Sujet : légendes arthuriennes, roi Arthur, table ronde, littérature médiévale, série télévisée, Alexandre Astier, Kaamelott Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Evénement : conférences Kaamelott la légende Juridique, à l’université de Strasbourg Date : le 9 février 2018 à 17h00
(re)Bonjour à tous,
Voici une Info de dernière minute pour ceux qui sont sur Strasbourg à 17h00 ce soir, l’Université de Droit et d’éminents professeurs se penchent sur la série Kaamelott d’Alexandre Astier, sous l’angle juridique. Tout le programme est là : Kaamelott la légende juridique.
Pour ceux qui ne sont pas sur place, cela devrait être diffusé en direct sur CanalC2 la Web-TV de l’Université de Strasbourg, au moment de l’événement : Rédiffusion en direct ici
Tout cela étant dit, avec la mouise que c’est aux archives, je sais pas comment i vont faire pour retrouver leurs billes. J’dis ça, j’dis rien.
Sujet : Kaamelott, cinéma, trilogie, film, news, nouveautés, interview, humour, série télévisée, comédie, humour, détournement. Période : moyen-âge central pour le roman arthurien & haut moyen-âge pour la légende. Auteur : Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6
Bonjour à tous,
vec le début d’année, les fans et amateurs de la série télévisée Kaamelottapprécieront certainement à leur juste valeur les déclarations faites aujourd’hui même, mardi 2 janvier 2018, par l’auteur lui-même, Alexandre Astier, sur l’avancée de son projet cinématographique autour des légendes arthuriennes, mais encore sur les quelques points de blocages pouvant en expliquer les retards.
NB : avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons que nous émaillons cet article d’affiches et autres images détournées issues de la page Facebook Autour de Kaamelott et qui n’ont rien à voir avec le film original prévu. Elles seront d’ailleurs seront bientôt reléguées au rencart à en juger par les nouvelles du jour.
Déboires, retards, un peu d’histoire
On s’en souvient, plus de deux ans se sont déjà écoulés depuis la résolution des problèmes de droits d’exploitation cinématographique entre l’auteur et la société Calt qui l’avait accompagné dans la co-production de la série pour la télévision. Depuis l’annonce faite du déblocage de la situation, courant 2015/2016, la grande majorité des fans s’était donc attendue à une sortie rapide du premier volet de ce qui s’annonçait comme une trilogie, sous réserve, bien sûr, que le film trouve son public, ce qui semble, encore à ce jour, peu sujet à caution, au regard du succès de la série.
Pourtant, depuis rien n’était encore venu et ce, malgré une confirmation de l’auteur lui-même de la mise en route du projet, dans une interview donnée à l’Express en Juin 2016, suivie, dans le courant de l’automne de la même année 2016, d’annonces faites par certains acteurs de la série (dont François Rollin notamment) qui avaient confirmé un possible début de tournage au printemps 2017.
Par la suite, un black-out relatif avait de nouveau recouvert le sujet. Pas de nouvelles, à l’exception d’un ou deux tweets (énigmatiques) de l’auteur, courant juin 2017 et d’une courte interview donnée au vrai faux journal de Canal+ en avril 2017 : « Le tournage s’apprêtait à commencer » avait-il alors déclaré, En date du 13 décembre 2017, c’est cette fois Serge Papagalli, le grand Guethenoc de Kaamelott, qui annonçait dans un interview sur France3 Rhône-alpes, sa participation prévue dans le long métrage et un tournage probable prévu pour « fin printemps, début été » de cette année 2018.
Depuis, du côté des fans de la série, on attendait toujours une confirmation ou au moins une information de l’auteur lui-même qui puisse apporter un peu d’eau au moulin. C’est aujourd’hui chose faite puisque, invité de France Inter et d’Antoine De Caunes (le Dagonet de Kaamelott) Alexandre Astier révélait ce début-d’après midi et sans même entendre qu’on lui pose la sempiternelle question, être toujours affairé sur le projet, en donnant, en plus, quelques informations fraîches le concernant.
Kaamelott, le film, opus 1, les news
« Il faut le faire comme il faut. Il ne faut pas que ce soit simplement une comédie avec uniquement des vannes à la con. Il faut que ce soit un film avec tout dedans – et tout dedans c’est compliqué. Il est écrit. Simplement, voilà, il faut trouver des sous. Je ne vais pas m’en sortir avec un film d’1h25. Ça ne dépend pas que de moi, vous vous doutez bien que je vais pas faire ça tout seul dans ma cave. Il faut que je trouve un petit plus de sous parce que c’est un film de près de deux heures, c’est compliqué à monter. « Alexandre Astier – extrait interview France Inter, 2 janvier 2018
Le film est donc écrit, on le savait déjà, mais c’est une nouvelle information, il devrait durer au moins 2 heures, et c’est encore une news, sans doute même plus importante, bien que glissée entre deux phrases, le budget n’est pas encore tout à fait bouclé.
Évalué il y a quelques années, le budget du premier volet cinématographique de Kaamelott avait été annoncé comme bouclé, la partie financière comme ne constituant pas un frein à la réalisation. Il semble donc s’avérer aujourd’hui un peu plus coûteux que prévu. Sans douter aucunement de la capacité d’Alexandre Astier,le réalisateur, à évaluer les coûts et à dimensionner précisément ses ambitions, il faut dire qu’à l’époque l’enveloppe annoncée (de mémoireautour de 15 millions d’euros) avait même pu paraître à certains particulièrement modeste en prenant en considération les possibles moyens à engager pour un tel sujet et supposant que le film n’allait pas se contenter comme la série télévisée d’être tourné majoritairement à « huis clos ».
Pendant ce temps dans la presse à sensation…
Ecrit depuis longtemps, peut-être qu’avec le temps Alexandre Astier y a aussi apporté quelques petites retouches ? Difficile de le savoir. Quoiqu’il en soit, il nous annonce en tout cas et c’est une bonne nouvelle un film de 2 heures, ce qui semble une durée bienvenue pour traiter convenablement un thème de la richesse des légendes arthuriennes. Au passage, cela devrait aussi permettre aux spectateurs d’en avoir pour leur faim, après une si longue attente.
Ajoutons que si nous n’avons pas encore de date de sortie précise, pour la recherche de fonds, les millions de fans encore actifs sur les réseaux sociaux, les conférences, les ouvrages et le mouvement que la série suscite encore, devraient largement rassurer quelques financiers ou producteurs désireux de participer ou de s’associer au projet. Gageons donc que de ce côté là, la situation saura se débloquer rapidement et c’est tout le bien que l’on souhaite à l’auteur et à son projet.
Réécouter l’émission complète de France Inter
Kaamelott en bande Dessinée, le tome 8 :
L’antre du basilic
Dans l’attente de la sortie au cinéma, les fans pourront toujours se mettre sous la dent le Tome 8 de Kaamelott en Bande dessinée « l’Antre du Basilic » qui vient à peine de sortir chez Casterman. Ecrit par Alexandre Astier, l’album a été réalisé, comme les sept premiers, en collaboration avec le dessinateur belge Steven Dupré. Vous pourrez le trouver à la vente ici: Kaamelott, Tome 8 : L’Antre Du Basilic ou en cliquant sur l’image ci-contre.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Edito du 4 janvier 2018.
Suite à l’interview sur France Inter, de nombreux fans s’étaient manifestés pour se dire prêts à financer eux-mêmes et en partie le film, via des opérations de Crowd-funding, etc. Du coup, une petite clarification d’Alexandre Astier est arrivée, aujourd’hui même (4 janv) sur son compte Twitter, quant à ce « manque d’un peu de sous » dont il avait parlé à la radio. L’affaire est en bonne marche et il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter.
Sujet : légendes arthuriennes, Méléagant, héros arthuriens, roi Arthur, table ronde, chevaliers, littérature médiévale, roman arthurien, Lancelot. Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteurs : Chrétien de troyes et divers auteurs du XIIe à nos jours. Sources: Britannia, Universalis, Le Chevalier de la Charrette, Kaamelott.
Bonjour à tous,
ombre héros du roman Arthurien, Méléagant y est présenté tantôt comme un roi ou un prince, tantôt comme un chevalier arrogant et perfide. Mystérieux héritier d’un « royaume de l’été » (aestiva regione) est-il humain ? Dans le roman arthurien, il l’est, en général, même si certains auteurs ont avancé que son personnage avait pu être originellement inspiré par un personnage surnaturel et même une divinité obscure du monde celtique et des légendes Galloises. De là, vient sans doute le fait que son « royaume de l’été » est quelquefois interprété comme le pays des morts ou encore une lande mystérieuse dont nul ne revient. De son côté, l’historien anglais David Nash Ford, spécialiste des légendes arthuriennes, nous apprend plus prosaïquement qu’il s’agit sans doute d’une référence au Royaume celtique de Glastening, situé au Sud de Domnonée et devenu le « Somerset » anglo-saxon.
Première apparition : la vie de St Gildas et l’enlèvement de la reine Guenièvre
Dans les faits, la première apparition de Méléagant (ou Melwas originellement) dans le roman arthurien date de la première partie du XIIe siècle et c’est encore David Nash Ford quinous le confirme ici.
« … On peut trouver dans la vie de St Gildas, de Caradog de Liancarfan, écrit autour de 1130, une histoire qui conte l’intervention de St Gildas entre le roi arthur et un chevalier Melwas du pays de l’été (royaume, contrée). Melwas a enlevé Guenièvre et la retient dans sa forteresse de Glastonbury qu’Arthur viendra bientôt assiéger. Toutefois, Gildas, en éternel promoteur de la paix, persuadera Melwas de libérer Guenièvre et les deux monarques auront tôt fait de régler leur différent. On peut également retrouver cette histoire dans un poème gallois connu comme « The Dialogue of Melwas and Gwenhwyfar » (le dialogue de Melwas et de Genièvre) dont les manuscrits préservés, de nos jours, datent du XVIe siècle. Chrétien (de Troyes) reste l’auteur le plus connu pour son utilisation de cet épisode dans son histoire de Lancelot, mais il nous y conte que le chevalier avait tué Melwas (alias Melegaunce, Méléagant), ce que l’histoire St Gildas n’a jamais mentionné. »
Comme beaucoup de personnages du roman arthurien au fil des siècles, Méléagant restera un personnage changeant qui tiendra des rôles plus ou moins importants en fonction des auteurs, même s’il conservera toujours son côté sombre. Dans des récits plus tardifs, c’est Mordred qui enlèvera la reine, dans d’autres encore, ce dernier fera appel aux services de Méléagant pour le faire. Au passage, enfanté d’un pernicieux sortilège (miroir de celui qui enfanta Arthur), le fils incestueux d’Arthur et de sa demi-soeur Morgane deviendra sans conteste, le personnage le plus sombre de la matière bretonne, bien loin devant l’arrogant chevalier du « royaume de l’été ».
Le Méléagant de Chrétien de Troyes
En souscrivant à la version de Caradog de Liancarfan et sa Vie de St Gildas, Chrétien de Troyes baptisera pour la première fois le personnage du nom de Méléagant et continuera d’en faire le ravisseur de Guenièvre.Le personnage retiendra la reine prisonnière jusqu’à ce qu’elle se fasse délivrer par Gauvain et Lancelot. Ce dernier, dans le récit de l’auteur médiéval, finira par occire Méléagant et se verra même féliciter par Arthur pour cela. Décrit comme le fils du roi Baudemagus du pays de Gorre, Méléagant intervient dès le tout début du Chevalier de la Charrette et se présente d’emblée comme un ennemi d’Arthur. Dès sa première apparition, Il vient, en effet, lui signifier qu’il retient emprisonné un certain nombre de ses sujets et le défie avec arrogance et assurance.
« Rois Artus, j’ai en ma prison, De ta terre et de ta meison, Chevaliers, dames et puceles. Mes ne t’an di pas les noveles Por ce que jes te vuelle randre ; Ençois te voel dire et aprandre Que tu n’as force ne avoir Par quoi tu les puisses avoir ; Et saches bien qu’ainsi morras Que ja aidier ne lor porras. » Lancelot ou le chevalier de la charrette, Chrétien de Troyes.
Mélégant dans la série télévisée Kaamelott
Sous la plume d’Alexandre Astier, Méléagant (incarné avec talent à l’écran par l’acteur Carlo Brandt) campera le personnage le plus inquiétant de la série ( à ce jour en tout cas, puisque Mordred n’y est pas encore apparu et que Morgane, même si elle reste « prometteuse », est pour l’instant demeurée, à demi, dans l’ombre).
Maléfique et manipulateur, les mobiles véritables de Méléagant ne sont pas très clairs. A l’évidence, il voue une haine farouche au roi Arthur et ambitionne de détruire le royaume de Logres ou, en tout cas, la table ronde, en se servant de Lancelot (Thomas Cousseau à l’écran) comme son bras armé, mais il reste difficile de connaître les méandres véritables de son plan. Personnage tortueux et nimbé de mystères, il semble aussi, par moments, omniscient et on renoue ici sans doute avec l’hypothèse d’un Melwas surhumain, ou « ange de la mort », venu tout droit de la mythologie celtique. Dans la série le personnage fait d’ailleurs écho à une terrible prophétie, découverte un peu avant, par Arthur dans un livre ancien :
« Siècle des larmes, hurlements… Au jour, Dieu Roi de Logres… Fait affront du Lac combattant frère à l’épée Femme de Vannes épousée commet faute Panique, ruines, fin d’un monde Sur Terre sans démons ni sorcières Viens, dieu des morts solitaire des frayeurs Du ciel à l’insulte la Réponse » Kaamelott – Alexandre Astier
Méléagant s’annoncera lui-même explicitement comme cette réponse des Dieux insultés par les écarts de conduite du roi Arthur et notamment son aventure et ses épousailles avec la dame d’un de ses proches chevaliers. Sur la dimension mystique du personnage, on trouvera encore cette tirade d’anthologie née sous la plume inspirée d’Alexandre Astier et qui donne, tout entière, le ton.
« Moi, quand j’ai plus rien à faire ici, je me retire… Plus une goutte d’eau. Plus un rayon de soleil. Je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de feuilles… Les saisons me survolent sans me soupçonner… Et puis, un jour, la corneille raconte qu’elle a entendu au loin quelqu’un qui recommence à pleurer. Guenièvre ! Guenièvre ! Alors là, j’ouvre un œil, je rampe, mangeant la neige, léchant l’eau croupie… et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire, ils comprennent que je suis de retour. Kaamelott – Alexandre Astier
Pour parvenir à ses fins, Méléagant approchera un Lancelot fragilisé par la perte de Guenièvre et rongé par le désespoir, La manipulation échouera en partie, mettant quelques bémols à sa nature divine et à son omnipotence (sauf à invoquer la toute puissance du libre arbitre humain), et quelques restes peut-être d’amitié ou de conscience, doublés d’un concours de circonstances, arrêteront Lancelotau moment fatidique.
Plus loin dans le temps et dans l’oeuvre, le sombre personnage va-t-il enlever Guenièvre, comme il le fait dans le roman de Chrétien de Troyes ? Même s’il n’est pas vraiment possible de le savoir tant que la suite de Kaamelott n’est pas encore connue, il demeure plus probable qu’Alexandre Astier ait décidé de réécrire totalement la partition jouée par Méléagant dans la légende du célèbre auteur médiéval, en laissant l’épisode de l’enlèvement loin derrière. Dans son approche des légendes arthuriennes, c’est d’ailleurs plutôt Lancelot qui hérite de cet aspect classique de Méléagant, puisqu’il finit, durant quelques épisodes, par lier Guenièvre pour s’assurer qu’elle ne retourne au château, durant son absence. Pour le reste, le Chevalier du Lac finira-t-il encore comme chez Chrétien de Troyes par occire l’odieux manipulateur ? Pourquoi pas ? Quoiqu’il en soit, pour le savoir, il faudra encore attendre.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, Perceval, roi Burgonde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, épisode inédit hommage, chaîne youtube monde médiéval .
Bonjour à tous,
our la détente, nous publions un nouvel épisode inédit inspiré directement de la série télévisée Kaamelott et réalisé avec des bouts de ficelle.
Comme pour les précédents épisodes, il s’agit d’imaginer de nouvelles situations, à partir des personnages existants, qui se situeraient entre le livre 1 et le livre 2, soit une période encore légère de ton. L’idylle de Guenièvre et Lancelot ne l’a pas entachée de gravité. Le roi Arthur, de son côté, n’a pas non plus fauté avec Dame Mevawni, l’épouse ambitieuse du chevalier Karadoc, et il n’est pas encore tout entier gagné par les affres du doute et de la déprime. Dans l’effervescence et la fraîcheur des nouveaux départs, même le Graal peut sembler tout proche et tout reste à faire.
L’épisode d’aujourd’hui met en scène les chevaliers Bohort (Nicolas Gabion) et Perceval (Franck Pitiot), ainsi que le très rabelaisien Roi Burgonde(incarné par Guillaume Briat à l’écran). Le roi Arthur (Alexandre Astier dans la série) y fait également une apparition.
Encore une fois, il ne s’agit pas, à proprement parler, d’un exercice d’imitation vocale mais plus d’un effort d’écriture et de style, une tentative de restitution et de prolongement des personnages dans leurs traits de caractère, leurs répliques et leurs intonations. Le passage en format audio permet de se faire une bonne idée du résultat, même si dans l’idéal, le script se destinerait aux brillants acteurs originaux de la troupe d’Alexandre Astier et de la série, mais ne rêvons pas trop, l’auteur original est déjà en place et quel auteur !
Entre chefs de guerre : un épisode audio clin d’oeil Kaamelott
e précise que c’est sans doute le dernier épisode que nous réalisons dans cette veine. D’une part, l’oeuvre est celle d’Alexandre Astieret il est occupé à continuer à faire vivre ses excellents personnages de mille manières : pour preuve, une nouvelle BD sortira en janvier et la trilogie toujours prévue au cinéma, est normalement déjà écrite. Il y a quelque temps, il avait encore parlé d’un format peut-être romancé pour le projet Kaamelott Resistance et nul doute (il l’a d’ailleurs déclaré) qu’il entend bien continuer d’exercer sa plume autour de l’univers qu’il a crée avec brio et de toutes pièces autour de la légende d’Arthur, du Graal, et de la matière de Bretagne. De notre côté, s’agissant d’un clin d’oeil, nous avons déjà fait autour de dix épisodes et c’est bien suffisant, Plus serait sans doute indigeste. D’autre part, nous avons aussi d’autres projets d’écriture et nos propres personnages à faire vivre.
Dernière remarque, pour certains de nos visiteurs et membres qui ne connaitraient pas la série, nous vous la recommandons chaudement. Bien sûr, il ne faut pas y chercher le moyen-âge réaliste mais bien plutôt le moyen-âge représenté. L’histoire du Graal a de plus l’avantage de se situer sur une terre de légendes qui autorise une certaine liberté. L’histoire littéraire du roman arthurien l’a largement démontré.
Avec Kaamelott, nous nous situons dans le Médiévalisme, mais aussi dans le registre de la comédie moderne avec une sérieuse touche de non sens et d’absurde, à l’anglaise. Sans chevaux et sans grands renforts de figurants, les légendes arthuriennes y sont épiques mais d’une manière toute particulière. Leurs drames, leurs péripéties et leurs rebondissements se jouent en effet, dans le quotidien et plus que s’y jouer, elles s’y empêtrent pour notre plus grande jubilation.
Perceval et le roi Burgonde :
entre chefs de guerre, le script
ù l’on découvrira la valeur hautement stratégique de l’échange culturel et militaire entre grands guerriers autant que les méandres inexplicables du destin et des dons du chevalier Perceval.
Perceval : Heu moi ? Mais pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait encore?
Bohort : L’heure est grave. en partant Arthur a totalement oublié la présence du roi Burgonde en salle de réunion et nous nous retrouvons avec cet affreux sauvage sur les bras. Je suis désemparé. Que va-t-il advenir de nous?
Perceval : Mais en quoi ça me concerne moi ?
Bohort : Et bien mais si nous ne nous en occupons pas, le roi Burgonde risque de se vexer et il pourrait bien décider d’envoyer ses troupes à l’assaut de nos remparts. Mon dieu c’est terrible la seule idée que ces barbares puissent nous attaquer me retourne l’estomac.
Perceval : Ah ouais mais faudrait que je fasse quoi en fait?
Bohort : De grâce parlez-lui !
Perceval : Moi ? mais vous voulez que je lui dise quoi ? Déjà l’breton j’bite a moitié alors vous vous doutez bien que l’Burgonde… Mais pourquoi vous l’faites pas vous?
Bohort : Et bien mais…Il me fait peur voilà je vous l’avoue. Déjà il n’arrete pas d’envoyer des vents immondes et cela me déstabilise alors que vous en tant que partenaire privilégié du seigneur Karadoc, vous y étés au moins habitué. Cela vous donne, en quelque sorte, une longueur d’avance.
Perceval : Une longueur d’avance ? Non mais faut pas croire qu’on s’habitue ce serait une erreur, on apprend plus ou moins à vivre avec, mais on s’habitue jamais.
Bohort : Seigneur Perceval je vous en conjure !
Perceval : Bon d’accord mais j’vous préviens si jamais il met tout à feu et à sang, faudra pas venir dire que c’est d’ma faute.
Bohort : Je…je crois que je vais tourner de l’oeil.
Perceval : Bon bin d’accord, j’y vais…
Bohort : … Une derniere chose, Si tout cela se passe mal, inutile de crier, je n’interviendrais pas, je prefere être clair la dessus.
Perceval : Mais j’fais quoi alors si ça part en sucette ?
Bohort : Et bien mais vous faites comme tout les gens raisonnables et qui tiennent un tant soi peu à leur vie. Vous fuyez! Mais allons assez parlé, ne le faites plus attendre.
Perceval : Bon bin a tout a l’heure alors.
Perceval entre dans la pièce.
Le roi Burgonde : Arthourrrrrrrrrrrrrrr?
Perceval : Heu non il a pas pu venir en fait.
Le roi Burgonde : (mange) hmmmm (vent) (mange)…. Vous qui?
Perceval : Moi qui ? Heu, Perceval.
Le roi Burgonde : (mange) Plous fort que Arthour ?
Perceval : Heu ça dépend en quoi, mais en principe oui. Mais faut pas lui dire parce après ça le vexe.
Le roi Burgonde : muhaaaaaa ça dépend. (mange) …. PARCIVALLLLLLL ?
Perceval : Heu ouais?
Le roi Burgonde : Shuttttttt. Il faut pas Loui dirrrrrre ! muhuhahahaha. (vent immonde)
Générique. Arthur Arrive
Arthur : Bohort mais qu’est ce que vous faites là ? Oh p’tain la délégation burgonde j’l’avais complêtement oublié celui là.
Bohort : Non mais attendez sire, ne vous inquiétez pas le seigneur perceval s’en occupe
Arthur : HEINNNNNNNNNNNNNN? Qu’est ce que c’est que ces conneries encore?
Bohort : C’est une initiative que je me suis vu contraint de prendre, mais apparement ils sont enfermés ensemble depuis plus de deux heures et ça a l’air de plutôt bien se passer.
Arthur : Bien se passer ? Qu’est ce qui vous fait dire ça au juste?
Bohort : Et bien je n’arrête pas de les entendre rire.
La porte s’ouvre le roi et Perceval sortent tous les deux de la pièce
Perceval : Ouais c’est comme moi, une fois, j’ai voulu faire une surprise à une fille, mais en fait, c’était un cheval. Du coup, J’crois que j’l’ai vexé. I m’a mordu.
Le roi Burgonde : Muhahaha.
Perceval : Ah tiens bonjour sire
Le roi Burgonde : ARTHURRRRRRRRRR ?
Arthur : Heu oui ?
Le roi Burgonde : Parcival Grand chouvalier. toi bien soucoupe lui !
Arthur : Heu oui non mais ça va ça.
Le roi Burgonde : hmmmm, ça vaaaa. (vent)
Il s’éloigne.
Arthur : Mais i fait quoi là ?
Perceval : Bin. i rentre chez sa mémé là, c’est bon, c’est géré, vous inquietez pas….
Arthur : Mais vous lui avez dit quoi?
Perceval : Rien d’spécial on a taillé l’bout d’gras quoi. On s’est échangé quelques trucs rapport au combat et tout, c’est normal entre chefs de guerre ça.
Arthur : Entre ? Chefs de Guerre ? Vous ? Vous lui avez des trucs à lui ??? !!!!!!!!
Perceval : Bin ouais jvois pas c’qu’y a d’choquant
Arthur : Bin vous êtes bien l’seul…
Générique. noir
Le roi Burgonde : ARTHURRRRRRRRRRRRRRRR !!!!
Arthur : Oui, qu’est-ce qu’i y a encore ?
Le roi Burgonde : C’EST PAS FAUX muhahahahahaahahaha
Arthur : Hein quoi ? Mais qu’est-ce qui déblatère encore, qu’est-ce que c’est qu’est pas faux?
Perceval : Non mais c’est rien, j’vous expliquerai. (vent)
Générique
En vous souhaitant une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes