques anciennes.
Entre ripailles et un tour à la taverne, ou au grand banquet arrosé d’hypocras ou de vin rouge (avec modération) sous les majestueuses halles couvertes (photo ci-contre) jusqu’au grand bal médiéval du samedi soir, il y aura encore dans les rues de la belle cité, des processions de ladres avec force crécelles, pour vous faire souvenir que la lèpre, ramenée des lointaines terres croisées, fut, bien avant la peste noire et durant de longs siècles, un des autres fléaux qui toucha l’Europe médiévale. Rassurez-vous pourtant, ces ladres là, ne dénoteront pas du reste des festivités et n’auront à vous offrir pour contagion que celle du rire et de la bonne humeur.
Sise à quelques quarante kilomètres de Lyon, à la pointe nord du département de l’Isère, la cité de Crémieu est riche d’une histoire médiévale et dauphinoise qu’elle a su conserver et valoriser. De fait, point ne serait nécessaire d’attendre l’occasion d’une grande fête médiévale pour aller en découvrir le patrimoine et c’est même d’ailleurs une destination très prisée des fins de semaine pour de nombreux habitants du lyonnais ou du grenoblois qui viennent en arpenter les ruelles et se laisser aller à ses charmes incomparables. Et, du charme, Crémieu en déborde. Elle est de ces lieux encore préservés du temps dans lesquels chaque détour de rue semble vouloir nous conter une histoire.
Ses belles halles du XVe siècle sont désormais presque entrées dans la légende. Nous leur avions d’ailleurs dédié un hommage particulier, il y a quelque temps, à l’occasion d’une vidéo sur le sujet de la charpenterie médiévale. Outre leur esthétique indéniable, elles sont parmi les plus grandes halles de marché couvertes de France, les deuxièmes par la taille – pour en donner une idée, leur charpente, couverte de lauzes sur une surface de 1200 m², dépasse les 400 tonnes- , mais le patrimoine historique de Crémieu ne s’arrête pas là.
Historiquement, la ville entre véritablement dans la postérité dans le courant du XIIe siècle en devenant le lieu de résidence des Dauphins de la tour qui y construisent un château. Située à la pointe nord de l’Isère et à la frontière nord du Dauphiné historique, province alors indépendante, ces seigneurs y sont puissants et l’emplace-ment hautement stratégique de la cité, au portes de la Savoie et de la route d’Italie, en fait un site de choix. De fait, la présence des dauphins attirera sur la ville une prospérité économique et politique qui durera plusieurs siècles. On battra même à Crémieu monnaie pour leur compte, d’une monnaie qui est alors en usage dans une grande partie du sud-est de la France. Au hasard des rues, vous pourrez d’ailleurs découvrir d’anciennes maisons d’époque, construites du temps où la cité florissante attirait à elle de nombreux marchants venus y commercer.
De son emplacement stratégique, et militaire, autant que de cet essor économique, la ville conserve de très beaux remparts et dresse encore fièrement ses portes fortifiées du XIVe siècle à l’ombre desquels se tient un couvent d’Augustins et son cloître bâtis entre le XIV et le XVIIe siècle. Installé sur la colline Saint Laurent et dominant la cité, le château des dauphins des XIIe et XIIIe est encore là. Restauré au XIXe siècle, il semble veiller sur la plaine avec bienveillance comme il le faisait déjà plus de huit siècles auparavant. Sur les hauteurs encore, se dressent les remparts fortifiés et les restes du prieuré bénédictin Saint-Hippolyte, déserté par ses moines dans le courant du XIIe siècle mais dont les pierres résistent à l’assaut du temps.
Voilà, mes amis, un peu de détails sur la cité de Crémieu et sur ce bel événement qui s’y prépare cette fin de semaine. Autant de raisons de plus pour vous rendre sur place, si vous êtes quelque part non loin du Dauphiné, et pour aller y partager un peu de cette histoire, à l’occasion de cette grande fête médiévale.
Une belle journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
___________________________________________________________________________* Sur l’affiche non officielle des médiévales de Crémieu. Crédit photo pour l’homme loup: moncommuniquedepresse.com (Crémieu 2015), Logo officiel des medievales 2016 sur le site medievales-cremieu.fr / Montage, Retouche & création : moyenagepassion.com
Sujet : danse, musique médiévale, Saltarelle Période : moyen-âge tardif, XIVe siècle Titre : Saltarello. Auteur : anonyme Tirée du Manuscrit Add 29987 British Museum. Interprète : Dead Can Dance Album : Aion (1990)
Bonjour à tous,
ous avons déjà parlé ici du manuscrit ancien Add 29987 du British Museum dans lequel on retrouve, entre autres pièces musicales, nombre d’estampies ou saltarello du moyen-âge central. De nombreux ensembles de musique ancienne et médiévale s’y sont frottés mais, aujourd’hui, c’est la version d’un groupe qui n’est pas coutumier du genre que nous vous proposons. En 1990 et bien avant la reprise la version du musicien hongrois Arany Zoltán que nous vous avions présenté il y a quelque temps, le groupe australien mythique Dead Can Dance interprétait, en effet, sa propre version du même Saltarello (ou Saltarelle en bon français) dans son cinquième album, intitulé Aion, album dédié tout entier aux musiques médiévales et anciennes, revisitées à la façon du groupe.
Dead Can Dance:
musique experimentale gothique inclassable
ormé dans les années 81 à Melbourne en Australie par Lisa Gerrard and Brendan Perry, le groupe Dead Can Dance s’est ensuite installé à Londres pour y poursuivre sa carrière. Après une séparation à la fin des années 90, ils se sont reformés, à nouveau , dans les années 2010. Aux dernières nouvelles et plus près de nous en 2015, le groupe s’était installé cette fois-ci, en France, pour y concocter un nouvel album.
Il n’est pas facile d’enfermer les Dead Can Dance dans un genre musical tant ces artistes vont puiser leurs inspirations dans des répertoires acoustiques variées: des sonorités et rythmiques africaines, aux influences folk anglaises, en allant encore jusqu’aux chants grégoriens ou à des notes indiennes et moyen orientales. On les range, tour à tour, dans la Dark wave néoclassique, la World music, le rock gothique ou païen et même le post-punk mais, au delà des étiquettes, on se situe indéniablement, avec eux, dans la recherche artistique débridée et la musique expérimentale dans le bon sens du terme. Du reste, quand ils s’attaquent au répertoire des musiques anciennes et médiévales comme ici, avec ce Saltarello du XIVe siècle, ils le font avec une grande aisance et même avec brio.
Une bonne écoute et une très belle journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes