Sujet : musiques anciennes, inspiration médiévale, folk, ethnomusicologie, musiques traditionnelles, vielle à roue, danse médiévale, Titre : Reverse dance,Medieval Dance. Compositeur/ Interprête : Andrey Vinogradov Album : Music For Hurdy-Gurdy, 2016. Média : chaîne youtube officielle de l’artiste
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous effectuons un retour en musique aux inspirations médiévales du compositeur et joueur de vielle à roue Andrey Vinogradov. Cette fois, c’est une pièce dansée que nous propose le maître de musique russe. Conforme à son style, mais aussi aux sonorités de cet instrument unique, sa composition s’étire du côté de répétitions envoûtantes. Elle a pour titre « Reverse dance » et nous espérons que vous l’apprécierez autant que nous l’apprécions nous-même.
L’album d’Andrey Vinogradov
Pour rappel, l’album de ce talentueux musicien est toujours disponible à la vente en ligne, au format CD ou même MP3 dématérialisé. Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter au lien suivant Music for Hurdy-Gurdy by Andrey Vinogradov
Sujet : danses médiévales, musique médiévale, estampie, manuscrit ancien, chansonnier du Roy,, Français 844, chansonnier du Roy. Période : moyen-âge, XIIIe siècle. Auteur : anonyme Titre : la quinte estampie royale Interprètes : Ensemble Aëlis Album : Aëlis (2015)
Bonjour à tous,
ombreuses sont les formations musicales, des plus classiques aux plus folk(s), qui se sont frottées aux danses médiévales du XIIIe siècle : estampies. saltarelles, ductia, trotto, etc… autant de mélodies mesurées ou plus enlevées qui évoquent un certain Moyen-âge festif.
Aujourd’hui, à la faveur d’un interlude musical, nous revenons sur une de ces pièces : la Quinte Estampie Reale (ou royale). Elle est tirée du MS Français 844, manuscrit ou Chansonnier du Roy. La grande majorité des estampies connues du Moyen-âge nous provient de ce manuscrit ancien conservé à la BnF, mais aussi du Add 29987 ou Manuscrit de Londres de la British library.
Cette fois-ci, c’est à l’Ensemble Aëlis, une formation originaire de France que nous devons son interprétation et nous profiterons de cet article pour vous la présenter.
La quinte estampie par l’Ensemble Aëlis
L’ensemble Aëlis
Des musiques médiévales et anciennes
aux musiques traditionnelles d’ici & d’ailleurs
L’ensemble Aëlis s’est formé au début de l’année 2015, autour de cinq artistes confirmés venus d’horizons divers (musique classique, médiévale, celtique, folk, pop-rock, …), mais ayant tous en commun un grand intérêt pour les musiques anciennes et traditionnelles. Cette diversité s’est retrouvée dans l’ambition très large de la formation ; elle s’est ainsi donnée le Moyen-âge comme une partie seulement de ses terrains d’exploration, tout en entendant bien élargir son répertoire à des périodes plus récentes, mais aussi à d’autres horizons culturels.
Aux musiques et chansons de la France médiévale, Aëlis a ainsi ajouté à son champ des possibles : Cantigas, musiques séfarades, musiques et chansons de la renaissance, ou même encore pièces vocales et instrumentales, en provenance d’un registre plus récent et plus folklorique. A tout cela, devaient aussi pouvoir venir s’ajouter des compositions originales. Un vaste programme donc.
Activités et actualités
De 2015 à 2017, on retrouve Aëlis plutôt actif sur la scène musicale et l’ensemble a eu l’occasion de présenter un échantillon de son travail et de son positionnement artistique au public, à travers plusieurs programmes : musiques et chansons médiévales, Carmina Burana, chansons traditionnelles françaises, mélodies et chansons séfarades, airs anciens de noël, etc… Les années suivantes (fin 2017 et 2018) consacrent une période où la formation semble nettement moins active côté scène, ou à défaut, être passée sous les radars.
Que son public s’en réjouisse toutefois, l’ensemble s’apprête à donner un concert, preuve qu’il est toujours en activité. Il sera sur scène, le 6 août prochain, au soir, à l’Abbaye-Nouvelle de Léobard, pour un concert sur le thèmeMusiques médiévales d’aujourd’hui & d’Ailleurs : Voir le site de l’événement – Page FB d’Aëlis(peu actualisée à date de cet article)
Aëlis : l’album
La formation a produit, dès la fin 2015, un album, titré Aëlis. Avec un total de 12 pièces, ce dernier ouvrait sur la chanson de bele Aelis, composée par le trouvère Baude de la Quarière, du milieu du XIIIe siècle. En plus de l’estampie du jour on y retrouvait encore d’autres pièces en provenance du moyen-âge central : « Aussi comme l’unicorne sui » de Thibaut de Champagne, « la belle se sied au pied de la tour » de Guillaume Dufay, ou encore pour ne citer que ces trois là La complainte des tisseuses de soie, tirée originellement du chevalier au Lion de Chrétien de Troyes. Fidèle à l’intention du groupe de proposer des titres allant de l’ancien au plus folklorique et traditionnel,ses titres médiévaux côtoyaient sur l’album des chansons plus récentes comme la Péronnelle ou Quand je menai mes chevaux à boire (que l’ensemble folk Malicorne avait rendu célèbres en son temps) ou encore El testament d’Amèlia, chanson traditionnelle et folklorique catalane.
Sujet : musique, danse médiévale, folk, rock, Estampie Royale, British Folk, musique traditionnelle Période : moyen-âge central, XIIIe siècle Titre :la Sexte Estampie Royale Tirée du manuscrit du Roy (Roi), chansonnier du Roy, français 844 Interprète : The Albion Dance Band Album : The Prospect Before US, chez Emi-Harvest (1977)
Bonjour à tous,
près avoir présenté, il y a quelque temps, une version de la Sexte Estampie Royale par l’Ensemble Eurasia Consort, en voici une version plus enlevée et bien plus folk aussi. On la doit à The Albion Dance Band. une formation à la longue carrière, qui sévit en Angleterre, à partir des années 70 dans un style mêlant, folk british, musiques traditionnelles et rock.
La Sexte Estampie par The Albion Dance Band
The Albion Dance Band
Créée en 1971, par le musicien, bassiste, producteur et artiste très polyvalent, Ashley Hutchings, la carrière de cette formation anglaise tout entière dévouée au « Rock Folk » s’est étalée sur plus de trente ans jusqu’à l’année 2014. Au cours de ce long parcours, elle a vu passer un nombre considérable de musiciens et a même changé plusieurs fois de noms : The Albion Band, The Albion Country Band ou encore The Albion Dance Band, nom sous lequel elle signait, en 1977, l’album The Prospect Before Us dont est extraite cette version de la Sexte estampie. Sous ses différents noms, la formation a produit près des 55 albums.
Avec The Prospect before us, le groupe anglais et son fondateur partaient dans une projet dans lequel on retrouve assez bien l’esprit du rock anglo-saxon du milieu des années 70. On en sent le son, le souffle créatif et une certaine liberté de ton aussi, avec des touches lointaines d’un rock qui pourrait presque devenir progressif et s’épancher, par instants, du côté des premiers Genesis, sans jamais aller aussi loin, toutefois, dans la digression ou la « destructuration », comme si, d’une certaine façon, le folk lui tenait lieu d’amarres.
Pour le reste, les sons des instruments anciens y côtoient allègrement et sans complexe les sonorités plus électriques et plus modernes et il ne faut donc pas chercher ici une plongée dans le répertoire médiéval, mais plutôt la découverte d’un album folk expérimental qui mélange musiques traditionnelles et historiques et traverse un peu toutes les époques. Les puristes de musique médiévale resteraient peut-être ici un peu sur leur faim, mais les amateurs de folk, de musiques traditionnelles et, en un mot, de British Folk Rock y trouveront, en tout cas, beaucoup d’entrain et un vrai plaisir à l’écoute. Pour l’instant l’album ne semble pas réédité mais en cherchant un peu on en trouver quelques occasions et import.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : fêtes, festival, monde celte, musiques celtiques, folk, Bretagne, culture, légendes celtiques. Evénement :le 48e Festival
interceltique de Lorient
Lieu : Lorient, Morbihan, Bretagne Dates : du 3 au 12 août 2018
Bonjour à tous,
‘exploration du monde médiéval sous toutes ses formes, y compris les plus actuelles, nous a souvent conduit à recroiser son évocation, et partant les représentations littéraires ou culturelles les plus modernes de cette période, ce qu’on est convenu d’appeler le médiévalisme. Sur les rivages de ce moyen-âge « reconstruit », il n’est pas rare que le monde celtique, ses légendes mais aussi ses musiques trouvent largement leur place et viennent se mêler aux récits les plus épiques et les plus imaginaires. On pense notamment à des œuvres comme le romain arthurien des origines, mais aussi celles de Tolkien ou même encore l’univers du médiéval fantasy au sens large,
De fait et pour toutes ses raisons, si son programme est certes bien plus « folk » et traditionnel que médiéval au sens propre, le Festival Interceltique de Lorient qui revient en Bretagne, cette fin de semaine, ne pouvait que trouver naturellement sa place ici.
Il débutera dès le 3 août pour se prolonger jusqu’au 12 de ce même mois. Entre musiciens, danseurs, chanteurs, chercheurs, cinéastes, etc…, un nombre rien moins qu’impressionnant d’invités devrait venir s’y joindre. On y attend, en effet, près de 4500 artistes et représentants de la culture et des nations celtes, venus des quatre coins du monde et au delà : Bretagne bien sûr, mais encore Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Cornouailles, Île de Man, Galice, Asturies, Bretagne, Etats-Unis, Canada, Australie, etc… A noter que cette année, au titre de « pays invité », le Pays de Galles y sera particulièrement à l’honneur.
Le programme
vec 120 spectacles dont plus de 60% sont gratuits, ce grand événement, toujours très attendu, devrait accueillir, pour sa 48e édition, des centaines de milliers de festivaliers (une moyenne de plus de 750 000 visiteurs le fréquente chaque année).
La manifestation ne s’arrête pas à ses nombreux concerts et se veut une véritable vitrine de la culture celte et de ses nations. On pourra donc y trouver, entre autres activités, des expositions d’art, de costumes, des livres, ainsi que des jeux et des danses et encore un grand marché interceltique.
Réunissant près de 3500 participants, la désormais traditionnelle Grande parade du monde celte, organisée dans le cadre de l’événement et qui se tiendra, le dimanche 5 août, dans les rues de Lorient, devrait être un autre des grands temps forts de la fête à ne pas manquer.
Teaser vidéo de l’édition 2018 du Festival de Lorient