Sujet: agriculture médiévale, histoire médiévale , agriculture, techniques, paysans, vilains, serfs, outillage, jachère, fermage, métayage. monde féodal. Période : moyen-âge central, du XIe au XIIIe Média: conférence vidéo, chaîne youtube Lieu:Musée de Cluny, novembre 2017 Titre: Travailler la terre au Moyen Âge Conférencier:Didier Panfili
Bonjour à tous,
on content de proposer de merveilleuses collections et expositions autour du moyen-âge, le Musée de Cluny présente, depuis quelques mois, sur sa chaîne Youtube, de très bonnes conférences filmées. Il n’y en a, pour l’instant que deux, mais comme elles sont de grande qualité, nous ne pouvons qu’espérer que d’autres viendront s’y ajouter dans le futur.
Dans celle que nous partageons aujourd’hui, l’historien médiéviste et maître de conférences Didier Panfili nous invite à un voyage au coeur du moyen-âge central. « Travailler la terre au Moyen Âge », derrière ce titre générique, loin de l’échange détourné et à la vue un peu courte de nos deux pécores préférés de Kaamelott(ci-dessus), le chercheur dresse, à la lumière des dernières découvertes de l’Histoire et de l’archéologie, un vaste panorama qui couvre une période allant du XIe au XIIIe siècle et touche bien des aspects du monde paysan et de l’agriculture au moyen-âge central. Au passage, et c’est un autre intérêt de cette intervention, il dépasse le cadre de l’analyse franco-française pour aller puiser des exemples sur le terrain de l’Europe médiévale.
Didier Panfili est maître de conférences en Histoire, civilisation, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux, à l’Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne. Il est également attaché au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris.
Des pratiques contractuelles aux techniques en usage, une large approche de l’agriculture médiévale et des paysans du moyen-âge
‘une grande densité, cette conférence, au demeurant tout à fait accessible, demeure une véritable mine d’informations pour qui chercherait à actualiser ses connaissances sur l’évolution du statut des paysans dans le courant du moyen-âge central. Sur toile de fond féodal, les pratiques contractuelles liant ces derniers aux seigneurs ou aux ecclésiastiques (suivant le tenant terrien) y sont aussi abordées dans leur détail et dans leur évolution : durée et nature des concessions, variabilité des tailles, fermage, métayage, jardins, disposition dans l’espace médiéval, autour du village, etc…
A travers cette mise en perspective historique, on comprendra mieux les raisons de la disparition progressive des serfs et des corvées au profit des vilains, paysans « libres » ou nouvellement « affranchis ». Au passage, on aura encore évoqué les origines de ce « labor » agricole, et la nature péjorative ou discriminante qui semble décidément et si souvent coller à la peau du « vilain » médiéval.
Didier Panfili donnera encore ici des nombreux éléments sur l’outillage et les techniques médiévales en usage autour du travail de la terre : rotation, jachère, friche, défrichement, mais encore utilisation d’engrais organiques et naturels ou techniques permettant d’assurer la fertilité de ces sols qu’on ne cesse de travailler,même quand il sont au repos pour les aérer ou leur apporter l’azote nécessaire, etc…
Sur ces aspects (et ceci est à notre compte) on croirait presque entendre des éléments en provenance de l’agriculture biologique moderne. Au delà, pour peu que l’on comprenne bien la nuance entre rendement et productivité, on pourra aussi aisément reléguer aux oubliettes bien quelques idées reçues sur les savoir-faire des paysans du moyen-âge.
En vous souhaitant une belle écoute et une excellente journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : philologie, littérature, poésie médiévale, « renouvel », nouveauté médiévale, analyse littéraire et sémantique. Période : moyen-âge central Média : vidéo-conférence, livres. Titre : La nouveauté au Moyen Âge comme expérience religieuse et poétique Conférencier : Michel Zink médiéviste, philologue et écrivain. professeur de Littératures de la France médiévale au Collège de France Lieu : Ecole nationale des chartes (2016)
Bonjour à tous !
ous avons le plaisir aujourd’hui de vous faire partager une conférence donnée en 2016 à l’Ecole Nationale des Chartes par Michel Zink, médiéviste, philologue, académicien des Arts et Lettres et éminent professeur de Littératures de la France médiévale au Collège de France.
Niveaux de lecture
Ces conférences peuvent quelquefois s’avérer un peu ardues, mais nous les postons toujours avec un double objectif. Le premier, bien sûr, tient au contenu même de la conférence et à son objet. Sa finalité est ici toujours de tenter de mieux approcher et, si possible, de mieux comprendre le moyen-âge.
Le deuxième objectif (ou niveau de lecture) est ce que l’on pourrait appeler un « méta » niveau*. A travers ces conférences, l’Histoire et ses disciplines connexes se livrent, en effet, à nous dans leurs méthodes, leurs modes opératoires, leurs angles d’approche, etc. Au delà des contenus historiques présentés, l’Histoire, en tant que science, nous en apprend ainsi sur sa manière de « faire de l’Histoire » et c’est donc l’occasion de mieux découvrir la variété de ses méthodes d’investigation, autant que les disciplines qui lui sont indirectement ou directement attachées.
Nous voilà donc, en quelque sorte, servis deux fois. De fait, nous le sommes même une troisième parce que cela nous donne toujours l’occasion de découvrir un grand esprit ou un grand chercheur de notre temps.
Nous devons ajouter encore ici, par parenthèse, qu’il y a encore à peine 15 ans, il aurait été à peine envisageable que certaines universités ou Ecoles supérieures nous ouvrent ainsi gracieusement leurs portes, directement et sur le web. La Cité des Sciences et de l’Industrie fut sans doute précurseur dans ce domaine, en proposant déjà, il y a quelques années, ses cycles de conférences au format Real Media. Elle le fait d’ailleurs toujours et nous ne pouvons que vous conseiller de faire un tour sur leur site web, si vous êtes curieux de Sciences de l’Homme au sens large. Il faut savoir trier le grain de l’ivraie, dans la masse de médias postés chaque jour sur le web, il y a de l’excellence et de belles occasions d’apprendre; pour en revenir à notre objet du jour, les conférences de l’Ecole Nationale des Chartesvisent systématiquement haut et fournissent toujours de belles occasions de le faire. Nous les en remercions encore ici.
Un mot peut en cacher un autre
« Rien de ce que le Moyen Âge exprime, rien de ce que nous croyons en comprendre, rien de ce qui nous touche ou nous rebute en lui, qui ne doive être mis en doute, vérifié, éprouvé. Sa littérature ne veut pas dire ce que nous pensions, elle ne veut pas toucher là où à la première lecture elle nous touche, elle fourmille d’allusions qui nous échappent. »
Michel Zink – Bienvenue au Moyen Âge
On trouve dans cette conférence de Michel Zinksur la notion de nouveauté au moyen-âge, l’illustration même d’une vérité que les historiens médiévistes , et avec eux philologues, ne cessent de ressasser: « Gardons nous de juger trop vite les hommes du moyen-âge à l’aulne de nos valeurs présentes », et corollaire de cette « mise en garde » de principe : « prenons avec réserve les réalités supposées qui peuvent se nicher derrière les mots de la poésie et de la littérature médiévale, même quand ces derniers nous semblent si familiers et si proches que l’on pourrait être tenté de faire l’économie d’en interroger le sens.
Fort heureusement, si nous avions encore la tentation naturelle de tomber dans ce travers, tout cela ne saurait survenir plus avant, grâce à la brillante démonstration que nous livre ici Michel Zink. En plus de nous introduire à un jeu de piste littéraire et sémantique fort plaisant, à la poursuite d’une « nouveauté » médiévale, loin, bien loin de nos notions modernes de neuf et de nouveau, il nous enseigne que la quête du sens des mots et vocables passe nécessairement par l’étude patiente et comparée, au coeur des sources littéraires et des textes. Finalement, ce n’est qu’au bout de ce travail de reconstruction minutieux que nous pouvons espérer obtenir comme récompense la possibilité de percevoir l’essence même du monde médiéval.
Nouveauté médiévale et essence du moyen-âge : un mot peut nous cacher un monde
Alors, plongeons avec ce grand spécialiste de littérature ancienne, au coeur du moyen-âge central et de ses mentalités, pour suivre avec lui le fil d’une l’aventure passionnante, celle de la « nouveauté » au sens médiéval et littéraire du terme. Et à la question posée par lui, en clin d’oei au dicton : « qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil du moyen-âge? » nous pourrons alors répondre, « qu’il n’y a de nouveau pour le monde médiéval que l’acuité de la conscience de ce qui est éternel ».
On le verra (et cette remarque est à notre compte plus qu’au sien), avec ce « renouvel » et cet éternel recommencement médiéval nous sommes à large distance de nos « nouveautés » modernes qui, en osant un néologisme un peu laid, sont peut-être le fruit d’une sorte de « nouveautisme »,idéologiehéritée d’un(e) cult(ure) techniciste et post-industrielle de l’innovation à tout prix, et qui voudrait, par instants, voir du « nouveau » partout ou à tout le moins nous en vendre l’idée, et ce y compris là où il n’y en a pas. En bref, nouveauté médiévale et nouveauté moderne, la question reste à jamais posée de ce que nous inventons vraiment.
La nouveauté au Moyen Âge comme expérience religieuse et poétique
Michel Zink, parcours et parutions
Même s’il évolue, la plupart du temps, dans les couloirs de nos universités, écoles et académies les plus prestigieuses, pour qui s’intéresse à la littérature et la poésie médiévale il est difficile de ne pas avoir entendu parler de Michel Zink et si c’est le cas, il faut bien vite rattraper ce retard.
Parcours
Né en 1945 en région parisienne, à Issy-les-Moulineaux, Michel Zinkest normalien de formation et agrégé de lettres classiques. Après avoir enseigné dans diverses universités (Sorbonne, Toulouse, Paris IV), il a été de 1995 à 2016 en charge de la chaire de Littératures de la France médiévale au Collège de France.
Académicien et attaché sous divers titres à de nombreuses Académies en France et à l’étranger, directeur de collections thématiques dans le monde de l’édition, co-directeur de la revue Romania, la liste est longue des titres honorifiques qui lui sont attachés et des fonctions qu’il occupe ou a pu occuper tout au long de sa carrière. Il a également reçu de nombreux prix au niveau français et européen pour ses travaux. Pour en prendre connaissance dans le détail, nous vous invitons à consulter sa biographie sur les pages du Collège de France.
Conférences, publications, émission de radios
Du point de vue publication et ouvrages, on le retrouve aux commentaires, à l’adaptation et à la publication de textes de grands auteurs du moyen-âge : Rutebeuf, le Roman de Rose, Froissart, les troubadours, etc et on lui doit encore de nombreux livres d’ordre plus général sur la littérature et la poésie médiévale, chrétienne ou profane (c’est une distinction que nous faisons ici mais qu’il ne fait pas lui-même). Nous vous proposons ici une sélection de quelques unes de ses parutions.
Outre ses publications, vous pourrez encore trouver de nombreux programmes de radios, notamment sur France Inter, dans lesquels il est intervenu ou intervient encore. Il animait notamment, en 2014 un programme court sur France inter dans lequel il présentait quelques réflexions et textes courts de poésie et de littérature du moyen-âge. Ces chroniques ont donné lieu à un publication sous le même titre que l’émission : Bienvenue au moyen âge. (photo et lien à droite dans le tableau ci-dessus). On trouve encore sur le web quelques autres conférences données ici ou là ou quelques programmes radio. Voici deux liens utiles sur ces aspects :
Sujet : invasions barbares, empire romain, histoire médiévale, analyse historique et économique de la chute de Rome. Période : fin de l’antiquité, haut Moyen Âge. Média : vidéo-conférence Titre : Les invasions barbares Conférencier : Bruno Dumézil, maître de conférences à Paris-Ouest-Nanterre-La Défense Lieu : Aix-en-Provence (2015)
Bonjour à tous,
’empire romain est-il, comme on l’a longtemps avancé, uniquement tombé du fait des invasions répétées de barbares ? En réalité, la réponse à cette question est un peu plus complexe qu’un simple oui ou non.
D’ailleurs ainsi formulé, le problème est sans doute mal posé et peut-être faudrait-il privilégier des questions comme: quelles raisons endémiques, historiques, économiques, financières et politiques peuvent expliquer un affaiblissement de l’empire romain ayant fragilisé ses frontières ? Y avait-il dans ses fondements économiques même et/ou dans sa mécanique d’expansion et de conquête, les conditions d’une fragilité structurelle qui allait se révéler avec le temps ? Devant la taille qu’il avait atteint, jusqu’à quel point l’intégration des « barbares » et la délégation de pouvoir à leurs chefs les plus puissants pouvaient-elles être évitées ?
Rome allait-elle ainsi nourrir en son sein de futurs rois, aptes à se retourner contre son propre pouvoir et si oui pour quels motifs ? Analyser les causes de l’affaiblissement, puis de la chute, de l’empire romain dans une perspective globale prenant à la fois en compte les données endogènes et exogènes, voilà donc l’ambitieux sujet de la conférence auquel nous convie Bruno Dumézil.
Bruno Dumézil & la passion du haut Moyen Âge
« – Tu veux me dire que l’Empire romain aurait été détruit par des Romains déguisés en Barbares pour payer moins d’impôts ? » Les Barbares expliqués à mon fils . Bruno Dumézil
Agrégé d’Histoire, formé à l’école normale supérieure; Bruno Dumézil est un jeune et néanmoins brillant historien médiéviste français, plus particulièrement spécialisé dans le haut moyen-âge. On lui doit de nombreux ouvrages sur cette période et quand il n’écrit pas sur ce sujet, il enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre.
Dans cette conférence sur les « invasions » barbares, il se propose, comme nous le disions plus haut, de nous donner de sérieux éléments de réflexion sur les causes de la chute de Rome mais il se penche aussi sur l’existence factuelle d’une « réelle » identité barbare. Au passage, la vision un peu schématique qu’une certaine Histoire avait pu nous enseigner sur les « grandes » invasions barbares s’en trouve totalement rééclairée et dans cette relecture le profil du « barbare » se trouve, du même coup, sérieusement redéfini.
De fait, nous nous retrouvons bien moins face à la vision « classique » d’un « choc » de civilisation que devant le constat d’une intégration romaine des populations et des guerriers en provenance des nations et tribus dites barbares, bien longtemps avant l’effondrement de l’Empire.
En bref, à l’image de la complexité du monde et des interrelations entre cultures et sociétés humaines, rien n’est jamais simple, ni aussi tranché en Histoire, et c’est encore un grand enseignement à tirer de cette excellente conférence. Soyez donc les bienvenus pour un voyage d’une heure trente à l’aube du moyen-âge et à l’encontre des idées reçues.
Une sélection de quelques ouvrages
de Bruno Dumézil sur le haut moyen-âge
Pour prolonger le plaisir de cette conférence et creuser de manière plus détaillée l’approche du Bruno Dumézil, sur ces questions, voici quelques liens utiles qui vous permettront, si vous le désirez, d’acquérir ses ouvrages.
En vous souhaitant une très bonne écoute, ainsi qu’une excellente journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen Âge sous toutes ses formes.
Sujet : codicologie, légendes arthuriennes, corpus, popularité, auteurs, chrétien de troyes, codex, manuscrits anciens Période : Moyen Âge central Média : vidéo-conférence Titre : Le roman arthurien en vers. Profil codicologique d’un genre littéraire Conférencier : Richard Trachsler, professeur de littérature française et occitane du Moyen Âge Lieu : Ecole nationale des chartes (2017)
Bonjour à tous,
‘est une conférence que certains trouveront peut-être un peu ardue que nous partageons aujourd’hui. Donnée par Richard Trachsler, professeur de littérature française et médiévale à l’Université de Zurich, sur l’invitation de l’Ecole nationale des chartes, elle aborde les légendes arthuriennes en vers, leur corpus, autant que leurs différents auteurs, sous un angle original. Plutôt que de s’attacher au contenu même, l’approche proposée ici est, en effet, celle de la codicologie, cette discipline qui s’intéresse aux codex et aux manuscrits anciens en tant qu’objets matériels et archéologiques.
Outre ce que l’on peut y apprendre sur les formes prises par le corpus de légendes arthuriennes (prose ou vers), sur ses auteurs, sur leur « possible » popularité, etc…, un des autres grands intérêts de cette intervention est donc de nous permettre de découvrir véritablement cette science des codex et de mieux comprendre les préoccupations autant que l’approche méthodologique du codicologue face aux sources documentaires en sa possession. Comment resituer l’œuvre littéraire dans son monde et dans son temps à travers l’étude des documents et sources matérielles qui nous sont parvenus ? Comment mesurer la popularité d’un auteur médiéval ? A quel patient travail de tri, de comptage, d’identification, de comparaison, faut-il faire face pour avancer et tenter de reconstruire la réalité de l’œuvre dans son contexte historique ? Avec quel souci et de quelles précautions doit-on encore s’entourer pour faire des déductions scientifiques sérieuses et réalistes ?
Le roman arthurien en vers. Profil codicologique d’un genre littéraire
(n’hésitez pas à monter le son , le niveau de prise de son est bas.)
Richard Trachsler, littérature médiévale et légendes arthuriennes
Spécialisé dans le domaine de la littérature du Moyen Âge et de la Renaissance française, Docteur Es lettres, jeune professeur émérite et brillant d’origine suisse, Richard Trachsler a enseigné la littérature française médiévale à la Sorbonne et est, depuis 2012, professeur de littérature française et occitane du Moyen Âge à l’Université de Zurich. Reconnu pour son expertise et ses travaux dans le domaine des légendes arthuriennes, il intervient activement sur le sujet et on lui doit de nombreuses publications et ouvrages sur la question dont une étude sur les prophéties de Merlin de Robert de Boron qui reste un de ses sujets de prédilection. Il est également, depuis 2012, président de la section suisse de la Société Internationale arthurienne.
Outre sa charge de cours et les nombreuses conférences qu’il donne sur des sujets ne se limitant pas nécessairement aux légendes arthuriennes, Richard Trachsler est également directeur de plusieurs collections dans le domaine de la littérature et la civilisation médiévale.
Encore une fois, dans cette excellente conférence proposée ici sous l’égide de l’Ecole nationale des chartes, il nous en apprend au moins autant sur les légendes arthuriennes et leurs auteurs. que sur la codicologie, et il faut lui rendre grâce d’une grande transparence dans son approche pour nous faire partager ses doutes, autant que pour pointer du doigt les limites et la complexité du travail de reconstruction. Qui sait ? Au final, cette conférence sera peut-être de nature à susciter quelques vocations chez certains d’entre vous ?