Sujet : poésie médiévale, poésie morale, moyen-français, condition humaine, auteur médiéval, poète médiéval, ignorance, folie Période : moyen-âge tardif, XVe siècle Auteur : Alain Chartier (1385(?)-1430) Ouvrage : L’Espérance ou Consolation des Trois Vertus tirée de Les Oeuvres de Maistre Alain Chartier (1617)
Bonjour à tous,
ujourd’hui, en fait de long billet, voici quelques jolis vers d’Alain Chartier, sur la fragilité de la condition humaine, prise entre faiblesse, ignorance et déraison. Ils sont tirés de son ouvrage inachevé L’Espérance ou Consolation des Trois Vertus.
Chetive créature humaine, Née a travail et a paine, De fraelle corps revestue, Tant es foible et tant es vaine Tendre, passible, incertaine, Et de legier (par un rien)abbatue ! Ton penser te devertue (t’affablie), Ton fol sens te nuit et tue, Et a nonscavoir (ignorance) te maine. Tant es de povre venue Que tu ne peu’z vivre saine, Se des cieux n’es soustenue.
Alain Chartier – L’Espérance ou Consolation des Trois Vertus
En vous souhaitant une belle journée.
Frédéric EFFE.
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Sujet : musique médiévale, chanson médiévale, amour courtois, trouvère, compositeur médiéval, Roman de Fauvel, Manuscrit médiéval, français 146, vieux -français, langue d’oïl, ballade Période : Moyen Âge, XIIIe, XIVe siècle
Auteur : Jehannotde Lescurel
Bonjour à tous,
ous revenons, aujourd’hui, à la toute fin du XIIIe siècle, avec le trouvère et compositeur Jehannot de Lescurel. Dans le pure style de la lyrique médiévale courtoise, le poète se déclare, dans cette chanson, le plus loyal et serviable des amants. Il n’attend en retour et pour unique gage, que de pouvoir effleurer les lèvres de la belle et qu’elle lui concède un baiser.
Sources : le manuscrit médiéval français 146
Comme nous l’avions déjà indiqué, on retrouve les œuvres de Jehannot de Lescurel dans le manuscrit ancien Français 146 de la BnF. Daté des débuts du XIVe siècle (1318-1320) cet ouvrage joliment enluminé, est surtout connu pour contenir le Roman de Fauvel de Gervais du Bus et Raoul Chaillou de Pesstain : cette copie est même considérée comme une des plus fameuses à ce jour (source Bnf).
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la chanson et sa notation musicale
Outre le Roman de Fauvel et les chansons et compositions de Jehannot de Lescurel, on peut également trouver, dans ce manuscrit médiéval, des poésies et dits de Geoffroy de Paris (Geoffroi), ainsi que sa chronique métrique : témoignage historique versifié de ce dernier, sur la couronne de France et notamment la politique de Philippe le Bel, aux débuts du XIVe siècle.
Belle, com loiaus amans
une ballade de Jeannot de Lescurel
Pour la traduction de cette pièce, à quelques variantes maison près, nous nous sommes largement appuyé sur une anthologie de la poésie française qui a comme point le départ le Moyen Âge, comme on en trouve quantité au XIXe siècle, avec les mises à jour croissantes de manuscrits et la systématisation de leur traduction.
Cette anthologie en plusieurs volumes à pour titre « Les Poètes Français, recueil des chefs-d’oeuvre de la poésie française (1861). Sous la direction de Eugène Crépet (1827-1892), homme politique, bibliographe, romaniste, féru de poésie et de littérature, ami de Baudelaire, elle ouvre son premier tome sur le XIIe siècle et elle a encore comme particularité de mettre à contribution, dans ses notices littéraires, de nombreux auteurs et poètes célèbres du XIXe siècle. Entre autres noms, on retiendra ceux de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville.
Belle, com loiaus amans Vostres sui : car soiez moie. Je vous servirai touz tans N’autre amer je ne voudroie Ne ne puis; se le povoie, N’ i voudroie estre entendans. Et pour ce , se Dex me voie ! Dame , bon gré vous saroie, Se vostre bouche riant Daignoit toucher à la moie.
Belle, comme loyal amant Je suis vôtre, aussi soyez mienne. Je vous servirai toujours Et ne voudrais en aimer d’autre Ni ne le pourrais ; si je le pouvais, Je n’en serais pas désireux, (je ne voudrais m’y résoudre) Aussi, Dieu m’en soit témoin î Dame , bon gré, vous saurais Si votre bouche riante Daignait toucher la mienne.
Li dons est nobles et grans; Car, se par vou gré l’avoie, Je seroie connoisanz Que de vous amez seroie, Et mieus vous en ameroie. Pour ce , biaus cuers dous et fran Par si qu’aviser m’en doie, Dame, bon gré vous saroie , Se vostre bouche riant Daignoit toucher à la moie.
Le don* (le présent) est noble et grand, Car, si je l’obtenais de vous, Je connaîtrais alors (je saurais alors avec certitude) Que je suis aimé de vous, Et vous en aimerais davantage. Ainsi , beau cœur doux et franc, Puisqu’il vous faut m’éclairer sur cela, Dame , je vous saurais bon gré Si votre bouche riante Daignait toucher la mienne.
Vostre vis est si plaisans Que jà ne me soleroie D’estre à vo plaisir baisans, S’amez de vous me sentoie ; A mieus souhaidier faudroie. Pour ce que soie sentant Quelle est d’amer la grant joie, Dame , bon gré vous saroie, Se vostre bouche riant Daignoit toucher à la moie.
Votre visage est si ravissant Que jamais je ne me lasserais De le baiser à votre plaisir. Si je me sentais aimé de vous ; C’est le meilleur souhait que je puisse former. Afin je puisse éprouver Ce qu’est la grande joie d’aimer, Dame, je vous saurais bon gré Si votre bouche riante Daignait toucher la mienne.
En vous souhaitant une belle journée.
Frédéric EFFE.
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Sources utiles
Chansons, ballades et rondeaux de Jehannot de Lescurel, poète du XIVe siècle, Anatole de Montaiglon, (1855),
Les Poètes Français, recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française, Tome 1, sous la direction de Eugène Crépet (1861)
Sujet : musique médiévale, chansons de toile, chanson d’Histoire, chanson médiévale, vieux français, trouvères, langue d’oïl. Période : moyen-âge central, XIIIe siècle Auteur : anonyme Titre : La Bele Doette Interprète : Ensemble Sequentia Album : Trouvères (1987)
Bonjour à tous,
n dehors des chants d’amour courtois, des chants de croisades ou encore des sirvantois que nous avons souvent abordés ici, le moyen-âge central, a donné le jour à bien d’autres créations musicales chantées. Aujourd’hui, nous nous arrêtons sur un genre un peu plus marginal en terme de quantité de productions. Il est connu sous le nom de chansons de toile ou chansons d’Histoire.
Les chansons de toile
Un peu dans l’esprit des Cantigas de Amigo de la péninsule ibérique médiévale, ces chansons mettent en scène une belle amoureuse, généralement de noble lignée, qui pense à son promis et l’attend. Durant les pièces qui se présentent comme de petits récits, on la trouve souvent affairée à l’ouvrage ( broderie, filage, …) et si on a longtemps admis, avec Gaston Paris, que ces chansons avaient pu avoir vocation à être entonnées par les femmes ou leurs servantes durant leur travail, les médiévistes qui se sont penchés sur le sujet, depuis, n’ont pas tous partagé cet avis.
Stitching the Standard(piquant l’étendard) Toile de Edmund Blair Leighton (1911) Moyen-âge & romantisme anglais.
Datation
En suivant les pas du médiéviste Edmond Faral, (les chansons de Toile ou chansons d’Histoire, Romania 276, 1946), il faut entendre l’appellation « chanson d’Histoire », dans le sens de récit, mais peut-être encore plus sûrement, dans le sens de chansons anciennes, ou évocatrices de temps lointains et passés.
Factuellement, les chansons de toile nous sont connues à travers des manuscrits datés du XIIIe siècle. Quelques médiévistes du XIXe siècle ont pourtant été enclins à spéculer sur une antériorité de certaines de ces pièces, par rapport aux sources dans lesquelles on les trouve. Les arguments des experts, à l’appui de cette datation, ont porté sur les rimes, les métriques, certains archaïsmes stylistiques, mais encore une forme de similarité thématique avec les chansons de geste : ambiance, décorum seigneurial, noblesse, arrière plan épique, … Nous laisserons ces conjectures aux médiévistes et romanistes qui en sont friands pour retenir le constat très pragmatique du même Edmond Faral (op cité): les chansons de toile ont émergé, dans les sources, au début et dans le courant du XIIIe siècle, pour s’étendre sur une cinquantaine d’années. Avant, on n’en trouve pas la trace factuelle ; peuvent-elles être datées de la toute fin du XIIe siècle ? A la rigueur, on pourrait admettre ce léger glissement (qui reste spéculatif) de leur émergence.
Dans le dernier tiers du XIIIe siècle, l’engouement pour le genre semble, en tout cas, se perdre, même si on trouvera ultérieurement des chansons qui pourront les évoquer sur le fond. Du reste, le mythe de la belle cousant ou filant, dans l’attente de son promis ou de son prince, fera long feu. L’image restera associée au Moyen-âge et séduira même quelques auteurs romantiques des XIXe, XXe siècles (voir la toile de Edmund Blair Leighton plus haut dans l’article).
Sources et manuscrits anciens
Concernant le nombre de chansons de toile médiévales ayant traversé le temps jusqu’à nous, on en recense une vingtaine. Dans leur majorité, elles sont publiées séparément, entières ou fragmentées, avec ou sans mélodie, dans deux célèbres manuscrits anciens : le Ms français 844 ou Manuscrit du Roy ou encore le Ms français 20050 ou Chansonnier de Saint-Germain des Prés. D’autres sont incluses et citées dans des romans médiévaux (le roman de la violette, le lai d’Aristote, le roman de Guillaume de Dole). La Belle Doette qui nous occupe aujourd’hui, est issue du français 20050 (consulter ici sur Gallica ). A l’image de nombre de ces pièces (13 sur les 20 recensées), elle est demeurée anonyme.
Pour clore sur ce très bref panorama et pour ceux qui désireraient creuser le sujet, on citera l’ouvrage de Michel Zink sur cette question : Belle: essai sur les chansons de toile (1978).
La belle Doette par l’Ensemble Sequentia
Trouvères – Chansons d’amour courtoises du nord de la France, par l’Ensemble Sequentia
Edité en 1987, cet excellent double album de l’Ensemble Sequentia, sous la direction de Benjamin Bagby demeure une référence du genre, avec plus de quarante pièces issues du répertoire des trouvères du moyen-âge central (voir article détaillé ici). Ce titre est toujours disponible à la vente, au format CD ou dématérialisé MP3. Pour plus d’informations, voir le lien suivant : Trouveres (Höfische Liebeslieder Aus Nordfrankreich), Sequentia.
Bele Doette as fenestres se siet : paroles & traduction
de la langue d’oïl au français moderne
La version que nous vous proposons de cette Bele Doette est tirée de Morceaux choisis des auteurs français, poètes et prosateurs, de Louis Petit de Julleville (1901). Si sa traduction nous a servi de base, nous l’avons, tout de même, revisitée par endroits.
Bele Doette as fenestres se siet, Lit en un livre, mais au cuer ne l’en tient; De son ami Doon li ressovient, Qu’en autres terres est alez tornoier. E or en ai dol.
Belle Doette à la fenêtre assise, Lit en un livre, mais son cœur est ailleurs, De son ami Doon, lui ressouvient, Qui, en d’autres terres, est allé au tournoi Et, désormais, j’en porte le deuil.
Un escuiers az degrés de la sale Est dessenduz, s’est destrossé sa male. Bele Doette les degrez en avale, Ne cuide pas oïr novele maie. E or en ai dol.
Un écuyer, les marches de la salle A descendu et a défait sa malle. Belle Doette les marches en dévale, Ne pense pas ouïr mauvaise nouvelle Et, désormais, j’en porte le deuil.
Bele Doette tantost li demanda : « Ou est mes sires que ne vi tel pieça ? » Cil ot tel duel que de pitié plora. Bêle Doette maintenant se pasma. E or en ai dol.
Belle Doette aussitôt lui demanda : « Où est mon seigneur, que je n’ai vu, depuis longtemps ? » Lui (l’écuyer) en eut telle douleur que de pitié, il pleura, Belle Doette, alors, se pâma. Et, désormais, j’en porte le deuil.
Bele Doette s’est en estant drecie, Voit l’escuier, vers lui s’est adrecie, En son cuer est dolante et correcie, Por son seignor dont ele ne voit mie. E or en ai dol.
Belle Doette s’est alors relevée, Regarde l’écuyer, vers lui s’est dirigée ; En son cœur il n’y a que douleur et courroux, Pour son seigneur qu’elle ne voit pas venir. Et, désormais, j’en porte le deuil.
Bele Doette li prist a demander : « Ou est mes sires cui je doi tant amer? — En non Deu, dame, nel vos quier mais celer : Morz est mes sires, ocis fu al joster. E or en ai dol.
Belle Doette lui demanda alors : « Où est mon Sire que je dois tant aimer ? » — Au nom de Dieu, Dame, je ne veux le cacher, Mort est mon seigneur, occis durant les joutes, Et, désormais, j’en porte le deuil.
Bele Doette a pris son duel a faire. « Tant mar i fustes, cuens Do, frans debonaire*. Por vostre amor vestirai-je la haire, Ne sor mon cors n’avra pelice vaire. E or en ai dol :
Por vos devenrai nonne en l’eglyse Saint Pol. »
Belle Doette a alors pris son deuil » Tant de malheur, Comte Doon, noble et franc Pour votre amour, je vêtirai la haire, (1) Ni, sur mon corps, n’aurais fourrure de vair (2) Et, désormais, j’en porte le deuil.
Pour vous me ferai nonne en l’Eglise Saint-Paul. »
(1) Haire (littré) : « Petite chemise de crin ou de poil de chèvre portée sur la peau par esprit de mortification et de pénitence. » Sens figuré : douleur, peine, tourment (Petit dictionnaire de l’ancien français. Hilaire van Daele.)
(2)Vair (littré) : anciennement, fourrure de la peau d’une espèce d’écureuil, du même nom, qui était colombine par-dessus et blanche par-dessous ; c’est ce qu’on nomme aujourd’hui petit gris. »
Sujet : roman, livre, aventure médiévale, médecine médiévale, alchimie, Moyen-âge chrétien, science médiévale, savant, conte. Période : Moyen-âge central, XIIIe siècle Auteur : Frédéric EFFE Titre : Frères devant Dieu ou la Tentation de l’alchimiste, éditions Librinova, 2019
Bonjour à tous,
vec l’arrivée des beaux jours, nous lançons une opération spéciale autour de notre roman « Frères devant Dieu ou la Tentation de l’Alchimiste ». Dans les semaines à venir, vous pourrez ainsi profiter de réductions dépassant les 40%. Cette offre, limitée dans le temps, devrait permettre à tout ceux d’entre vous qui n’en ont pas encore fait l’acquisition de pouvoir découvrir cet ouvrage aux meilleures conditions.
« Philosophie , médecine, religion, croyances et vie médiévale font de ce roman un agréable moment de lecture. le narrateur est soit omniscient, soit ce sont les personnages tour à tour et c’est ce qui permet d’impliquer le lecteur encore plus dans l’histoire. J’aime beaucoup les romans historiques et celui ci m’a beaucoup plu. » Isabelle sur Netgalley.
« J’ai adoré ce roman. Très beau voyage dans ces temps reculés. Personnage vraiment attachant ce Geoffroy ! C’est une lecture que je conseille vivement ! » Pascale Lainé – Maquettes médiévales
« Je viens de terminer la lecture de « Frères devant Dieu ou la tentation de l’Alchimiste ». J’écris des scénarios et c’est en cherchant de nouvelles idées de sujets que j’ai découvert votre livre. Je voudrais vous adresser mes compliments. Votre roman m’a passionnée !!! « Marianne – Scénariste
« Le Moyen Age reste tout de même toujours dans mon cœur et m’accompagne dans mes quelques temps de loisirs grâce à la lecture d’un livre que j’aime beaucoup et qui aborde des sujets sensibles pour Conscience Médiévale comme l’Alchimie et la médecine au Moyen Age. Une lecture prenante, facile et très agréable, je vous la recommande ! Merci à l’auteur de Moyen-âge Passion qui est aussi l’auteur de ce livre, pour ce bon moment de lecture ! » Blog Conscience Médiévale
« Frédéric Effe, l’architecte du site @moyenagepassion, vient de publier un chouette roman racontant l’histoire de deux frères, un médecin et un troubadour, confrontés à une obscure affaire de sorcellerie dans une seigneurie du XIIIe siècle… Avec plein de vrai Moyen Âge dedans ! « Florian Besson – Historien-médiéviste, blog ActuelMoyenAge
« J’ai terminé Frères devant Dieu et l’histoire m’a longtemps habitée. Dès le départ et tout au long du livre, j’ai été impressionnée par les descriptions si vivantes des lieux, les ambiances, la psychologie des personnages, les discussions, les idées qui s’opposaient, et la quantité de détails documentés sur le Moyen Âge. Au départ tout cela m’a rappelé — avec plaisir Le Nom de la Rose. Et puis l’intrigue a pris une tournure tout à fait originale. En le terminant et encore maintenant, cette histoire qui se prête à différentes lectures possibles me semble très riche. Elles sont toutes très intéressantes par leur opposition entre la Raison et l’Irrationnel, la Science et la Magie, la Justice et l’Éthique, dans la recherche des questionnements d’autrefois tels qu’ils nous paraissent aujourd’hui — ainsi que ceux de notre propre temps. Merci pour ce beau roman. » Michelle Galles – Réalisatrice – A la Recherche de Vaubeton
» Vous avez su nous immerger dans le Moyen Âge au travers de ce récit enlevé et fluide. Certains passages sont particulièrement éloquents. Parmi eux, ceux ayant trait aux réflexions métaphysiques, religieuses et philosophiques qui donnent à votre ouvrage les caractéristiques d’un «conte philosophique», doublé d’un roman d’aventure et historique. Il possède également un aspect théâtral qui fait penser, par certains côtés, à la tragédie antique. Cet aspect tragicomique n’est pas exempt de lyrisme avec des passages poétiques. « Karen – Redacnet
Une très belle journée à tous.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.