Sujet : Kaamelott, médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, humour, série TV, détournement, roi Arthur, Kaamelott premier volet. Période : haut Moyen Âge à central Auteur/réalisateur : Alexandre Astier Date de sortie : 21 juillet 2021
Bonjour à tous,
ntre deux fêtes médiévales et deux études de textes d’époque, voici un petit entracte estival et un peu d’humour à l’attention de ceux qui ont vu le long métrage Kaamelott Premier Volet d’Alexandre Astier.
Sorti en 2021, après de longues années d’attente, le film avait reçu un accueil plutôt favorable, au regard du difficile contexte sanitaire. En soutien du réalisateur, les médias avaient largement battu le rappel, en terme de promotion et les fans qui attendaient impatiemment ce long métrage, avaient bravé courageusement les passeports sanitaires et autres mesures en vigueur pour honorer ce rendez-vous. Finalement, le film avait dépassé les 2,7 millions d’entrées, score largement en dessous de ce qu’il aurait pu atteindre dans des conditions normales mais qui l’avait placé dans le peloton de tête du box office.
Concernant la sortie du deuxième volet de cette trilogie, aucune date n’a été précisée pour l’instant. Son auteur réalisateur Alexandre Astier a seulement annoncé, il y a quelque temps, qu’il souhaitait engager le tournage courant 2023. Il a aussi ajouté que ce deuxième volet serait, lui même, scindé en deux longs métrages de deux heures, séparés par quelques mois d’intervalle.
Sans pouvoir l’affirmer, on peut miser sur une sortie probable de cette deuxième partie et ses deux longs métrages en 2024. Cela aurait le mérite d’éviter de laisser trop longtemps en berne des fans dont certains sont restés un peu sur leur faim, après ce premier opus. Il faut dire que les 10 ans écoulés depuis la fin de la série TV ont créé, inévitablement, une certaine impatience à laquelle sont venus s’ajouter toutes sortes d’attentes difficiles à contenter.
Attention spoiler Alert. Si vous n’avez pas vu KV1, allez plutôt le voir d’abord pour vous en faire votre propre opinion. Le dvd est disponible à la vente dans toutes les bons magasins ou même en ligne (voir lien).
Pour reprendre sur cette fanbase toujours assez active sur les réseaux : contre l’idée d’un retour flamboyant d’Arthur, après tant d’années passées loin de Logres — le temps cinématographique s’étant, en quelque sorte, confondu avec le temps réel — KV1 est demeuré un long métrage assez sombre, assez loin du « Arthur Rising » que laissait présager la fin de la série télévisée. Le roi des bretons à la façon d’Alexandre Astier continue, en effet, d’y jouer résolument les anti-héros, en y trainant cette part d’ombre qui l’avait déjà largement accompagné lors du Livre V de la série (trop sombre pour certains, génial pour d’autres).
Reste à savoir si cet Arthur à rebrousse-poil finira par reprendre en main son destin divin avec un peu plus d’entrain. L’auteur déroulera quoiqu’il arrive sa vision et l’on ne pourra juger du résultat qu’une fois le point final mis à sa trilogie. Connaissant la fin tragique du roman arthurien, on se demande également quelle liberté Alexandre Astier va prendre vis à vis de cela et, le cas échéant, comment il va réussir ce difficile jeu d’équilibre entre drame et comédie. Même s’il a déjà déclaré dans des entretiens donnés ici ou là que pour lui, la comédie devait aussi savoir manier la gravité, cela reste un sérieux défi à relever du point de vue de l’écriture, et plus encore au regard du parti-pris de non-sens de la sitcom des origines.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet : Kaamelott premier volet, médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, produits dérivées, coffret, DVD, Blu-ray, Période : haut Moyen Âge à central Auteur/réalisateur : Alexandre Astier Date de sortie : 21 novembre 2021 officiel – Dispo préventes.
Bonjour à tous,
es amateurs de monde médiéval fantastique et de légende arthurienne revisitée vont être ravis. À l’approche de Noël et d’ici le 24 novembre, les DVD, Blu-Ray et autres somptueux coffrets du film Kaamelott premier volet d’Alexandre Astier, seront disponibles à la vente dans toutes les grandes enseignes y compris, bien sûr, celles en ligne.
Du même coup, tous ceux qui n’avaient pu profiter, en juillet dernier, de ce premier opus de la trilogie, pour causes de mesures sanitaires, d’indisponibilité ou même simplement parce qu’ils sont expatriés ou se trouvaient hors de France, vont pouvoir se rattraper. Les plus grands fans de la saga arthurienne à la française ( qui ne manquent jamais un collector) seront aussi au rendez-vous pour pouvoir revisionner le long métrage 12 000 fois devant un bon plateau à la Karadoc (soit : fromage, charcuterie, gras et re-charcuterie, re-fromage jusqu’à épuisement des stocks). Une grande partie de ce public a, d’ailleurs, déjà pris les devants. Le long métrage d’Alexandre Astier est, en effet, proposé à la prévente en ligne sous différents formats, depuis quelques mois, et il a déjà atteint des volumes de commandes impressionnants.
Dvd’s et coffrets épiques de toute beauté
Nul doute que Alexandre Astier sait s’entourer du côté graphisme et packaging. On retrouvera, à nouveau, un visuel très soigné pour tous ces produits et notamment pour le coffret édition épique 4K avec Blu-ray, Dvd, Dvd bonus et encore pièce en étain et portraits collector (ceux qu’on avait découvert au pré lancement du film).
Les budgets plus modestes pourront, quant à eux, se contenter du Dvd ou même encore découvrir le film en streaming sur Primevideo (cette dernière option n’est, toutefois, pas ouverte dans tous les pays). Pour plus d’informations sur tous les formats disponibles, vous pouvez suivre ce lien : Kaamelott Premier volet, coffret édition épique et autres options.
Kaamelott, le film au box office
Des entrées record dans un contexte calamiteux
En faisant un petit retour en arrière, Il faut se le dire. Même si le premier volet de la trilogie Kaamelott était très attendu et qu’il a bénéficié d’une très large couverture médiatique, c’est rien moins qu’un exploit que celui réalisé par Alexandre Astier, l’été dernier. Il a, en effet, réussi à faire entrer au cinéma près de 2,5 millions de personnes dans le contexte du pass sanitaire alors nouvellement mis en place. L’auteur de Kaamelott a même, au passage, cloué au piloris quelques sérieux blockbusters au moment où certains tenants de salles parlaient de baisse de fréquentation de 75%, au passage de la mesure.
Ce phénomène de demi-désertion a, cela dit, touché toute l’industrie cinématographique et on se souvient, à la même période, du choix de Disney pour la sortie de Black Widow. Le géant américain avait, en effet, décidé de diversifier sa stratégie , en proposant le film plus vite que prévu et gratuitement sur sa plateforme de streaming Disney+. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir ce genre de plan B pour tenter un report des ventes de la place dé cinéma vers l’abonnement en ligne. Au passage, le très attendu Disney Marvel fait partie des films que Kaamelott premier volet a coiffé au poteau aux box office français. Ce n’est pas rien quand on connait le succès cinématographique presque hégémonique de la célèbre licence créée par Stan Lee. Et cela prouve aussi que le petit village gaulois français reste capable de résister au tout US quand l’originalité et l’ambition sont au rendez-vous. En matière de cinéma national, le dernier OSS 117 s’est, du reste, lui aussi retrouvé derrière les légendes arthuriennes à la façon Astier.
Coefficient multiplicateur & projections
On peut supposer que, dans des circonstances normales, ce chiffre d’entrées de Kaamelott aurait pu être multiplié facilement par 4, voire 5 : les résistants au pass, ceux qui n’avaient, simplement, pas envie de se gâcher le plaisir, en passant par 40 contrôles, ceux qui se sentant contraints indument par le pouvoir, en ont simplement pris le contrepied, ceux qui n’avaient pas connaissance de la mesure, etc… Cela fait du monde.
On peut encore ajouter à cela les re-visionnages des plus fans qui, on l’imagine bien, ont pu aussi être freinés par ces lourdeurs du dispositif gouvernementale et leur nature invasive. Dans le contexte, même les plus opiniâtres d’entre eux n’étaient, sans doute, pas prêts à engouffrer 2,3 et encore moins 203 séances comme le désormais Recordman Guinness qui a élevé Kaamelott au rang de « film le plus visionné du monde au cinéma ». Coté box office, en dehors de cet épiphénomène qui a, peut-être, à sa façon, ajouté à Kaamelott premier volet, un petit supplément de réputation mondiale, Alexandre Astier a donc du se contenter du titre de plus gros succès français depuis l’arrivée de la Covid 19. Economiquement, la consolation est un peu maigre mais cela reste un indicateur honorable.
Un parfum de sortilège sur la trilogie
Enfin voilà, inutile de refaire le match ! Même si, avec un pass sanitaire mis en place quelques jours avant la diffusion, il commençait à planer un peu sur cette trilogie Kaamelott au cinéma comme une vieille odeur de souffre. Bien sûr, on ne peut pas dire qu’Alexandre Astier ait dû traverser, contre son propre gré, une pluie de calamités durant les 12 ans qui ont séparé ce film de la série (de 2009 à 2021). Il est aussi à l’origine d’un certain nombre de choix ayant retardé sa sortie : renégociation et reprise des droits avec Calt, réalisation d’Astérix : Le Secret de la potion magique, … Bref, pour partie, il a mené sa barque là où il le souhaitait.
Pourtant, l’arrivée de la Covid au moment fatidique, et les différents reports de sortie dus aux mesures sanitaires ont pris, par moments, des allures de sortilèges à la Elias de Kelliwic’h (le double de Merlin dans la série Télévisée ). Et même si on pouvait trouver le titre « Kaamelott premier volet » plutôt factuel, voire pas très engageant pour qui n’était pas fan de la série et encore moins d’histoires à suivre, il aurait presque fait l’effet d’être là pour conjurer le sort*. L’auteur-réalisateur l’avait dit et répété, les autres volets de la trilogie ne pourraient exister qu’en fonction du succès éventuel de ce premier opus. Rien d’étonnant. C’est la loi du marché et l’essai a été, tout de même, transformé en dépit du contexte.
Avec un tel nombre d’entrées (déjà en passe d’être complété par un beau succès de ventes côté dvd’s), le second opus de Kaamelott au cinéma devrait désormais être en bonne marche. L’auteur-réalisateur l’a d’ailleurs confirmé en interview, tout en restant, à son image, mystérieux sur le tournage, la date de sortie, la teneur du film, etc. Presque rien n’a filtré. La seule chose que la presse a réussi à lui arracher est la phrase suivante : « Peut-être que le 2 ce sera pas vraiment un seul 2 ou un truc comme ça. » (Quodidien, TF1, août 2021). En gros, si vous cherchez quelqu’un de vraiment capable de vous faire grâce de spoil alerts, Alexandre Astier continue de s’avérer maître dans sa catégorie, au grand désespoir des chasseurs de scoop.
En vous souhaitant une belle journée.
Frédéric EFFE Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
* Avec le recul, ce titre Kaamelott premier volet peut sembler un choix assez curieux commercialement parlant. Certes, l’annonce de la trilogie Kaamelott au cinéma date au moins de 2009 mais en matière cinématographique grand public, on s’est habitué à des titres plutôt orientés sur le sujet et le contenu : Star wars, la guerre des étoiles, Lord of the Rings : la communauté de l’Anneau, Die Hard : Piège de Cristal, Il était une fois dans l’Ouest, etc… On mentionne plus souvent les suites (le retour, 2, etc…) mais rarement, le fait que certaines premières parties espèrent trouver leur prolongement. Par ailleurs, l’auteur a bien pris la précaution de déclarer que le titre s’adressait à tout public même à des gens n’ayant jamais entendu parler de Kaamelott. A-t-il juste voulu annoncer la couleur ou peut-être, encore était-ce un moyen de ne rien dévoiler du contenu justement ? On le sait taquin. D’un point de vue marketing et distribution, ce n’est en tout cas pas très commun.
NB : l’image d’en-tête est un montage à partir de deux affiches différentes du film Kaamelott premier volet.
Sujet : Kaamelott, médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, humour, détournement, produits dérivées, entracte. Période : haut Moyen Âge à central Auteur/réalisateur : Alexandre Astier Date de sortie : 21 juillet 2021
Bonjour à tous,
lors que nous sommes clairement passé en mode estival comme nombre de nos lecteurs, nous continuons de nous attacher, tout de même, à parler de la sortie du film Kaamelott Premier Volet au cinéma. Si sa sortie est prévue pour le 21 juillet, depuis 4 ans, nous avons, de notre côté, consacré plus de 100 articles à la série d’Alexandre Astier et son actualité. Cela compte tout de même, même si c’est loin de résumer le contenu du site. De ce côté là, nous en sommes, en effet, à plus de 1300 articles dont probablement près de 500 pour vous présenter des textes, poésies, et chansons médiévales en français ancien, en occitan, en espagnol, italien ou encore en anglais.
Avant-première : record de ventes absolu
Aux portes du débarquement du long métrage Kaamelott dans les salles, on vient d’apprendre que le film s’est déjà signalé avec plus de 60 000 places d’avant-première vendues en 24 heures. Prévue pour le 20 juillet 2021, c’est tout simplement un record de prévente d’avant-premières pour le cinéma français et ce n’est pas fini puisque de nouvelles places sont déjà remises à la vente. Dans un monde devenu tellement virtuel, beaucoup de blablas circulent sur les réseaux sociaux : Iike, share, pouce vers le haut, vers le bas, larmichette, etc… C’est au point que l’expression prend souvent des tours exclusivement émotionnels et finit quelquefois par s’y résumer. Beaucoup de zapping, pas toujours des actions véritables, le « like » comme horizon, comme moyen et comme fin… En l’occurrence, en achetant massivement les tickets de l’avant première en ligne, la fan base de Kaamelott a très concrètement répondu présent à l’appel de l’auteur-réalisateur. Voilà qui devrait rassurer Alexandre Astier sur l’accueil réservé au film même s’il devait être un des rares à en douter.
Au passage, au département R&D confiserie, on a bossé d’arrache-pied. Uniquement des circuits courts bretons (ou presque). Seulement voilà Môssieur Alexandre Astier s’en fout. Môssieur Alexandre Astier veut toujours faire tout tout seul. Et après faut pas s’étonner que les confiseries pour l’entracte en pâtissent (ouais, bon, c’est un peu pourri comme jeu de mots…) :
D’autres records déjà en vue
Ajoutons, comme nous l’avons déjà dit sur Facebook, que tout ceci n’est sans doute qu’un début, niveau record, pour Kaamelott premier volet. Par exemple, un fan s’est déjà déclaré prêt à voir le long métrage 200 fois de suite pour inscrire son nom et celui du film d’Alexandre Astier dans le livre des records. Pour ceux qui se poseraient la question, le précédent record en la matière est détenu par un résident de Floride. Ramiro Alanis a, en effet, inscrit son nom dans le Guinness Book pour avoir visionné le film « Avengers – Endgame » 191 fois d’affilée. Personnellement, nous déconseillerons vivement de s’attaquer à une tel performance, sauf suivi médical rapproché. Niveau sommeil quand même c’est pas top. L’opus 1 de la trilogie Kaamelott dure certainement plus de 2 heures. On parle donc de 400 heures face à un écran ! Certains nolife japonais sont tombés en inanition devant des jeux vidéo pour moins que ça.
Dans la série des records non comptabilisés auxquels on peut s’attendre pour le film d’Alexandre Astier, on pourra encore citer tous ceux qui vont aller le voir 18 fois en moyenne. Les mots « couillères » et « interprétes » prononcés, certainement, plus de 112 000 fois dans les files d’attente. Il y aura encore tous ces anonymes qui vont faire saigner du nez leurs collègues de travail ou leur conjoint en leur répétant, 60 fois par jour, les répliques du film (à coté, l’effet Cité de la peur des Nuls qui avait connu un phénomène semblable risque d’être petit joueur) et tant d’autres performances encore…
Côté box office, que Dany Boon se tienne à carreau, les Chtis, à coté, pourrait bien être du gâteau. Du point de vue des entrées, on se souvient que son film sur le ch’nord avait cartonné pour même se hisser plus haut que La grande vadrouille avec plus de 20 millions d’entrée contre 17,27 pour la superbe réalisation de Gérard Oury en 1966. Pour Alexandre Astier, qui cite souvent Louis de Funès et la grande vadrouille comme des modèles de comédie, surpasser ces chiffres ou même s’en approcher, aurait sans aucun doute de vraies allures de consécration. Nous verrons. La fan base n’a, à l’évidence, pas dit son dernier mot.
Bonus la galerie confiseries entracte KaaPV
Tiens, en prime, voilà la galerie des confiseries spéciales merchandising entracte Kaamelott Premier Volet :
En vous souhaitant une belle journée.
Frédéric EFFE Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet : Kaamelott, médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, affiche, humour, détournement. Période : haut Moyen Âge à central Auteur/réalisateur : Alexandre Astier Date de sortie : 21 juillet 2021
Bonjour à tous,
‘est l’été et nous sommes passés un peu en mode vacances, comme une partie de nos lecteurs. Ceci ne nous empêche pas, bien sûr, de continuons à suivre, de manière libre et non exhaustive, la large campagne promo de Kaamelott Premier Volet.
Désormais, cela ne devrait plus avoir échappé à personne, le film est en passe de sortir dans les salles : date fixée au 21 juillet 2021. Du même coup, radio, TV, chaînes web, l’auteur réalisateur fait, lui-même, le tour des médias et nous partageons ici un entretien qu’il a donné à Pascal Nègre sur RFM, il y a peu. Depuis quelques jours, on notera aussi que les journalistes et privilégiés ayant assisté aux avant-premières laissent filtrer quelques premiers retours élogieux sur le long métrage, tout en ayant l’élégance d’éviter de le spoiler. En l’occurrence, l’animateur radio, par ailleurs célèbre acteur de l’industrie musicale, confirme ici cette impression que donnaient déjà le trailer et l’affiche. Le format cinématographique a permis à Alexandre Astier de repousser les murs pour proposer une comédie dans un cadre somptueux et qui s’annonce véritablement épique.
« Je préfère la banalité dans l’exceptionnel. »Alexandre Astier
Pour le reste, cet entretien éclaire de nouveaux aspects sur la façon de travailler de l’auteur-réalisateur. Ce dernier y donne aussi des éléments sur sa vision de la comédie, en général, et de cette première œuvre cinématographique autour de Kaamelott, en particulier. Ceux qui ont l’habitude de suivre ses apparitions médias le savent. Il faut reconnaître à Alexandre Astier une qualité tout à fait spéciale en interview. Jamais ennuyeux, il répond toujours avec sincérité et, rarement de manière convenue ou conventionnelle. D’une nature réfléchie et finalement assez solitaire et introvertie (au moins dans les phases de création comme il le confesse lui-même), il se tient à une profondeur qui tire très souvent ses entretiens vers le haut. C’est la marque d’un véritable auteur et c’est très agréable. S’il se dit artisan, il possède aussi une personnalité artistique tout à fait unique qu’il prend soin de patiner et de ne pas dévoyer. Le temps est précieux, il en a conscience et c’est un plaisir de le voir évoluer dans son art et ses réflexions.
En vous souhaitant une belle journée.
Frédéric EFFE Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
NB : Au passage, la belle affiche du film Kaamelott présentée dans un article précédent nous a inspiré un détournement en forme de « cauchemar en cuisine » ou « croisons-les » imaginaires qui vous retrouvez ci-contre et en tête d’article. Cette ânerie est aussi disponible sur la page Facebook Kaamelottcreas. Pardon pour cela mais en prenant le slogan très au pied de la lettre, il nous a juste été impossible d’éviter d’évoquer la réaction de notre chef national très apprécié et très rentre-dedans : Philippe Etchebest. Lui-même officie largement sur M6 quand il n’est pas aux commandes de ses propres restaurants.