Sujet : légendes arthuriennes, roi Arthur, humour littérature médiévale, série télévisée, Kaamelott, Saint-Valentin, Perceval, Angharad, citations. Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteur : Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : épisode, audio, détournement affiche
Bonjour à tous
la faveur de la Saint-Valentin, voici un petit clin d’oeil à l’un des couples mythiques de Kaamelott. Il s’agit de Perceval et Angharad, ou l’histoire d’un rendez-vous souvent manqué quand même puisque le couple n’en finit pas de s’empêtrer dans des problèmes de communication et de vocabulaire sans fin.
Au passage, il est difficile de savoir si nous aurons le plaisir de revoir les deux comédiens à l’écran, dans les long-métrages Kaamelott. D’une part, parce que nous n’en connaissons pas les scénarios, mais aussi du fait qu’aux dernières nouvelles la comédienne et l’auteur-réalisateur ne s’étaient, semble-t-il, pas entendus. Comme l’eau a largement coulé sous les ponts depuis, on peut espérer que tout cela soit dépassé afin que nous puissions voir les deux tourtereaux s’empêtrer dans de nouvelles situations « brumeuses » et surtout hilarantes.
Dans la foulée, nous en profitons aussi pour reposter un des épisodes audio que nous avions fait en hommage à la série, il y a quelques temps. Il « met en scène » les doublures imaginaires de Perceval et Angharad justement, mais aussi Merlin (respectivement Franck Pitiot, Vanessa Guedj et Jacques Chambon à l’écran), et encore Bohort (Nicolas Gabion) et le Roi Arthur (Alexandre Astier) dans une situation du même acabit.
Perceval et la potion d’intelligibilité. Kaamelott, épisode clin d’oeil
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, Perceval, roi Burgonde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, épisode inédit hommage, chaîne youtube monde médiéval .
Bonjour à tous,
our la détente, nous publions un nouvel épisode inédit inspiré directement de la série télévisée Kaamelott et réalisé avec des bouts de ficelle.
Comme pour les précédents épisodes, il s’agit d’imaginer de nouvelles situations, à partir des personnages existants, qui se situeraient entre le livre 1 et le livre 2, soit une période encore légère de ton. L’idylle de Guenièvre et Lancelot ne l’a pas entachée de gravité. Le roi Arthur, de son côté, n’a pas non plus fauté avec Dame Mevawni, l’épouse ambitieuse du chevalier Karadoc, et il n’est pas encore tout entier gagné par les affres du doute et de la déprime. Dans l’effervescence et la fraîcheur des nouveaux départs, même le Graal peut sembler tout proche et tout reste à faire.
L’épisode d’aujourd’hui met en scène les chevaliers Bohort (Nicolas Gabion) et Perceval (Franck Pitiot), ainsi que le très rabelaisien Roi Burgonde(incarné par Guillaume Briat à l’écran). Le roi Arthur (Alexandre Astier dans la série) y fait également une apparition.
Encore une fois, il ne s’agit pas, à proprement parler, d’un exercice d’imitation vocale mais plus d’un effort d’écriture et de style, une tentative de restitution et de prolongement des personnages dans leurs traits de caractère, leurs répliques et leurs intonations. Le passage en format audio permet de se faire une bonne idée du résultat, même si dans l’idéal, le script se destinerait aux brillants acteurs originaux de la troupe d’Alexandre Astier et de la série, mais ne rêvons pas trop, l’auteur original est déjà en place et quel auteur !
Entre chefs de guerre : un épisode audio clin d’oeil Kaamelott
e précise que c’est sans doute le dernier épisode que nous réalisons dans cette veine. D’une part, l’oeuvre est celle d’Alexandre Astieret il est occupé à continuer à faire vivre ses excellents personnages de mille manières : pour preuve, une nouvelle BD sortira en janvier et la trilogie toujours prévue au cinéma, est normalement déjà écrite. Il y a quelque temps, il avait encore parlé d’un format peut-être romancé pour le projet Kaamelott Resistance et nul doute (il l’a d’ailleurs déclaré) qu’il entend bien continuer d’exercer sa plume autour de l’univers qu’il a crée avec brio et de toutes pièces autour de la légende d’Arthur, du Graal, et de la matière de Bretagne. De notre côté, s’agissant d’un clin d’oeil, nous avons déjà fait autour de dix épisodes et c’est bien suffisant, Plus serait sans doute indigeste. D’autre part, nous avons aussi d’autres projets d’écriture et nos propres personnages à faire vivre.
Dernière remarque, pour certains de nos visiteurs et membres qui ne connaitraient pas la série, nous vous la recommandons chaudement. Bien sûr, il ne faut pas y chercher le moyen-âge réaliste mais bien plutôt le moyen-âge représenté. L’histoire du Graal a de plus l’avantage de se situer sur une terre de légendes qui autorise une certaine liberté. L’histoire littéraire du roman arthurien l’a largement démontré.
Avec Kaamelott, nous nous situons dans le Médiévalisme, mais aussi dans le registre de la comédie moderne avec une sérieuse touche de non sens et d’absurde, à l’anglaise. Sans chevaux et sans grands renforts de figurants, les légendes arthuriennes y sont épiques mais d’une manière toute particulière. Leurs drames, leurs péripéties et leurs rebondissements se jouent en effet, dans le quotidien et plus que s’y jouer, elles s’y empêtrent pour notre plus grande jubilation.
Perceval et le roi Burgonde :
entre chefs de guerre, le script
ù l’on découvrira la valeur hautement stratégique de l’échange culturel et militaire entre grands guerriers autant que les méandres inexplicables du destin et des dons du chevalier Perceval.
Perceval : Heu moi ? Mais pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait encore?
Bohort : L’heure est grave. en partant Arthur a totalement oublié la présence du roi Burgonde en salle de réunion et nous nous retrouvons avec cet affreux sauvage sur les bras. Je suis désemparé. Que va-t-il advenir de nous?
Perceval : Mais en quoi ça me concerne moi ?
Bohort : Et bien mais si nous ne nous en occupons pas, le roi Burgonde risque de se vexer et il pourrait bien décider d’envoyer ses troupes à l’assaut de nos remparts. Mon dieu c’est terrible la seule idée que ces barbares puissent nous attaquer me retourne l’estomac.
Perceval : Ah ouais mais faudrait que je fasse quoi en fait?
Bohort : De grâce parlez-lui !
Perceval : Moi ? mais vous voulez que je lui dise quoi ? Déjà l’breton j’bite a moitié alors vous vous doutez bien que l’Burgonde… Mais pourquoi vous l’faites pas vous?
Bohort : Et bien mais…Il me fait peur voilà je vous l’avoue. Déjà il n’arrete pas d’envoyer des vents immondes et cela me déstabilise alors que vous en tant que partenaire privilégié du seigneur Karadoc, vous y étés au moins habitué. Cela vous donne, en quelque sorte, une longueur d’avance.
Perceval : Une longueur d’avance ? Non mais faut pas croire qu’on s’habitue ce serait une erreur, on apprend plus ou moins à vivre avec, mais on s’habitue jamais.
Bohort : Seigneur Perceval je vous en conjure !
Perceval : Bon d’accord mais j’vous préviens si jamais il met tout à feu et à sang, faudra pas venir dire que c’est d’ma faute.
Bohort : Je…je crois que je vais tourner de l’oeil.
Perceval : Bon bin d’accord, j’y vais…
Bohort : … Une derniere chose, Si tout cela se passe mal, inutile de crier, je n’interviendrais pas, je prefere être clair la dessus.
Perceval : Mais j’fais quoi alors si ça part en sucette ?
Bohort : Et bien mais vous faites comme tout les gens raisonnables et qui tiennent un tant soi peu à leur vie. Vous fuyez! Mais allons assez parlé, ne le faites plus attendre.
Perceval : Bon bin a tout a l’heure alors.
Perceval entre dans la pièce.
Le roi Burgonde : Arthourrrrrrrrrrrrrrr?
Perceval : Heu non il a pas pu venir en fait.
Le roi Burgonde : (mange) hmmmm (vent) (mange)…. Vous qui?
Perceval : Moi qui ? Heu, Perceval.
Le roi Burgonde : (mange) Plous fort que Arthour ?
Perceval : Heu ça dépend en quoi, mais en principe oui. Mais faut pas lui dire parce après ça le vexe.
Le roi Burgonde : muhaaaaaa ça dépend. (mange) …. PARCIVALLLLLLL ?
Perceval : Heu ouais?
Le roi Burgonde : Shuttttttt. Il faut pas Loui dirrrrrre ! muhuhahahaha. (vent immonde)
Générique. Arthur Arrive
Arthur : Bohort mais qu’est ce que vous faites là ? Oh p’tain la délégation burgonde j’l’avais complêtement oublié celui là.
Bohort : Non mais attendez sire, ne vous inquiétez pas le seigneur perceval s’en occupe
Arthur : HEINNNNNNNNNNNNNN? Qu’est ce que c’est que ces conneries encore?
Bohort : C’est une initiative que je me suis vu contraint de prendre, mais apparement ils sont enfermés ensemble depuis plus de deux heures et ça a l’air de plutôt bien se passer.
Arthur : Bien se passer ? Qu’est ce qui vous fait dire ça au juste?
Bohort : Et bien je n’arrête pas de les entendre rire.
La porte s’ouvre le roi et Perceval sortent tous les deux de la pièce
Perceval : Ouais c’est comme moi, une fois, j’ai voulu faire une surprise à une fille, mais en fait, c’était un cheval. Du coup, J’crois que j’l’ai vexé. I m’a mordu.
Le roi Burgonde : Muhahaha.
Perceval : Ah tiens bonjour sire
Le roi Burgonde : ARTHURRRRRRRRRR ?
Arthur : Heu oui ?
Le roi Burgonde : Parcival Grand chouvalier. toi bien soucoupe lui !
Arthur : Heu oui non mais ça va ça.
Le roi Burgonde : hmmmm, ça vaaaa. (vent)
Il s’éloigne.
Arthur : Mais i fait quoi là ?
Perceval : Bin. i rentre chez sa mémé là, c’est bon, c’est géré, vous inquietez pas….
Arthur : Mais vous lui avez dit quoi?
Perceval : Rien d’spécial on a taillé l’bout d’gras quoi. On s’est échangé quelques trucs rapport au combat et tout, c’est normal entre chefs de guerre ça.
Arthur : Entre ? Chefs de Guerre ? Vous ? Vous lui avez des trucs à lui ??? !!!!!!!!
Perceval : Bin ouais jvois pas c’qu’y a d’choquant
Arthur : Bin vous êtes bien l’seul…
Générique. noir
Le roi Burgonde : ARTHURRRRRRRRRRRRRRRR !!!!
Arthur : Oui, qu’est-ce qu’i y a encore ?
Le roi Burgonde : C’EST PAS FAUX muhahahahahaahahaha
Arthur : Hein quoi ? Mais qu’est-ce qui déblatère encore, qu’est-ce que c’est qu’est pas faux?
Perceval : Non mais c’est rien, j’vous expliquerai. (vent)
Générique
En vous souhaitant une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes
Sujet : légendes arthuriennes, Chrétien de Troyes, Graal, Perceval, roman arthurien, musiques anciennes, celtes, médiévales Période : moyen-âge central, XIIe siècle. Album : Perceval la quête du Graal Vol 1 (1999) et Vol 2 (2001), Edition Dorian Directeur : Sylvain Bergeron, compagnie La Nef(Quebec)
Bonjour à tous,
u carrefour des légendes arthuriennes et des musiques anciennes et celtiques, nous voulons vous présenter aujourd’hui un album en deux volumes, réalisé autour des années 2000 par la compagnie musicale québécoise La nef avec pour ambition la mise en scène et en musique du célèbre roman arthurien Perceval ou le conte du Graal, écrit au XIIe siècle par Chrétien de Troyes.
Avant d’aller plus loin, ajoutons que pour le cas où vous doutiez de l’intérêt certain du Quebec pour le monde médiéval, ses légendes, son histoire et ses musiques, voilà un article qui devrait vous convaincre du contraire, si toutefois le grand salon de la passion médiévale organisé chaque année, à Montréal, n’avait pas encore réussi à le faire.
Musiques et compositions d’inspiration celtiques & français modernisé
onçu et dirigé par Sylvain Bergeron, luthiste et concertiste québécois, si la base de cette oeuvre musicale autour de la quête du Graal reste bien, au niveau de ses textes, le roman arthurien de Chrétien de Troyes, musicalement, c’est du côté des terres celtiques que l’artiste est allé chercher ses sources d’inspirations musicales, en faisant en quelque sorte le chemin à l’envers de l’auteur médiéval qui avait transposé l’univers celte des aventures du Roi Arthur en langue française :
« Ce qui est merveilleux avec Troyes, c’est qu’il nous propose l’approche du poète français qui s’approprie une légende celtique, en la transposant dans son propre langage. De notre côté, nous avons retransposé son texte dans le monde celte, grâce à la musique. » Sylvain Bergeron – Interview – Voir.ca
Du point de vue des pièces musicales et c’est là une de ses grandes originalités, l’oeuvre se compose donc pour partie de mélodies anciennes et traditionnelles en provenance des îles de Bretagne (pays de Galles, Cornouailles, Irlande, Écosse), et pour autre partie (près de la moitié), de mélodies originales revisitées. Bien entendu, pour faire entrer le roman de Chrétien de Troyes dans deux albums, il a fallu sélectionner.
Ainsi, le Perceval de Sylvain Bergeronet de La Nef se répartit en différents tableaux aux titres évocateurs : Dans la forêt perdue, Au château de Blanchefleur, Le Château du Graal, Perceval à la cour d’Arthur, etc… Mais pour l’essentiel, on retrouvera bien tous les moments clés de l’oeuvre de Chrétien de Troyes.
Du point de vue linguistique, le français n’est plus tout à fait la langue ancienne de l’auteur du XIIe siècle et il a été largement modernisé afin d’être plus compréhensible.
Dans la forêt perdue, un extrait du Perceval de Sylvain Bergeron et La Nef
A l’époque de sa sortie, la production était jouée sous la forme d’un spectacle de près de deux heures entre chants, narrations et musiques. Du côté de la distribution principale, c’est le contre-ténor Daniel Taylor qui incarnait le personnage de Perceval. Claire Gignac était à la narration, à la flûte et au chant et jouait encore le rôle de la Veuve Dame (la mère de Perceval). Au psaltérion à archet et au chant également, Viviane Leblanc tenait celui de Blanchefleur(photo ci-contre). En plus des trois artistes, huit autres musiciens faisaient encore partie de la prestation dont, bien sûr, son créateur principal, Syvlain Bergeron.
Dans le courant de l’année 2000, le volume 1 de Perceval, la quête du Graal fut nominé comme Meilleur disque de l’année, dans le cadre du Prix Opus Musique ancienne. Si vous souhaitez vous procurer ces albums, ils sont encore disponibles à la vente en ligne aux liens suivants :
ondée en 1991 par Sylvain Bergeron (luth, guitare baroque et directeur), Claire Gignac (contralto, metteur en scène) et Viviane Leblanc (soprano), La Nef, dont le nom symbolise à la fois un vaisseau voguant sur les mers de l’Histoire à la découverte du passé, mais aussi la partie de l’église qui abrite les fidèles, est une compagnie musicale canadienne et, comme nous le disions plus haut, plus précisément québécoise.
Plus qu’un ensemble, la Nefintègre des aspects théâtraux, narratifs et artistiques dans ses productions qui se présentent plus comme des spectacles à part entière que comme de simples concerts. Au niveau de son répertoire musical, la compagnie explore un champ assez large qui va des musiques anciennes et médiévales à des musiques folkloriques ou traditionnelles plus récentes ou même des genres plus modernes. (ci-contre Sylvain Bergeron)
Depuis sa première production et son premier spectacle en 1992, « Musiques pour Jeanne la Folle », la Nef a fait du chemin et a produit quelques 22 albums sur des thèmes variés, ainsi que de nombreux spectacles. Pour en relever quelques uns, parmi les sujets qui nous intéressent sur ce site, on notera Montsegur, la tragédie cathare, Trobairitz, (chansons des femmes troubadours des 12e et 13e siècles) ou encore Sacrum Mysterium (une célébration des noëls celtes, de la Bretagne à la Galice, de la renaissance au XVIIIe siècle).
( Claire Gignac, co-fondatrice de la Nef, aujourd’hui directrice artistique et générale de la compagnie)
Après plus de 25 ans de scène et de travail artistique et musical, la Nef est toujours bien active sur la scène canadienne et même au delà. En plus de ses productions et spectacles réguliers sur le thème des musiques anciennes, elle explore aussi d’autres terrains et propose notamment de nombreux ateliers musicaux ou créatifs, et même des productions ciblant plus particulièrement la jeunesse. Vous pourrez retrouver plus d’informations sur l’ensemble de ces sujets, sur leur site web : compagnie musicale la Nef.
Les paroles: l’air des chevaliers et leur découverte par Perceval
a pièce musicale présentée plus haut dans l’article fait partie du tableau intitulé « Dans la forêt perdue ». Elle se situe au début de l’oeuvre, à l’arrivée des chevaliers sur le domaine de Perceval et est suivi de leur rencontre avec lui. On s’en souvient, à leur vue, il s’émerveillera de leurs armes, armures et de leur nature « angélique » et ayant questionné sans relâche le chevalier qui mène la troupe, il sera aussitôt convaincu qu’il veut en être, malgré toutes les précautions prises auparavant par sa mère pour lui éviter ça.
Chœur: Et moult grand noise démenait Les armes de ceux qui venaient, Et souvent heurtaient aux armes Les branches des chênes et des charmes. Sonnait le bois, sonnait le fer Des écus et des hauberts. Sonnait le bois, sonnait le fer Et les écus frappent sur les hauberts.
Perceval: Il s’émerveille et dit: Par mon âme, vrai me dit ma mère ma dame Qui me dit que les diables sont choses Plus effrayantes du monde. Elle dit pour moi enseigner Que pour eux se doit-on signer, Mais jamais ne me signerai Cet enseignement dédaignerai.
ET QUAND IL LES VIT EN APERT
Perceval: Et quant il les vit en apert que du bois furent découverts, il vit les hauberts frémissants et les heaumes clairs et luisants et vit le vert et le vermeil reluire contre le soleil et l’or et l’azur et l’argent, si lui fut moult très bel et gent.
Et dit: Biaux Sire Dieu, merci ce sont anges qui je vois ci. Et vrai or ai-je moult péché, qui dit que c’était des diables. Ne me dit pas ma mère fable qui me dit que les anges sont les plus belles choses qui sont, Hors Dieu qui est plus bel que tout.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, armoiries historiques, chevaliers, table ronde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, humour, produits dérivés
Bonjour à tous,
ous vous proposons un peu de détente aujourd’hui, tout en apprenant. Voilà donc huit des chevaliers de la table ronde et personnages principaux des légendes arthuriennes revues et corrigées sous la plume d’Alexandre Astier dans son excellente série Kaamelott. Chacun avec son armorial d’époque comme décrit dans les ouvrages et romans médiévaux du cycle arthurien.
Vous trouverez dans l’ordre d’apparition, de gauche à droite et de haut en bas : Arthur (Alexandre Astier), Lancelot du Lac (Thomas Cousseau), Léodagan (Lionnel Astier), Bohort (Nicolas Gabion), Perceval (Franck Pitiot), Karadoc (Jean-Christophe Hembert), Yvain (Simon Astier), et Gauvain (Aurélien Portehaut).
Le détail des armoiries
l s’agit là d’une liste non exhaustive des chevaliers de la table ronde et uniquement des principaux « héros » de Kaamelott, ou de ceux qui reviennent le plus souvent.
Il existe de nombreux documents sur cette question des armes et armoiries historiques des chevaliers de la table ronde. Si vous en avez la curiosité, nous vous conseillons déjà de lire cette synthèse assez complète, basée notamment sur les ouvrages de Michel Pastoureau : Les armoiries des chevaliers de la table ronde.
Arthur de Bretagne : « D’azur à 3 couronnes d’or »
Lancelot du Lac:« D’argent aux trois bandes de gueules »
Léodagan de Carmélide :« De sable à un lion léopardé d’or armé de gueules »
Bohort de Gaunes:« D’argent semé d’étoiles de sable aux trois bandes de gueules brochant sur le tout »
Perceval de Galles: » De pourpre semé de croisettes d’or et lampasé de gueules »
Karadoc de Vannes : « De gueules à l’hermine passante d’argent, accolée et bouclée d’argent, cravatée d’hermine doublée d’or » (je précise que, pour celui-ci, je suis allé chercher le dernier en date. Il n’est pas certain qu’il soit historique.)
Yvain le Grand, chevalier au Lion: « D’azur au lion d’or, armé et lampassé de gueules »
Gauvain d’Orcanie: « De pourpre à l’aigle bicéphale d’or becquée et membrée d’azur »
Kaamelott meets les produits dérivés
our autant que nous passions notre temps à proposer des âneries et autres détournements dans notre « collection » graphique « Kaamelott meets les Produits Dérivés », je dois avouer que cette fois-ci, je serais plutôt client de ces petits chevaliers qui n’existent bien sûr, pour l’instant, que sur le papier.
Pour rappel, cette collection d’inepties est née d’un clin d’oeil fait à l’absence de Merchandising (hors DVD’s) autour la série Kaamelott. Alexandre Astier. Nous le disions dans un article précédent sur le sujet, ce dernier a, en effet, pour l’instant, tenu à protéger son oeuvre pour justement ne pas laisser le marché et le marketing sauvage libre de la dépouiller joyeusement sans en garder un minimum le contrôle.
Partant de là, l’idée nous est venue de créer un département marketing factice, à la limite de la débilité et dont les créatifs sont assez proches dans l’esprit des personnages qui entourent le roi Arthur dans la série Kaamelott. En gros et à quelques exceptions près, ils ne font que présenter à l’auteur des créations bancales et douteuses, la plupart du temps irréalisables et vouées à la corbeille. Celle d’aujourd’hui est certes burlesque mais elle semble quelque peu échapper à la règle.
En vous souhaitant une excellente journée et une superbe fin de semaine.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.