Sujet : musique ancienne, chansons médiévales, école franco-flamande, rondeau, chants polyphoniques, lyrique courtoise. Période : moyen-âge tardif, XVe siècle. Auteur: Guillaume Dufay (1397-1474) Titre : la plus mignonne de mon coeur. Interprète : The Medieval Ensemble of London, Album : DUFAY, chansons (1995)
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous repartons à la toute fin du moyen-âge, voire même à la renaissance suivant les chronologies classiques, pour découvrir un nouveau rondeau de Guillaume Dufay. C’est une chanson d’amour courtois qui fait partie du large répertoire profane que ce grand compositeur nous a laissé et c’est aussi un pièce polyphonique.
« La plus Mignonne de mon coeur », par l’ensemble médiéval de Londres
The Medieval Ensemble of London
Fondé à la fin des années 70, par Peter Davies & Timothy Davies, le Medieval Ensemble de Londres connut une carrière d’un peu moins d’une dizaine d’années. Au cours de son activité, il s’intéressa principalement au répertoire du XVe siècle avec quelques incursions du côté du XIVe et invita à son bord des musiciens importants de la scène anglaise de la musique ancienne ou qui allaient le devenir.
De 79 à 85, la formation laissa pas moins 16 albums en comptant ceux présents dans les coffrets, tous produits aux édition de L’Oiseau-Lyre, disparu depuis.
« Dufay Complete Secular Music »
un coffret dédié à la musique profane de Dufay
En 1981, sous la direction de ses deux fondateurs, The Medieval Ensemble of London faisait paraître à la distribution un impressionnant coffret contenant 5 Cds, autour de la musique profane de Guillaume Dufay. Sous le titre de Dufay Complete Secular Music, la production tenait ses promesses puisqu’on pouvait y trouver répertoriée près de 100 pièces du compositeur du XVe siècle dont le rondeau du jour.
Le coffret est toujours disponible à la vente au format CD et Universal Music Diffusion qui a en charge désormais sa distribution a aussi eu la bonne idée de le proposer au format dématérialisé pour ceux qui préféreraient butiner les pièces qui les intéressent de plus près plutôt que d’acquérir d’un coup l’ensemble d’entre elles : Dufay: Complete Secular Music (5 CDs)
La plus mignonne de mon cueur
de Guillaume Dufay
Du point de vue langagier, nous ne sommes déjà plus, avec cette chanson, dans le cadre du vieux français du moyen-âge central que nous côtoyons souvent ici. De fait, la langue de Dufay ne présente pas de grandes difficultés de compréhension et nous laissons donc cette jolie pièce libre de toute annotation.
La plus mignonne de mon cueur Je m’esbahis, dont ce me vient Que sans cesser il me souvient De vostre beaulté et doulceur.
Des bonnes estez la meilleur, Puisque dire le vous convient,
La plus mignonne de mon cueur Je m’esbahis, dont ce me vient.
Quant j’ay desplaisir ou douleur Aucune foiz, comme il advient, Je ne scay que cela devient Pensant en vostre grant valleur.
La plus mignonne de mon cueur Je m’esbahis, dont ce me vient Que sans cesser il me souvient De vostre beaulté et doulceur.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : musique, poésie, chanson médiévale, amour courtois, trouvère, vieux-français, langue d’oil, fine amor. Période : XIIe, XIIIe, moyen-âge central Titre:A l’entrant d’esté Auteur : Blondel de Nesle Interprète :Estampie, Graham Derrick Album : Under The Greenwood Tree (1997)
Bonjour à tous,
n continuant d’explorer la piste des trouvères du moyen-âge central, nous revenons aujourd’hui à la poésie et aux chansons de Blondel de Nesle. Contemporain de Gace Brûléet de Conon de Bethune, ce noble entré depuis dans la légende, faisait sans doute partie d’un petit cercle d’amis et de nobles qui s’adonnaient à l’Art de Trouver, autour des cours florissantes du nord de la France et notamment celle de Champagne. Un peu plus tard, c’est sur l’héritage de ces derniers que Thibaut de Champagne composera, à son tour, ses propres chansons.
Nous ne reviendrons pas ici sur les éléments de biographie que nous avons déjà largement abordés (voir article: l’amour courtois d’Oc en Oil, Blondel de Nesle, trouvère, poète, adepte et fine amant devenu « légendaire »). Rappelons simplement que Blondel de Nesle compte dans la génération des précurseurs qui transposèrent la lyrique courtoise provençale et occitane en langue d’oïl. La chanson du jour s’inscrit totalement dans cette veine; on y retrouve tous les ingrédients et même les archétypes de la fine amor. Forme exacerbée du sentiment amoureux ou bien plutôt construction littéraire à part entière, le fine amant s’y tient dans cette position inconfortable (quelquefois même à la limite du supportable) de l’attente. A la merci du moindre signe d’acceptation, il se « complaît » dans la prison volontaire de la Delectatio Morosa, cetteexaltation propre à l’amour courtois, nichée dans la tension extrême entre, d’un côté, l’angoisse du rejet ou de la perte de la dame convoitée et, de l’autre, l’espoir de la reconnaissance de son statut d’amant parfait et le désir bientôt assouvi qui lui succédera.
La pièce du jour dans les manuscrits anciens
On peut retrouver cette chanson de Blondel de Nesle dans un certain nombre de manuscrits anciens ( Cangé, Français 844, Manuscrit de Berne, Manuscrit du Vatican, etc…), avec des variantes notables entre ses versions. Elle y est diversement attribuée par les copistes à d’autres auteurs : Gace Brûlé, ou même demeurée anonyme dans certains ouvrages. D’autres manuscrits, plus nombreux, l’attribuent bien à Blondiax ou Blondiaus, Le dernier vers de cette composition ne laisse, du reste, que peu d’équivoque sur sa paternité. Pour plus de détails sur tout cela, on pourra valablement consulter l’ouvrage de Prosper Tarbé : les Oeuvres de Blondel de Nesle, collection des poètes de Champagne antérieurs au XVIe siècle (1862).
Pour les paroles, nous retranscrivons ici la version qu’il a lui-même choisi de cette chanson, celle annotée musicalement du Manuscrit Français 1591, connu encore sous le nom de Chansonnier Français R (ancienne cote Manuscrit 7613). Vous pouvez retrouver ci-dessus les feuillets du manuscrit qui la contiennent ainsi que leur notation musicale. Daté de la première moitié du XIVe siècle, l’ouvrage contient des chansons notées et jeux partis. Il est consultable sur Gallica au lien suivant.
A l’entrant d’esté, Blondel de Nesle par l’Ensemble Estampie
L’Ensemble Estampie pour une grande évocation de la légende de Robin des Bois
Dans un album resté d’anthologie, l’Ensemble anglais Estampie, sous la direction de Graham Derrick, se proposait d’évoquer, avec une sélection musicale débordant le répertoire musical médiéval, le personnage et les aventures de Robin de Bois. Le titre de l’album « Under the Greenwood tree » (Sous l’arbre de Greenwood), se réfère d’ailleurs à la forêt de Sherwood, repère et fief du célèbre héros et archer de cette légende anglaise dont bien des composants ont été rédigés postérieurement au siècle qu’elle évoque.
Sorti en 1998, l’album contient pas moins de 30 pièces contemporaines ou plus tardives, évocatrices de cette période trouble de l’Angleterre médiévale qui avait vu son roi Richard Coeur de Lion partir pour les croisades. On retrouve ainsi, dans l’introduction de cette belle production, le célèbre chant de croisades Pälastinalied du poète médiéval allemand Walther von Vogelweide, suivi de la non moins renommée Complainte du prisonnier de Richard Coeur de Lion :Ja Nuns Hons Pris. La chanson du jour arrive, quant à elle, en troisième etévoque, entre les lignes, la légende selon laquelle le trouvère Blondel de Nesle, très proche du roi d’Angleterre, aurait même été celui ayant permis de le retrouver dans sa geôle d’Autriche. Certaines versions de l’histoire conte que le poète, parti à la recherche du souverain, entonnait à tue-tête une chanson afin que ce dernier puisse l’entendre et se manifester et que c’est grâce à cela qu’il put le localiser. Sans doute l’Ensemble Estampie nous suggère-t-il ici, en forme de clin d’oeil, que la pièce du jour pourrait-être celle qui permit au trouvère de retrouver le roi.
Pour revenir au reste de l’album, on y trouve encore Kalenda Maya de Raimbaut de Vaquerias ainsi qu’une autre pièce anonyme en provenance de la France médiévale. Le reste se partage entre des pièces d’origine anglaise sur la légende de Robin de bois. Comme nous l’avions déjà souligné ici, on peut aussi y entendre une version vocale de la célèbre chanson Lady Greensleeves.
L’album est disponible à la vente en ligne sous forme CD, mais également au format MP3 pour ceux qui préféreraient n’en acquérir que des pièces choisies. Voici un lien où vous pourrez trouver les deux versions : Under The Greenwood Tree.
A l’entrant d’esté
dans le vieux-français de Blondel de Nesle
A l’entrant d’esté que li temps s’agence* (s’adoucie), Que j’oï sur la flour les oiseaux tentir* (retentir, faire entendre un son), Sui pensis d’amour, où mes cuers balance* (est en péril, ébranlé) Diex me doint* (de do(n)ner) avoir joie à mon plaisir ! Ou autrement cuid* (cuidier : croire) morir sans doutance* (hésitation); Car je n’ay el mond autre soustenance* (soutien, appui); Amours est la riens* (chose) que je plus désir.
N’est pas droit d’amours que cil les biens sente, Qui ne peut les maus aussi soustenir. (1) Chargiez me les a tous en pénitence La belle, qui bien me les puet mérir* ( faire gagner, récompenser). Tous les mauls d’un an par une semblance M’assouageroit* (me soulagerait), par sa grant vaillance* (valeur), Celle qui me fait parler et taisir* (taire).
Un autre homme en fust piécà* (depuis longtemps déjà) la mort prise, S’il aimast ainsinc, com j’ai fait lousjours ; Car onques n’en pois* (de peser, ne m’en pèse), par mon bel service, Traire* (présenter) bel semblant* (apparence,image) , si com j’ai aillours. Ja en bel servir n’aurai mès fiance* (foi, certitude, confiance) : Sé je l’amour perd, ou j’ai m’atendance* (espérance), Asseure m’a …. mourir la flours.
Hélas ! je l’aim tant de cuer, sans faintise , Ara* (de avoir) ja merci de moi fine amours. Moult parai ma paine en bel lieu assise ; Mes trop m’i demeure, et joie, et secours. Ainz mès nul amant, en tel espérance, N’attendit d’amours la reconnoissance Comme a fait cilz ( las ! ) à si grant dolours.
Mon cuer doi haïr, sé longuement la prie. Cuidiez que li maus d’amer ne m’anuit ? — Nenil. — Par foi ! dit ai grande folie. Ja ne quiers avoir nul autre déduit* (plaisir, jouissance). Tant com li plaira, serai roy de France ; Car en tout le mond n’a de sa vaillance Pucelle ne dame ; mes que trop me fuit !
Je chant et respond de ma douce amie ; Et à li penser me confort la nuit. Diex ! verrai je ja le jour qu’ele die : — Ami, je vous aim ! vrai voir je cuid. Amours me soustient, où j’ai ma fiance , Et ce que je sai qu’elle est belle et blanche ; Ne m’en partirai* (séparer), s’or m’avoit destruit.
Mes ne doit Amours servir en balance, Car à chascuns rend selonc sa vaillance. Blondel a de mort a vie et conduit.
(1) Il n’est pas juste en amour (fine amant parfait) celui qui en ressent les bienfaits, mais n’est pas capable d’en supporter les souffrances.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com. A la découverte du Moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : musique médiévale, Cantigas de Santa Maria, galaïco-portugais, culte marial, miracles, Sainte-Marie, vierge, moyen-âge chrétien, Espagne médiévale. Période : moyen-âge central, XIIIe siècle Auteur : Alphonse X (1221-1284) Ensemble : Musica Ficta & l’Ensemble Fontegara Titre : Cantiga 156 Album : Músicas Viajeras: Tres Culturas (Enchiriadis. 2013)
Bonjour à tous,
ous poursuivons aujourd’hui notre exploration du culte marial médiéval à travers l’étude des Cantigas de Santa Maria du roi Alphonse X de Castille. Cette fois-ci, nous nous penchons sur la Cantiga 156. A notre habitude, nous en détaillerons le contenu et nous en profiterons aussi pour vous dire un mot de la belle version que nous vous en présentons ici et de ses interprètes.
La Cantiga 156 par Musica Ficta et l’Ensemble Fontegara
Musica Ficta et l’Ensemble Fontegara
Fondés au début des années 90, par le musicien, directeur d’orchestre et éditeur de Musiques anciennes espagnoles, Raúl Mallavibarrena, les deux ensembles Musica Ficta et Fontegara ont été réunis par lui en 2012 à l’occasion d’un album ayant pour titre : Músicas Viajeras: Tres Culturas.
A la fusion des mondes chrétien, musulman et juif séfarade de la péninsule ibérique, Musicas Viajeras (Musiques itinérantes) est une invitation à la découverte de ces trois cultures, à travers leur univers musicaux. L’éventail des pièces proposées, au nombre de 15, déborde largement le Moyen-âge pour aller puiser jusque dans le répertoire de la période baroque. Entre tradition Sefardi, musique et chants arabes et chrétiens, on y retrouve deux Cantigas de Santa Maria, dont celle du jour. Ajoutons que dans cette production, les deux formations étaient accompagnées par la soprano Rocío de Frutos.
A ce jour, l’album est toujours édité par Enchiriadis (la maison d’édition créée par le directeur des deux ensembles) qui a eu l’excellente idée, en plus de le proposer au format CD, de le mettre à disposition également sous forme dématérialisée et MP3. Pour plus d’informations, voici un lien sur lequel vous pourrez trouver les deux formats: Musicas Viajeras: Tres Culturas
Pour revenir à Raúl Mallavibarrena, dans le champ des musiques anciennes, du moyen-âge jusqu’à la période baroque, ce musicien et musicologue espagnol a déjà reçu de nombreux prix et la reconnaissance de ses pairs dans ses domaines de prédilection. Loin de se contenter de diriger ou de fonder divers ensembles, il est également très actif dans le champ de la publication. A ce titre, il a participé notamment, depuis les années 90, à la revue de musique classique Ritmo et on lui doit encore, entre autres contributions, des articles sur les musiques médiévale, renaissante et baroque dans l’encyclopédie espagnole « Historia de la Música », paru aux Editions Altaya.
Les paroles de la Cantigas 156
« A Madre do que de terra… »
Les efforts pour séparer le « magique » du religieux courent tout le long de la période médiévale. Au XIIIe siècle, ils continuent d’être bien présents et même si les manifestations les plus fusionnelles de ces deux mondes telles qu’on pouvait les retrouver dans certaines formes d’Ordalie par exemple, ont reculé depuis les débuts du XIe siècle. Dans ce moyen-âge imprégné de valeurs chrétiennes, au sein d’un univers nimbé de mystères et fait d’étranges lois d’analogies et de correspondances, les miracles resteront pour longtemps le signe d’une foi chrétienne qui tutoie, le surnaturel et le magique et ouvrent tous les champs du possible. Dans ces champs là, les prodiges qui on trait à l’intercession de la « mère du Dieu mort en croix » trouvent une place de choix,
Ci-contre miniature de la Cantiga de Santa Maria 156 dans le manuscrit de l’Escorial MS TI 1, Códice Rico (Bibliothèque San Lorenzo el Real, Madrid)
Le miracle dont il est question ici touche un prêtre que des hérétiques avaient châtié en lui coupant la langue, pour avoir trop chanté de louanges à la vierge. Le religieux se trouvait au désespoir de ne plus pouvoir entonner ses chants mais, là encore, sur les rives les plus miraculeuses du culte marial, tout peut s’accomplir. Ainsi, un jour qu’il se rendait à l’abbaye bénédictine de Cluny pour assister aux vêpres, avec les moines, il ne put s’empêcher de faire avec eux l’effort d’entonner les chants dédiés à la Sainte et, comme il s’exécutait, sa langue repoussa et elle lui fut rendue.
Comme dans de nombreuses autres Cantigas, le poète nous conte que bien des moines furent témoins du miracle et le louèrent. Pour finir, le prêtre se fit moine et rejoignit la communauté de Cluny.
Este miragre fez Santa Maria en Cunnegro por un crerigo que cantava mui ben as sas prosas a ssa loor, e prendérono ereges e tallaron-ll’ a lingua.
A Madre do que de terra primeir’ ame foi fazer ben pod’ a lingua tallada fazer que possa crecer.
Dest’ un mui maravilloso miragre vos contarey, que fez, e mui piadoso, a Madre do alto Rei por un crerigo, que foran a furt’ ereges prender porque de Santa Maria sempr’ ya loor dizer.
A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
Poilo ouveron fillado, quisérano y matar; mais, polo fazer penado viver, foron-lle tallar a lingua ben na garganta, cuidando-o cofonder, porque nunca mais da Virgen fosse loor compõer.
A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
Pois que ll’a lingua tallaron, leixárono assi yr; e mui mal lle per jogaron, ca non podia pedir nen cantar como cantara da que Deus quiso nacer por nos; e con esta coita cuidava o sen perder. A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
E o que mais grave ll’ era, que quando oya son dizer dos que el dissera, quebrava-ll’ o coraçon porque non podia nada cantar, onde gran prazer ouvera muitas vegadas, e fillava-ss’ a gemer.
A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
El cuitad’ assi andando, un dia foi que chegou a Cunnegro, e entrando na eigreja, ascuitou e oyu como cantavan vesperas a gran lezer da Virgen santa Rea; e quis con eles erger.
A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
Sa voz, e ssa voontade e ssa punna y meteu. E log’ a da gran bondade fez que lingua lle naceu toda nova e comprida, qual ante soy’ aver; assi esta Virgen Madre lle foi conprir seu querer.
A Madre do que de terra primeir’ ome foi fazer…
Esto viron muitas gentes que estavan enton y, e meteron mui ben mentes no miragre, com’ oý; e a Virgen poren todos fillaron-s’ a beizer, e o crerigo na orden dos monges se foi meter.
Sujet : Saint Graal, roi Arthur, légendes arthuriennes, chevaliers de la table ronde, humour médiéval, humour, Joseph d’Arimathie Période : médiéval fantastique, haut moyen-âge. Média : audio, mp3
Bonjour à tous,
evenons à des choses sérieuses pour revivre un émouvant épisode de la quête du Saint-Graal. Chrétien de Troyes ne le mentionne pas, pas d’avantage que la joyeuse bande d’auteurs de la littérature arthurienne; il semble donc que jusque là l’Histoire ne l’ait pas retenu mais c’était sans compter sur notre sagacité.
Du dit de l’arrière-arrière petit fils de Joseph d’Arimathie et des chevaliers à sa porte (2).